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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI. EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information NOVEMBRE 2012 / N°225
LES HABITANTS D’ABORD
Les quartiers du Clou-Bouchet et de la Tour-Chabot-Gavacherie s’embellissent et s’animent avec la participation de la population. P.12
DANS CE NUMÉRO
PORTRAIT P.18
Pascal Pereira-Leal, médaillé paralympique
Rencontre avec le pongiste qui a décroché le bronze aux Jeux de Londres en septembre. Et coup de chapeau au club niortais Art et Sport qui a repéré le futur champion et l’accompagne depuis quelques années.
PATINOIRE P.20
Les bonnes glisses de la Toussaint
La patinoire fait fondre la glace ! Au programme, deux soirées déguisées très chaudes : “Sorciers et fées“ pour célébrer Halloween et “Le roi de la pop“, en hommage à Mickaël Jackson...
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AVANT-PROPOS
Sur le terrain de sport à la Tour-Chabot.
VOS RUBRIQUES / NOVEMBRE 2012 / N°225
AVANT-PREMIÈRE ................................................................................................................4
VILLE OUVERTE ................................................................................................................6
REGARD SUR ............................................................................................................ 12
PAROLE D’ÉLUS............................................................................................................ 17
RENCONTRE ............................................................................................................ 18
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................................ 19
Reportage aux Ateliers niortais à l’occasion de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées. P.10
Malik au Camji et toutes les sorties du mois. P.21
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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
RENDEZ-VOUS AVEC MADAME LE MAIRE
Vous pouvez rencontrer le Maire, il vous suffit de prendre rendez-vous en téléphonant au 05 49 78 75 11
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Madame le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel de Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr
MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Service communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.
Directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Journalistes : Karl Duquesnoy, Jean- Philippe Béquet Ont participé à ce numéro : Christophe Bernard (photo), Olivier Drilhon (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imprimerie Vincent - Tours Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : ©Alex Giraud
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES ET IMPRIMÉ SUR PAPIER CERTIFIÉ PEFC.
Niort est une ville solidaire, dynamique et respectueuse de ses habitants.
UN PROJET DE VILLE, UN PROJET DE VIE !
Le projet de rénovation urbaine et sociale, projet d’aménagement urbain de plus de 100 millions d’euros, lancé en 2007 et piloté par la Ville de Niort, avec l’Etat et de nombreux partenaires, entre maintenant dans sa dernière phase.
Le PRUS, comme nous l’appelons maintenant presque familièrement, est un vrai projet de vie, qui vise à travers un ensemble de mesures (contrat urbain de cohésion sociale, gestion urbaine de proximité, charte locale d’insertion, développement économique, cellule de veille…) à améliorer la vie de nos concitoyens, à transformer durablement et à restaurer une image positive du quartier du Clou-Bouchet et de La Tour-Chabot-Gavacherie.
Les interventions qui transforment les espaces et diversifient l’habitat ont pour but de rendre ces quartiers plus attractifs aux yeux des acteurs économiques et des habitants eux-mêmes.
Ce vaste programme de rénovation urbaine s’inscrit dans des objectifs politiques de solidarité, de mixité sociale, de diversité des lieux du quotidien, de développement durable, d’animation et d’éducation. Ces objectifs se traduisent notamment par la réalisation d’équipements à haute qualité environnementale et d’espaces publics entièrement repensés en concertation avec les habitants. Plus de 15 hectares d’espaces publics et près de 1 500 logements sont ainsi concernés par la rénovation urbaine. Le PRUS, qui est également doté d’un important volet social, constitue aussi un levier non négligeable pour le développement de l’emploi en faveur des habitants et en cela, est parfaitement en phase avec la politique volontariste de la Ville, illustrée par la mise en place de son agenda 21 dont c’est l’un des trois piliers.
Niort est une ville solidaire, dynamique et respectueuse de ses habitants. L’action de sa politique urbaine agit dans ses quartiers pour qu’ils puissent s’épanouir et pour que chacun puisse profiter d’une qualité de vie digne de notre temps.
Cette démarche ne concerne pas uniquement les espaces publics ou les bâtiments. Elle permet aussi et surtout de rechercher de nouveaux équilibres pour les habitants, de recréer une identité là où se trouvaient des lieux banalisés et sans âme.
La rénovation urbaine s’attache à toutes les dimensions du vivre ensemble, car si elle est bien un projet de ville, c’est avant tout un projet de vie.
GENEVIÈVE GAILLARD Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres
N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT 3
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AVANT-PREMIÈRE
RENDEZ-VOUS
5 AU 9 NOV. // “Rêves d’architectes”. La maison de quartier centre organise un stage pour les 8-13 ans. Ouvert à tous les centres sociaux de la Ville, il se déroulera du 5 au 9 nov. de 14 h à 17 h à l’accueil de loisirs centre-ville, place Jacques-de-Liniers et sera animé par Yann Le Diméet, architecte conseiller du CAUE 79. Rens. et inscrip. dans les maisons de quartier
15 NOV. // Concerts dans les bars. Le Camji ouvre le débat sur le sujet complexe des concerts dans les petits lieux, le plus souvent des bars. À 19 h jeudi 15 nov. après la projection du documentaire “Aux bars, et caetera“, une table ronde réunira associations, musiciens, patrons de bars, collectivités et public qui débattront de ces nombreuses problématiques, y compris celle de l’intermittence. À l’espace bar du Camji. Gratuit.
27 NOV. // “Mon père, ma mère et mes voisins”. Le collectif propose une réflexion sur des thèmes familiaux. Cette année, les organisateurs ont choisi : “Comment permettre aux enfants de grandir sans brûler les étapes ?” Le 27 nov. à 20 h 15 à la maison de quartier du Parc, deux groupes d’échanges seront constitués : un sur la petite enfance, l’autre sur l’adolescence. Des intervenants professionnels animeront les débats, les comédiens de la Cie Aline mettront de l’huile dans les rouages. Rens. 05 49 28 14 92. Gratuit.
27 NOV. // Intercoopération. La Chambre régionale des entreprises de l’économie sociale et solidaire (CRES) organise un colloque sur le thème “Enjeux et apports de l’intercoopération pour les coopératives et le territoire“ mardi 27 nov. au centre Du Guesclin, de 9 h à 17 h. Gratuit.
28 ET 29 NOV. // Capr’inov. Voilà une raison positive de “devenir chèvre” : le 4e salon Capr’inov se tiendra les 28 et 29 nov. à Noron. Réservé aux professionnels de la filière caprine, il attire jusqu’à 3 000 visiteurs tous les deux ans. Portes ouvertes dans diverses exploitations la veille, puis rencontres, démonstrations, concours... Plus de 130 exposants seront présents. De 9 h à 19 h. Rens. 05 49 77 16 67 et www.caprinov.fr.
NOVEMBRE SEMAINE DE RÉDUCTION DES DÉCHETS PAR VÉRONIQUE DUVAL
LE PARI CULOTTÉ DE LA CAN
ELLES RÉDUISENT LES DÉCHETS, SONT PLUS ÉCONOMIQUES ET SANS PRODUITS CHIMIQUES... SI ON PASSAIT AUX COUCHES LAVABLES ? LA RÉGIE DÉCHETS DE LA CAN INFORME LES PARENTS ET LES INCITE À FAIRE UN ESSAI.
Amélie Benizeau, employée de la régie déchets de la CAN, a accepté une mission… culottée : informer les jeunes parents sur les couches lavables et les inciter à les utiliser. “De la naissance à 2 ans et demi, un enfant utilise une tonne de couches jetables” informe-telle (lire encadré). Soit le volume d’une chambre de 9 m2. Ce jour de septembre, Amélie rend visite aux parents de Kelyann, deux mois. Depuis une semaine, ils utilisent des couches lavables. Celles-ci leur sont prêtées par la CAN pendant un mois. La maman raconte : “On a vu d’abord le côté pratique : ça ne prend pas de place. Et c’est économique. De plus, Kelyann est allergique à toutes les couches jetables, sauf une marque. Je pense qu’il y a trop de produits chimiques dedans.” Le père ajoute : “c’est plus simple. À mettre, déjà. Et on n’a pas besoin de courir le dimanche soir pour un paquet de couches.” Voilà pour les avantages. Et côté contraintes ? Karine sourit : “Des amis m’ont dit : tu vas galérer. Mais non, je fais une machine tous les deux jours. Et ça sèche vite. Au début, je me suis dit que je n’allais pas y arriver. Mais c’est super simple.” Sur la table de la cuisine, Amélie étale des couches aux couleurs vives. La collectivité a sélectionné plusieurs produits français de qualité à tester. Elle ne conseille pas de modèle particulier, mais informe et subventionne l’achat. En fibres naturelles ou microfibres, elles se composent d’une culotte et d’un linge absorbant. A compléter par le seul élément jetable, un film de papier pour les selles. L’opération lancée cet été vise aussi à informer les professionnels en contact avec les futurs parents sur les réalités de cette alternative valable aux couches jetables.
Contact : N° vert 0 800 33 54 68 (appel gratuit depuis un poste fixe) ou tél. 05 49 04 69 60 ou courriel : amelie.benizeau@agglo-niort.fr
Amélie Benizeau (à droite) informe les parents et les professionnels de la petite enfance.
14 NOVEMBRE SANTÉ
Christophe André à l’Acclameur
Equilibre intérieur et psychologie positive : les clés actuelles pour aller bien”, tel est le thème de la nouvelle conférence de Christophe André. Elle aura lieu le 14 novembre, dans la salle de l’Acclameur, dont les 2 300 places assises ne seront sans doute pas de trop pour accueillir le médiatique médecin, à la douceur et à l’intelligence communicatives. Invité par la Maif en janvier dernier pour discourir sur “L’estime de soi”, le psychiatre avait suscité un engouement dépassant les espérances.
De 18 h 30 à 20 h 30. Inscription obligatoire sur internet : http://maif.fr/actionsmutualistes-conferencechristopheandre.inscription-maif.com. Gratuit.
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AVANT-PREMIÈRE
DES CHIFFRES POUR RÉFLÉCHIR
1 tonne POIDS DES COUCHES UTILISÉES POUR UN ENFANT DE 0 À 2,5 ANS.
500 ans TEMPS QUE MET UNE COUCHE JETABLE À SE DÉGRADER.
50 NOMBRE DE PRODUITS CHIMIQUES PRÉSENTS DANS UNE COUCHE JETABLE.
1 600 € BUDGET MOYEN DE COUCHES JETABLES PAR ENFANT DE 0 À 2,5 ANS.
600 € BUDGET MOYEN DE COUCHES LAVABLES (ACHAT ET ENTRETIEN) POUR UN ENFANT.
60 € SUBVENTION DE LA CAN POUR L’ACHAT DE 12 COUCHES LAVABLES.
24 ET 25 NOVEMBRE HUMANITAIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Une vente pour continuer le combat
LA SECTION NIORTAISE D’AMNESTY INTERNATIONAL ORGANISE SA VENTE ARTISANALE ANNUELLE LES 24 ET 25 NOVEMBRE. VENEZ SOUTENIR L’ASSOCIATION ET VOUS INFORMER SUR SES ACTIONS.
Parce que les atteintes aux droits de l’homme ne connaissent malheureusement pas la crise, les bénévoles de la section niortaise d’Amnesty International se rappellent aux bons souvenirs du grand public. Les 24 et 25 novembre, à la salle de Justice de paix de l’Hôtel de Ville, une vingtaine d’artisans exposeront et vendront leurs productions. 20 % de leur recette ira à l’association. Amnesty International exposera ses publications et La Librairie des Halles proposera un choix de livres en lien avec les droits de l’homme. “C’est la seule manifestation que nous organisons dans l’année, explique Marie-Cécile Baloge, secrétaire de la section niortaise. C’est donc le rendez-vous à ne pas manquer avec nos sympathisants et pour recruter des bénévoles.” Avec une petite dizaine de membres, la section niortaise d’Amnesty International a besoin de renfort pour faire face aux tâches que lui confie le siège parisien. “Notre groupe est un peu en souffrance, déplore Jacqueline Texier, membre de la section. D’où l’intérêt de la vente pour dire qu’on est toujours actifs.” Le groupe se réunit le premier mardi du mois à l’hôtel de la vie associative, à 20 h, pour faire le point et prendre ses missions. Actuellement, Jacqueline Texier écrit à Kim Jong-un, dirigeant de la Corée du Nord, pour dénoncer la torture et les conditions de vie inhumaines dans les camps de prisonniers du pays. Chaque membre d’Amnesty International écrit ainsi trois lettres chaque mois, à des chefs d’État, des premiers ministres, des dictateurs… Un travail de fourmi, certes, mais tellement important.
Les 24 et 25 nov., salle de Justice de paix, Hôtel de Ville. Contact : Marie-Cécile Baloge. Tél. : 05 49 24 80 19. Courriel : cbaloge@hotmail.fr
13 NOVEMBRE SANTÉ
Retrouver les bras de Morphée
Les troubles du sommeil concerneraient 40 % des plus de 75 ans. Un problème auquel l’activité physique et la relaxation peuvent apporter une réponse. C’est la piste qu’exposera l’association Siel Bleu lors de la conférence “Les bienfaits de l’activité physique des seniors pour favoriser leur sommeil“. Organisée par le Centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic) du bassin de vie Niortais, elle se déroulera mardi 13 novembre, à 14 h 30, à la maison de quartier du Clou-Bouchet. Elle sera suivie, sur place, par les ateliers de gymnastique douce et relaxation organisés par la Ville et Vent d’Ouest tous les mardis de 14 h à 15 h 15.
Rens. Clic du bassin de vie niortais. Camille Devanne. Tél. 05 49 06 78 85.
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VILLE OUVERTE
POLICE MUNICIPALE PAR JPB
Les polices renforcent leur coopération
UNE CONVENTION SIGNÉE ENTRE LA VILLE ET LA PRÉFECTURE RENFORCE LA COOPÉRATION ENTRE POLICES MUNICIPALE ET NATIONALE.
Aux uns le maintien de l’ordre et la recherche des auteurs présumés de faits, aux autres “la prévention et la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques”. Polices nationale et municipale sont investies de missions différentes sur des terrains distincts, mais des ponts sont jetés pour rendre leurs prérogatives complémentaires. La convention de coordination que leurs autorités respectives, le Maire et le Préfet, ont signé le 6 septembre dernier, dessine le cadre de cette collaboration et précise la nature et les lieux d’intervention des agents de la police municipale. Conclu pour une durée de trois ans, le document répond à des besoins identifiés par le diagnostic local de sécurité qui dresse un état des lieux de la sécurité et de la délinquance. “Le Maire nous a donné trois grands axes de travail : le stationnement, la proximité et l’environnement”, précise Franck Lansoy, responsable de la police municipale.
ACCÈS AUX FICHIERS
Entre autres nouveautés, la convention prévoit une “coopération opérationnelle renforcée” entre les deux polices qui se traduit par la mise à disposition d’agents municipaux en renfort de la police nationale sur des missions identifiées. “Mais nous ne sommes pas aux ordres de la police nationale et nous ne sommes pas là pour faire son travail”, s’empresse de préciser Franck Lansoy. Cette coopération place la police municipale au coeur des dispositifs de sécurité déployés lors de grands événements (14 Juillet, matches des Chamois, concerts à l’Acclameur…), et lui donne accès à des fichiers jusque-là réservés à la police nationale. “J’ai maintenant accès aux fichiers des immatriculations, je peux mettre une voiture en fourrière sans passer par un OPJ (officier de police judiciaire) et on est associé aux contrôles routiers”, explique Franck Lansoy. Tout ça dans le respect des horaires imposés. Les 14 policiers municipaux sont opérationnels de 6 h 30 à 20 h, du lundi au samedi… sauf événements exceptionnels.
Police municipale. 9 rue de l’Ancien-Musée. Tél. 05 49 78 75 58.
La proximité, une des missions premières de la police municipale.
Bruno Derbord
TRAVAUX PAR KARL DUQUESNOY
Saint-Liguaire aux couleurs du Marais
Les travaux du centre-bourg de Saint-Liguaire vont courir jusqu’à la fin du mois de décembre, dans un premier temps. Le conseil de quartier s’est fortement impliqué dans ce projet d’ampleur. Il concerne d’abord la première partie de la rue du 8 Mai 1945 – qui passe devant l’église, le bar, la boulangerie, pour filer vers la rivière en contrebas. Ils vont permettre de redécouvrir ici une place qui n’en était plus une. Effacement des trottoirs, enfouissement des réseaux, dégagement du mur, installation de pavés… Les travaux d’aménagement faciliteront les échanges, sécuriseront et apaiseront la circulation, rendront le bourg plus accessible aux fauteuils roulants. Des espaces verts seront installés sur certaines bordures de façades, rappelant ce qui se fait à Coulon. Ils assureront ainsi une continuité avec le Marais poitevin. Les travaux se poursuivront début 2013, avec l’aménagement de la place Constant-Saboureau. Le budget de ces deux premières phases est de 580 000 euros. Une troisième tranche, concernant le parking de la salle des fêtes, sera entreprise au cours du second trimestre 2013.
CONSEILS DE QUARTIERS
J’ai 10 ans !
Imaginerait-on aujourd’hui Niort sans ses conseils de quartiers ? Difficile vu leur importance dans l’organisation du cadre de vie dans les quartiers et, par extension, dans la ville. Pour fêter cette belle réussite participative, les conseils de quartiers investissent la Mairie samedi 17 novembre, de 13 h 30 à 19 h, pour une après-midi mi studieuse mi festive. Des ateliersdébats analyseront le travail réalisé depuis 10 ans et inviteront à imaginer les conseils de quartiers de demain. Wiki Niort et “Fabriqué à Niort – Mémoires ouvrières“ seront présentés et l’association Le Révélateur invitera les participants à immortaliser 10 ans de vie participative avec un photomaton décalé, dont les clichés serviront de base à un spectacle qui clôturera la journée.
Christophe Bernard
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VILLE OUVERTE
ÉCONOMIE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Plus d’infos sur : http://bit.ly/vendeeglobe
Alex Giraud
Benoît Bodineau (à gauche) et Jean-Bernard Le Boucher (à droite).
AU TAQUET POUR GAGNER
DEUX BATEAUX SPONSORISÉS PAR DEUX ENTREPRISES PHARES DU BASSIN D’EMPLOI NIORTAIS PRENDRONT LE DÉPART DU VENDÉE GLOBE 2012. ENTRETIEN AVEC JEAN-BERNARD LE BOUCHER (DIRECTEUR DU PROGRAMME MACIF 60) ET BENOÎT BODINEAU (DIRECTEUR COMMUNICATION POUJOULAT).
VIVRE À NIORT. PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS.
Benoît Bodineau (Poujoulat). Les projets Macif et Poujoulat font partie des beaux projets malgré nos différences. Gagner ne nous fait pas peur. On espère être au moins sur le podium. Mais avant, il faut finir la course car beaucoup de bateaux n’atteignent pas l’arrivée. Jean-Bernard Le Boucher (Macif). Le Vendée Globe est une course mythique et c’est déjà une vraie performance de rallier l’arrivée. Mais je ne cacherai pas que nous avons, nous aussi, des ambitions de podium.
POURQUOI LE CHOIX DE LA COURSE AU LARGE ?
BB. Avec la course au large, on est sur des valeurs d’engagement, de performance, de solidarité qui nous sont chères. L’entreprise était à la recherche d’un levier pour porter la marque auprès du grand public, développer une relation différente avec nos clients et créer un projet fédérateur pour nos 1 400 salariés.
JBLB. La Macif est parmi les leaders en assurance navigation de plaisance et est engagé depuis plus de 40 ans dans la prévention des risques en mer, formation à la navigation et à la sécurité, course au large... Nous sommes également partenaire de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). L’image de la voile, auprès du public, est synonyme des valeurs fortes de performances, de dépassement de soi, de solidarité, d’aventure. L’éthique de notre entreprise est très proche de celle de la course au large.
ON PARLE ICI DE SPONSORING OU DE MÉCÉNAT ?
BB. De sponsoring en ce qui nous concerne. Nous utilisons clairement ce qui se passe au travers des courses pour le convertir en notoriété, au service du développement de l’entreprise. La relation que nous développons avec nos clients via cette opération est génératrice de business, on ne s’en cache pas.
JBLB. Sponsoring ou mécénat, ce sont des investissements qui doivent profiter à la marque et remporter l’adhésion des sociétaires et des collaborateurs. Il s’agit de leur montrer le dynamisme et la performance de la Macif.
AIDEZ-VOUS D’AUTRES SPORTS, D’AUTRES SPORTIFS ?
BB. Oui, on est avec les Chamois niortais dans un partenariat historique. On soutient le club d’athlétisme FCVO, en région parisienne, où on a deux athlètes, Véronique Mang, qui était aux JO de Londres sur le 100 m féminin et Lucie Auffret, marcheuse et salariée de l’entreprise. Ainsi que Yohan Fleury en funboard, la niortaise Laura Phily en ski nautique et Jérome Grosset-Janin en rallye-cross. Par ailleurs, on accompagne l’association humanitaire “Planète enfants“ qui lutte contre la traite des femmes au Népal et en Inde.
JBLB. En dehors du programme voile, nos établissements régionaux peuvent soutenir des initiatives locales. Nous sommes aussi présents auprès des Chamois niortais. Nous apportons également notre soutien à des structures d’aide à l’économie sociale et à la solidarité, qui vont travailler tantôt dans le recyclage, tantôt dans l’accompagnement de personnes en situation de handicap.
QUEL BUDGET VOS ENTREPRISES CONSACRENTELLES AUX ACTIONS DE SPONSORING ?
BB. Je peux vous dire que Poujoulat consacre 1% de son chiffre d’affaires au sponsoring, sachant que le CA de l’entreprise a été multiplié par plus de 2 en 10 ans. Notre investissement a évolué tout en restant proportionnel et raisonnable.
JBLB. Le budget Macif 60 équivaut au coût d’une campagne publicitaire TV de deux semaines. Le sponsoring permet de se distinguer dans un environnement publicitaire surchargé et de mettre en avant toutes nos actions dans le domaine de la mer.
QUELQUES CHIFFRES : 2 PROJETS NIORTAIS ; 20 BATEAUX AU DÉPART DU VENDÉE GLOBE ; 50 % DE BATEAUX À L’ARRIVÉE
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VILLE OUVERTE
PRÉVENTION
Gare au monoxyde
Les températures extérieures baissent, il va bientôt être temps d’allumer le chauffage, si ce n’est déjà fait. Opération banale qui peut néanmoins présenter un danger majeur pour la santé. Chaque année en France – selon l’Institut de veille sanitaire – on déplore une centaine de décès par intoxication au monoxyde de carbone. Un gaz pernicieux, incolore et inodore, qui résulte d’une combustion incomplète, quelle que soit l’énergie utilisée pour le chauffage (bois, gaz, fuel…). Ainsi tout le monde est concerné. Les mesures de prévention minimales consistent à faire vérifier l’ensemble de votre installation tous les ans par un professionnel et d’aérer quotidiennement votre logement. Les symptômes de l’intoxication sont : des nausées, maux de tête, confusion.
En cas de soupçon d’intoxication, appeler le 15 (le Samu) ou le 18 (les pompiers).
Plus d’infos sur le site de la ville : http://bit.ly/monoxy
19 LOGEMENTS LIVRÉS
Habitat Sud-Deux-Sèvres vient de livrer au 1er octobre un lotissement de 19 logements locatifs dans le quartier de Sainte-Pezenne, allée Rose Varland près de la route de Coulonges. Ossature bois, panneaux pour l’eau chaude solaire, le lotissement aux normes BBC bénéficie d’une faible consommation d’énergie. Il est composé de quatre T4, treize T3 et deux T2, avec un parking réservé aux résidents et un espace arboré.
SERVICE PUBLIC
Au père de déclarer la naissance
Tout enfant né à Niort doit être déclaré à la mairie dans les trois jours suivant sa naissance. Jusqu’alors, la maternité de l’hôpital se chargeait de cette formalité, en lieu et place des pères comme le prévoit la loi. Mais depuis début septembre, c’est au père que revient cette responsabilité. Ou à défaut, à toute personne ayant assisté à l’accouchement. Trois jours, c’est par exemple, le lundi au plus tard pour un enfant né un mercredi, un jeudi ou un vendredi. “La personnalité juridique naît avec l’acte de naissance” indique la responsable au service étatcivil. C’est cette déclaration qui ouvre des droits. Pour la déclaration de naissance en mairie, il faut présenter un certificat médical d’accouchement. D’autres pièces peuvent être nécessaires, suivant la situation familiale. Si la naissance n’est pas déclarée dans le délai des trois jours fixé par la loi, les parents devront saisir le Tribunal de Grande instance qui rendra un jugement déclaratif tenant lieu d’acte de naissance. Ce qui peut prendre deux à trois mois.
Service état-civil du lundi au vendredi de 9 h à 17 h sauf le premier mardi du mois, de 10 h à 17 h. Tél. 05 49 78 75 36.
Guide de la naissance disponible au centre hospitalier et à l’Hôtel administratif.
Vous pouvez télécharger le guide de la naissance : http://bit.ly/decnaiss
EN BREF
Toussaint // Les cimetières ouverts aux voitures
Afin de permettre aux familles d’entretenir les sépultures à l’approche de la Toussaint, les cimetières Ancien, Cadet, Buhors, Broche et Sablières seront exceptionnellement accessibles aux véhicules. Cette disposition s’étend, cette année, jusqu’à la veille de la Toussaint, le 31 oct. de 8 h 30 à 17 h. Le bureau de la Conser vation des cimetières, rue de Bellune sera, quant à lui, ouvert jeudi 1er novembre, de 8 h à 17 h, pour toute demande de renseignement concernant les inhumations, les crémations, et les démarches administratives tel le renouvellement de concession. ATTENTION - Pas de réunion d’information au crématorium cette année.
Contact : Conservation des cimetières au 05 49 78 73 92.
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VILLE OUVERTE
URGENCE SOCIALE PAR KARL DUQUESNOY
À GRAND FROID LES GRANDS MOYENS
DU 1er NOVEMBRE AU 31 MARS, LES ACTEURS DU TERRAIN SOCIAL SE METTENT EN POSITION “HIVER”. PREMIÈRE MISSION : ALLER AU-DEVANT DE CEUX QUI DORMENT DEHORS.
Maraude. Le mot fait un peu froid dans le dos. Il désigne pourtant une opération de nature à réchauffer les corps et les coeurs. Le 1er novembre, la Croix-Rouge et l’équipe mobile de veille sociale du CCAS remettent en route ces tournées qui vont au devant des gens en situation de très grande précarité, souvent marginalisés au point de ne pas avoir de toit pour la nuit. À pied d’abord, dans l’hypercentre, puis en camion aménagé, les éducateurs de rue sillonnent la ville en binôme. “Des années d’expérience ont aiguisé leur regard, explique Elisabeth Monget du CCAS. Une relation de confiance doit s’établir, une approche de lien social pur, sans contrat d’insertion à signer. On est dans la liberté d’échanges.” Des rendez-vous sont tacitement établis avec les sans abri, souvent des habitués. Les Halles constituent l’un de ces points de jonction. Les parkings font l’objet d’une attention particulière, pour ceux qui dorment dans leur voiture. Outre le lien, primordial, l’assistance consiste à servir une collation chaude, transporter les personnes vers un hébergement de secours et transmettre l’info à l’équipe de jour, moins sujette à l’urgence.
PLAN GRAND FROID
C’est la Croix-Rouge qui assure les sorties des lundis et mardis soir, le CCAS – qui a débuté ses maraudes dès le 17 octobre – prend le relais à partir du mercredi. Elles débutent à 17 h (18 h le week-end) et se terminent à 1 h du matin, ce jusqu’au 31 mars. Notez que ces tournées sont une partie d’un dispositif national appelé “Plan grand froid”, qui fédèrent plusieurs compétences. Il est relayé sur le terrain par les acteurs locaux dont la Ville de Niort et le CCAS, la Croix-Rouge, l’hôpital et l’État via la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Numéro d’appel urgent : le 115, à composer pour alerter les secours.
Plus d’information sur le plan grand froid : http://bit.ly/grandfroid
HÉBERGEMENT D’URGENCE
- 105 avenue Saint-Jean d’Angély, géré par l’association l’Escale-La Colline : 25 places.
- Foyer de la Recouvrance, boulevard de l’Atlantique : 10 places adaptées aux familles.
- Place du Port : 17 places (ouvert quand le niveau II du Plan est déclenché, en cas de température inférieure à - 5°C).
LES MARAUDES EN CHIFFRES
35 KM PARCOURUS PAR SOIRÉE
400 CONTACTS AVEC 140 PERSONNES DIFFÉRENTES DONT 87 % D’HOMMES
ENTRE 20 ET 25 ANS ÂGE MOYEN DES PERSONNES RENCONTRÉES (EN BAISSE PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE)
SOCIAL PAR KD
Une Croix-Rouge sur la pauvreté
L’ÉPICERIE SOCIALE DE LA CROIX-ROUGE OUVRE SES PORTES TOUS LES DÉBUTS DE SEMAINE.
Chaque lundi et mardi matin, nombre de bénéficiaires de l’épicerie sociale de la Croix-Rouge se rassemblent devant le 6 bis rue Rochette. “Le magasin ouvre à 14 h, mais les gens arrivent beaucoup plus tôt, témoigne Annick Daniaud, seule salariée de l’antenne locale. Certes ils espèrent être mieux servis, mais c’est aussi un moment d’échanges.” Toutes les semaines, plus de 630 personnes inscrites font leurs courses ici à prix modiques : “Pour 5 euros, on peut faire ses courses de la semaine pour 2 personnes”, précise Henriette Felon, la présidente. L’approvisionnement des rayons a lieu en deux temps. Le vendredi pour les produits “secs”, auprès de la Banque alimentaire, à Parthenay. Les lundis et mardis dans un supermarché, sous contrat avec la Banque, pour le frais. Chaque jour, les bénévoles préparent aussi un nombre croissant de colis gratuits, destinés à des personnes totalement démunies, souvent des jeunes. Le nombre de bénéficiaires de l’Épicerie est en augmentation : 631 inscrits, 226 familles à ce jour. Ce contact est souvent un premier pas vers les autres actions de la Croix-Rouge.
Rens. : 05 49 24 12 17. Les autres services de la Croix-Rouge sur Vivre-a-niort.com.
Les 23 et 24 novembre // Pensez-y. La collecte pour la Banque alimentaire aura lieu à proximité de vos grandes surfaces.
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VILLE OUVERTE
EMPLOI ET HANDICAP PAR STÉPHANE MAURAN
FRÉDÉRIC, UN TRAVAILLEUR PARMI LES AUTRES
À L’OCCASION DE LA 16e ÉDITION DE LA SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES, DU 12 AU 16 NOVEMBRE, RENCONTRE AVEC FRÉDÉRIC, TRAVAILLEUR HANDICAPÉ AU SEIN DES ATELIERS NIORTAIS.
Derrière ses lunettes, Frédéric Guillemet observe la lourde pièce de ferronnerie qu’il termine. Son oeil affûté détecte une petite irrégularité sur l’un des montants ouvragés. Lime à métaux en main, il entreprend de parfaire son travail, avec application. À 35 ans, Frédéric est l’un des 120 travailleurs pris en charge par les 18 éducateurs techniques spécialisés des “Ateliers niortais”, l’établissement public communal de Niort pour personnes handicapées. Lui qui se dit “un peu lent” reste l’un des piliers de cet ESAT (établissement et services d’aide par le travail, ex CAT) créé en 1991. “Je suis ici depuis 1996. J’ai travaillé dans beaucoup d’entreprises, explique-t-il. Au début quelquefois, les collègues nous regardent. Mais après, ils voient qu’on comprend moins vite qu’eux. Et après, ça se passe bien.”
VERS L’AUTONOMIE
Une bonne intégration que confirme Vincent Martinez, le directeur des Ateliers niortais. “Nous n’avons pas à déplorer de situations d’exclusions rapportées par les travailleurs handicapés. Au contraire, leurs retours sont souvent positifs, en phase d’ailleurs avec la perception qu’en ont les employeurs.” “Notre objectif premier reste d’accompagner les personnes accueillies en secteur protégé vers l’emploi en milieu ordinaire, insiste le directeur de l’ESAT. Pour 2013, nous avons d’ailleurs un projet qui va dans ce sens, poursuit-il. Une dizaine de travailleurs vont tenter une validation des acquis de l’expérience (VAE) de façon à voir leur expertise reconnue sur le marché du travail.” Un pas de plus vers l’autonomie, comme pour Frédéric, qui se plaît comme jamais dans l’entreprise niortaise qui l’emploie actuellement. “Le travail est intéressant et les collègues gentils”, explique-t-il. Un travailleur comme les autres...
LES ATELIERS NIORTAIS : 120 TRAVAILLEURS ; 18 ÉDUCATEURS
De nouvelles stratégies face à la crise
Les Ateliers niortais travaillent avec une vingtaine d’entreprises, à 95 % régionales, dans les secteurs de la sous-traitance (de la papeterie à l’aéronautique), des espaces verts, de la menuiserie, ferronnerie et serrurerie, et en intervention directe dans les entreprises (du bâtiment comme des mutuelles). “Mais, crise oblige, le bouche-à-oreille fonctionne moins bien qu’avant pour convaincre nos partenaires, regrette Vincent Martinez. Nous avons donc dû investir dans la création de plaquettes informatives et dans un site internet (www.epcnph-ateliersniortais.fr).” Une situation qui, “même si elle est en décroissance par rapport à 2010 et 2011”, n’inquiète pas le directeur de l’ESAT car “les résultats commerciaux des Ateliers restent néanmoins excédentaires”.
SOL ANGÉLIQUE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
L’autre monnaie
Non, l’euro n’est pas l’unique monnaie utilisable pour nos achats quotidiens. C’est ce que va exposer et expliquer l’économiste solidaire Philippe Derruder jeudi 22 novembre, au centre Du Guesclin, à l’occasion d’une rencontre organisée par Sol Angélique. Créée en juin 2012, l’association se propose de mettre en place cette monnaie éthique sur le territoire de l’aire urbaine de Niort. Articulée sur les trois piliers du développement durable (social/ sociétal, environnement, économie), la monnaie locale est une alternative destinée à dynamiser l’économie locale et les échanges solidaires. Elle encourage la production et la consommation locales, l’ancrage de l’économie dans son territoire, la création d’emplois et la réduction de notre empreinte écologique. La rencontre avec Philippe Derruder et les débats qui suivront, se dérouleront à l’amphi 2, bâtiment B, du centre Du Guesclin, jeudi 22 novembre, à partir de 18 h 30. Sol Angélique espère ainsi sensibiliser les Niortais et recruter des bénévoles pour l’aider au lancement d’une telle monnaie solidaire. Seize villes de France ont déjà adopté ce système d’échanges, pourquoi pas Niort ?
Contact : Francis Allègre (président de Sol Angélique) au 06 33 36 47 32. Courriel : francis.allegre@sfr.fr
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ENFANCE PAR MARIE-CATHERINE COMÈRE
Écouter, observer, comprendre les oiseaux et la nature.
LE CLUB NATURE À L’ÉCOLE DE GALUCHET
UNE LEÇON DE NATURE TOURNÉE VERS LES OISEAUX. C’EST CE QUE PROPOSE LE GROUPE ORNITHOLOGIQUE DES DEUX-SÈVRES AUX ENFANTS DE 8 À 12 ANS.
“C’est possible de revoir des martinspêcheurs ?”, demande Julian, 11 ans. “Faut être rapide”, répond Adrien, 9 ans. Quelques minutes auparavant, sur le chemin qui mène au marais de Galuchet, Estelle Deniaud, animatrice au Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (GODS), en a aperçu un. Trop vif, l’oiseau a échappé aux autres regards. Ce 29 septembre, Julian, Adrien, Maud, Laly, Martin et Antonin* participent au septième rendez-vous du club nature du GODS. L’initiative remonte à février 2012. “Nous faisions souvent des actions ponctuelles dans les écoles et avons eu envie d’aller plus loin. C’est pourquoi nous avons lancé deux clubs – l’un dans le Niortais, l’autre au Cébron – pour permettre à des enfants de 8 à 12 ans de découvrir la nature à travers les oiseaux”, explique l’animatrice. La rencontre entre les deux clubs est d’ailleurs prévue à Ménigoute pendant le festival du film ornithologique qui se tient ce mois-ci, tandis qu’une nouvelle saison débutera en décembre. Au fil des rendez-vous, les enfants sont devenus incollables en hérons, martinspêcheurs, mésanges à longue queue et autres pics épeiches. Ils ont aussi appris à construire des nichoirs et à manier les jumelles et la longue-vue. Habituellement, les observations se déroulent sur le site de la ferme de Chey.
LES CRIS DES MÉSANGES
Changement de décor ce jour-là : le club s’est retrouvé à Galuchet, petit coin de nature maraîchine cher au GODS. L’occasion pour l’animatrice de faire comprendre aux enfants le rôle de cette zone humide et la nécessité de la préserver. Éponge dans une main, maquette dans l’autre, elle leur montre comment le marais filtre et absorbe l’eau. Chaque pas invite à de nouvelles découvertes. “Vous avez entendu ce « ti-ti-tit » ?, remarque Estelle Deniaud. Ce sont les cris de contact des mésanges à longue queue. Elles sont toujours en groupe.” Difficile de les distinguer dans les arbres. L’animatrice sort alors de son sac à dos l’encyclopédie des oiseaux. “Ah, oui, on en a déjà vu !”, s’exclame l’assistance, emballée par cette leçon de nature.
*Manquaient ce jour-là Coline, Eloïse et Lola, qui ont suivi les autres sorties du club.
Renseignements sur les clubs nature (12 enfants maximum, à partir de décembre) auprès du GODS, tél. 05 49 09 24 49 ou par courriel estelle@ornitho79.org
JEUNESSE PAR MCC
La saison des IAQueurs
28septembre 2012 : un “attentat d’impro” frappe le lycée horticole. Il n’y a pas lieu de paniquer. “Votre vie n’est pas en danger, mais elle peut en être changée”, rassure l’arbitre. Sifflet à portée de lèvres, il énonce le sujet : “Vent violent”, 3 minutes, top chrono ! Sur le tapis-aire de jeu disposé en un éclair au milieu du self de l’établissement, Mona, Léa, Marc et Quentin improvisent une scène de tempête. Le vent souffle très fort et on s’y croirait !
ATELIERS D’IMPRO
Ces quatre lycéens sont des “IAQueurs” : ils participent aux Impros ados quartiers (IAQ), projet autour de l’improvisation théâtrale initié par Aline & Cie en 2008, avec pour principaux partenaires les lycées, les centres socioculturels et la Ville. L’attentat d’impro, qui a ensuite frappé le lycée professionnel Thomas-Jean Main, visait à faire découvrir ces ateliers, tout en donnant le coup d’envoi de la quatrième saison. “L’an dernier, les ateliers, qui ont eu lieu une fois par semaine à Jean-Macé, la Venise-Verte et Gaston- Barré, ont réuni une trentaine de jeunes de 15 à 20 ans”, remarque Nicolas Beauvillain, comédien d’Aline & Cie. Parmi eux, Mona et Léa, aujourd’hui en terminale à la Venise- Verte : “Nous faisions déjà du théâtre. Avec l’impro, on est dans la spontanéité et ça nous aide pour le théâtre, mais aussi dans la vie !”
Début avril, tous les IAQueurs, anciens et nouveaux, se retrouveront lors d’un match final. En attendant, la dynamique est lancée, puisque Saint-Maixent et Poitiers sont aussi devenus le théâtre d’ateliers d’impro ados.
Il est toujours possible de s’inscrire. Renseignements auprès des animateurs culturels des différents lycées.
Des lycéens accros à l’impro.
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REGARD SUR
RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE : LES HABITANTS D’ABORD
LE PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE – PRUS – ENTRE DANS SA DERNIÈRE PHASE. À LA TOUR-CHABOT-GAVACHERIE ET AU CLOU-BOUCHET, LE CADRE DE VIE S’EMBELLIT. AVEC LA PARTICIPATION DES HABITANTS, LES QUARTIERS S’ANIMENT. 80 % DES OPÉRATIONS DE CE VASTE PROGRAMME DÉMARRÉ EN 2007 SONT LANCÉES. AU TOTAL, PLUS DE 100 MILLIONS D’EUROS SONT INVESTIS PAR LA VILLE, L’ÉTAT, HABITAT SUD-DEUX-SÈVRES ET LEURS PARTENAIRES. LE POINT SUR LES TRANSFORMATIONS EN COURS.
Dossier : Véronique Duval
Plus d’information sur la rénovation urbaine et sociale : http://bit.ly/renourb
Alex Giraud
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REGARD SUR
AU SERVICE DES HABITANTS
LES SERVICES PUBLICS ET LES COMMERCES AU COEUR DES QUARTIERS
DES COMMERCES ET SERVICES PRÈS DE CHEZ SOI
Place Jacques-Cartier, les travaux pour l’installation d’un pôle de commerces et de services démarrent. À côté de la boulangerie s’implantera le bar-tabac-presse des Cités, actuellement rue de la Gavacherie, qui bénéficiera aussi d’un logement de fonction. Le bureau de poste de la Tour-Chabot le rejoindra et sera équipé d’un distributeur de billets, un service souhaité par les habitants alentour. La Coop s’installera aussi sur place. Entre le bar et le bureau de poste, un espace commercial de 60 m2 reste encore à affecter. La Semie, maître d’ouvrage du projet, travaille à la commercialisation de ce local avec la CAN. L’ensemble occupe une surface de près de 500 m2 et le budget s’élève à plus de 800 000 euros. La fin des travaux est prévue pour le second semestre 2013.
UN ESPACE DÉDIÉ AU MARCHÉ
D’ici 2014, la devanture des commerces et la place auront été aménagées, avec un espace dédié au marché du vendredi. Dans le quartier du Clou-Bouchet, les travaux pour deux projets de services publics démarreront en 2013 : la halte garderie emménagera rue Siegfried au 1er trimestre 2014. Sur un espace de 200 m2, elle offrira 20 places – au lieu de 12 – et sera aux nouvelles normes BBC. Et l’antenne médico-sociale du conseil général, actuellement située rue François Viète aura ses locaux face au centre commercial. Elle proposera les services d’une puéricultrice, d’un médecin PMI et d’une assistante sociale.
Le local jeune s’est ouvert en 2010 dans l’ancienne mairie annexe de la Tour-Chabot.
Alex Giraud
TROIS ÉCOLES POUR PLUS DE 630 ÉLÈVES
JEAN-ZAY BIENTÔT TERMINÉE
Lundi 12 novembre, les 124 enfants de maternelle de l’école Jean-Zay feront leur première rentrée dans leur tout nouveau bâtiment. Il ne restera alors que quelques travaux d’adaptation à réaliser dans les locaux de la nouvelle école élémentaire qu’ils occupaient. En janvier, les 156 élèves d’élémentaire entreront à leur tour dans leur école toute neuve. Ce sera la conclusion d’un chantier de 8,7 millions d’euros TTC.
NOUVEAUX AMÉNAGEMENTS À ERNEST-PÉROCHON
Les 143 élèves de l’école Ernest-Pérochon l’ont vu s’embellir encore depuis sa rénovation, avec ses fresques, son parvis qui sécurise l’accès à la maternelle et des stationnements aménagés.
SÉCURITÉ ASSURÉE À ÉMILE-ZOLA
Depuis 2009, les 213 écoliers d’Emile-Zola bénéficient eux aussi d’un parvis sécurisé avec un accès pour les bus scolaires.
N.B. les effectifs d’élèves sont ceux de la rentrée 2012.
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REGARD SUR
CADRE DE VIE
UN HABITAT DE QUALITÉ ET DES ESPACES PUBLICS ACCUEILLANTS, TELS SONT LES OBJECTIFS DES OPÉRATIONS EN COURS.
TRANSFORMER LES ESPACES PUBLICS
Au coeur du Clou-Bouchet, la place Auzanneau et la rue Siegfried sont en chantier. Les travaux engagés en mai dernier se termineront au printemps prochain, avec la replantation des arbres place Auzanneau. En famille, entre amis, chacun pourra utiliser les tables et des barbecues pour pique-niquer, à proximité de jeux pour enfants et d’un terrain de pétanque. Les mains vertes du quartier cultiveront leurs jardins partagés et sur la vaste pelouse, un espace est prévu pour accueillir le chapiteau municipal. Francis Guillemet, directeur du Projet de rénovation urbaine et sociale, souligne l’ampleur des transformations en cours : “Ces opérations programmées dans les deux quartiers jusqu’en 2014 représentent un budget de 13 millions d’euros. Nous aurons des livraisons partielles en 2013. Une autre tranche de travaux démarrera en juin : la place Joseph-Cugnot réunira les activités sportives et les animations du quartier : avec un terrain de sports comme le microsite installé à l’ouest du quartier, une scène et un espace paysager à côté du restaurant le Square.” Cette place sera achevée début 2014. À la Tour-Chabot-Gavacherie, l’entrée du groupe scolaire Pérochon a été mise en valeur et sécurisée l’été dernier. Sur cette partie du quartier, les habitants ont souhaité que l’allée Édith-Piaf reste piétonne. Un cheminement supplémentaire sera créé pour relier les écoles élémentaires et maternelles. Une aire de jeux verra le jour au printemps, au milieu de plantations.
La place Auzanneau sera livrée en mars.
Phytolab
DES LOGEMENTS PLUS CONFORTABLES ET MIEUX ISOLÉS
Habitat Sud-Deux-Sèvres réhabilite actuellement deux bâtiments phares de la rue Siegfried, derrière la mairie annexe. Outre la peinture des façades et la réfection des balcons ainsi que des parties communes, cette opération comprend aussi l’amélioration du confort des logements et en particulier leur isolation thermique et phonique. La fin des travaux est prévue au premier trimestre 2013. À suivre, la réhabilitation des immeubles 2 à 8 Fizeau et 2 à 6 et 8 Le Verrier
Les habitants sont passés d’une anxiété à une impatience
ROBIN DEGRÉMONT, DU PRUS.
Les futurs logements privés à la Tour-Chabot.
Bouygues immobilier
FACILITER L’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ
Le mois prochain, les anciens logements d’instituteurs de l’école Pérochon auront disparu. À leur place s’élèvera bientôt un ensemble de petits bâtiments neufs, aux normes thermiques BBC*. En bordure du parc de la Tour-Chabot, sept appartements seront proposés à des acquéreurs aux ressources modestes qui veulent devenir propriétaires. À des prix étudiés : 81 000 euros pour un T2, 118 000 euros pour un T3. De l’autre côté du boulevard de l’Atlantique, près du lycée de la Venise-Verte, 31 maisons et 22 appartements, également BBC vont aussi être construits sur deux parcelles. Les prix vont de 75 000 euros pour un T2 à 140 000 euros pour une maison T4 avec garage. Ce programme d’habitat privé prévu par le PRUS est destiné à faciliter l’accession sociale à la propriété. Dans ce but, la Ville a cédé les terrains pour l’euro symbolique au maître d’ouvrage, Bouygues immobilier. Lequel doit respecter plusieurs obligations en échange de subventions versées par la Ville et par l’Agence nationale de rénovation urbaine. Les acheteurs potentiels peuvent déjà se renseigner par téléphone ou par courriel en attendant l’ouverture prochaine d’un bureau de vente rue Bonnevay.
*Bâtiment basse consommation.
Numéro Azur (appel au prix d’une communication locale) : 0 810 002 575. Courriel : bouygues-immobilier.com
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REGARD SUR
TROIS QUESTIONS À JOSIANE MÉTAYER
Adjointe au maire déléguée au logement social et au projet de rénovation urbaine et sociale.
Bruno Derbord
VIVRE À NIORT. OÙ EN EST-ON AUJOURD’HUI ?
Josiane Métayer. Nous sommes entrés dans la dernière ligne droite du Projet de rénovation urbaine et sociale. La première étape, axée sur le logement et le relogement, a été très bien menée par Habitat Sud Deux-Sèvres. Nous sommes aujourd’hui dans une phase d’aménagement des espaces publics. À la Tour-Chabot, le parc a été redessiné, le local jeune ouvert. La place Louis-Jouvet et les abords des écoles seront finis ce mois-ci. À la Gavacherie, le quartier s’ouvre sur la ville. Les cheminements ont été étudiés de façon à ce que les habitants puissent se déplacer à pied vers les commerces qui s’installeront place Jacques-Cartier. Et un escalier permettra de descendre du coteau vers la Sèvre. Au Clou-Bouchet, la place Auzanneau et la place Cugnot structurent le quartier. La première deviendra en 2013 un véritable lieu de vie tout en gardant son côté nature. La seconde sera tournée vers le sport et l’animation. Cette réalisation se fait en lien avec les associations du quartier et Habitat jeunes.
DANS LE PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE, COMMENT L’ASPECT SOCIAL EST-IL PRIS EN COMPTE ?
Josiane Métayer. En France, 66 % de la population peut prétendre au logement social, c’est-à-dire à loyer modéré. Dans ces quartiers où la majeure partie des habitants vit en logement social, il est important que le cadre de vie soit agréable, ouvert sur la nature. Pour chaque aménagement d’îlot ou de place, nous avons plusieurs fois rencontré les habitants, pour les associer au mieux à ces transformations. Ces quartiers s’enjolivent et comptent beaucoup de services publics. Le futur pôle enfance, la halte garderie sont destinés à tous les Niortais. De même, nous souhaitons que tous bénéficient des améliorations des espaces publics. Il n’est pas nécessaire d’habiter le quartier pour avoir plaisir à se promener dans le parc de la Tour- Chabot. Aujourd’hui, le volet habitat privé qui se met en place doit permettre l’accession sociale à la propriété.
QU’EN EST-IL DE L’IMPLICATION DES HABITANTS DANS LEUR QUARTIER ?
Josiane Métayer. Les centres socioculturels travaillent en relation avec les associations, les écoles, les conseils de quartier. Avec le PRUS sont nés des associations comme Avec ou des groupes d’habitants comme les Jardins partagés (ndlr lire p.15). À la Gavacherie, un ensemble culturel avec les compagnies la Chaloupe, Cirque en scène et l’espace chapiteau* se trouve à proximité du pôle enfance et de la maison de retraite : cela forme un tout. Notre pari est celui de la mixité sociale et générationnelle. Place Jacques-Cartier, le pôle commercial offrira des services pour la vie quotidienne. Enfin, n’oublions pas les transports, qui vont s’améliorer au Clou- Bouchet après la construction à partir de 2013 de la voie réservée aux bus, rue Siegfried et boulevard de l’Atlantique, pour relier la gare. Dans le PRUS, tous les partenaires sont présents, nous avançons tous dans le même sens pour satisfaire à la fois les signataires et les habitants.
*ndlr : Ces associations ont provisoirement déménagé en raison de travaux sur le bâtiment qui les héberge.
Nous souhaitons que tous les Niortais bénéficient des améliorations dans ces quartiers.
EMPLOI ET ÉCONOMIE
DES EMPLOIS POUR EMBELLIR SON QUARTIER
Ce travail ça améliore le quotidien et embellit le quartier
SERGE, MAÇON À LA MIPE.
Serge habite le quartier de la Tour-Chabot-Gavacherie. Avec Patrick, Laurent, Yolaine et les autres, il a construit le muret de pierre qui agrémente le parvis neuf de l’école maternelle Pérochon. Une fois les dalles posées, ce bel arc de cercle sera bien pratique pour s’asseoir en attendant la sonnerie. Avec la pose d’une clôture et d’autres murets, ce travail a été confié à la Mipe, association niortaise de chantiers d’insertion. La plupart des 24 salariés embauchés vivent dans les quartiers concernés par le PRUS. Ce chantier sera suivi de plusieurs autres, notamment celui de l’aménagement de la place Auzanneau au Clou-Bouchet. Les salariés, qui pour certains découvrent le travail de maçonnerie, sont encadrés par Dominique Orry. La directrice de la Mipe, Marie Moreau, souligne fièrement que ces réalisations sont jugées “d’une excellente facture” par les architectes. L’association investit pour que cette expérience favorise l’accès à un emploi durable, avec des formations à la conduite d’engins ou sur l’échafaudage. Pour leur part, les entreprises retenues – plus d’une centaine – doivent de leur côté respecter la clause d’insertion prévue dans chaque marché. Une partie des emplois est réservée aux habitants des quartiers demandeurs d’emploi de longue durée. 155 personnes ont été ainsi employées pour des missions de un à six mois depuis fin 2007. 45 % sont des jeunes sans qualification ou sans expérience professionnelle.
Les salariés de la Mipe ont réalisé le muret devant l’école Pérochon.
Bruno Derbord
61 000 HEURES D’INSERTION PRÉVUES DANS LE PRUS
52 000 HEURES RÉALISÉES À CE JOUR
103 ENTREPRISES TRAVAILLENT SUR LE PRUS
91 SONT DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES.
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REGARD SUR
DES PROJETS PARTAGÉS
TROIS EXEMPLES DE RÉALISATIONS SOUTENUES PAR LE CONTRAT URBAIN DE COHÉSION SOCIALE.
COULEURS CAFÉ, ON Y VIENT
Danila Brossard, présidente de l’association vivre ensemble au Clou-Bouchet (Avec), est tout sourire : Couleurs café, la laverie associative, ouvre enfin ses portes ce mois-ci au 28 bis rue Joseph-Cugnot. Le lieu répond autant à un besoin de service exprimé par les habitants – une laverie pour le linge de maison – qu’à un souhait de convivialité, où discuter autour d’un verre. Au rez-de-chaussée, on entre dans une pièceaccueil lante, à côté de la salle des machines : deux lave-linge de 15 et 8 kilos et deux sèchelinge de 14 et 9 kilos. Plus une table à repasser et une centrale vapeur. Le tout accessible aux adhérents à des prix très abordables. Les bureaux de l’association sont à l’étage. Une salarié, Nathalie Legardinier et des bénévoles accueillent les arrivants, les mardis et jeudis après-midi de 14 h à 17 h et le vendredi de 11 h à 14 h. “Tout le monde est bienvenu pour apporter de l’aide“, assure la présidente. Les associations pourront aussi avoir accès à cette laverie. Ce projet est né dans la foulée des premières réunions de concertation qui ont vu la création de l’association Avec et l’ouverture de l’aire de jeux à l’îlot Le Verrier.
> Cette laverie associative est soutenue par la Ville, la CAN, le CCAS, l’État pour l’emploi aidé et des partenaires privés tel ERDF.
Damila Brossard, de l’association Avec.
Bruno Derbord
CULTIVER ENSEMBLE SON JARDIN
Rue de pierre, le jardin partagé a revêtu ses couleurs d’automne. Les feuilles rouges du ricin dominent les plantations de courges. Les dernières tomates voisinent avec les tournesols. “On travaille sur les associations de légumes et de fleurs” indique Morgane Gaubin, animatrice du jardin avec Alexandra. La pluie qui vient d’arroser le sol réjouit Patrice. Avec Bertrand, Chantal, Patrick et Bertrand, il fait partie des jardiniers les plus assidus. “Je travaillais aux Espaces verts, avant, confie Marie-Claude. Je suis contente de venir au jardin.” “Ici, dit Morgane, on cultive d’abord la convivialité”. Chaque mois, les récoltes donnent lieu à un repas préparé avec l’atelier cuisine de la maison de quartier du Clou-Bouchet. Depuis cet été, un nouveau règlement régit ce petit coin de verdure, qui se verra bientôt transplanté place Raoul Auzanneau. La parcelle est cultivée collectivement. Des liens sont établis avec les jardins solidaires du quai de Belle-île. Des structures comme la crèche du quartier, le centre de loisirs et les écoles sont invitées à participer à la vie du jardin.
Ouvert les mercredis de 14 h à 18 h et les vendredis de 9 h à 12 h, y compris pendant les vacances scolaires.
Bruno Derbord
Le but, c’est pas de déposer son linge et de partir. On entre, on s’assoit, un boit un verre, on discute.
DANILA BROSSARD, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION AVEC.
CONSTRUIRE UN GÉANT EN OSIER
Connaissez-vous la nouvelle ? Cet automne, un géant va naître dans les quartiers du Clou-Bouchet et de la Tour-Chabot-Gavacherie. Ce sont les habitants eux-mêmes qui vont le construire et lui donner vie. Ils seront aidés par des artistes, tous invités par le Centre national des arts de la rue. Ceux de la compagnie poitevine l’Homme debout aiment beaucoup les géants. Ils en ont déjà invité un à Niort, il y a un an. Dans chaque quartier, ils animent ce moisci des ateliers de construction ouvert à tous. Pour les trouver, suivez les pas de géant... Cet être d’osier aura besoin d’une histoire, de souvenirs. Nous sommes invités à lui en donner avec la Caravane des mots du théâtre de la Chaloupe et avec les ateliers d’écriture de la compagnie rochelaise la Baleine Cargo. Le futur être d’osier devrait faire sa première sortie en décembre, au cours d’une grande fête, avant de vivre d’autres aventures dans les années à venir.
Renseignements au Cnar : contact@usines-boinot.fr et dans les maisons de quartier du Clou-Bouchet, tél. 05 49 79 03 05 et de la Tour-Chabot, tél. 05 49 79 16 09.
Ici, on cultive d’abord la convivialité. Les récoltes sont secondaires.
MORGANE GAUBIN, ANIMATRICE DU JARDIN PARTAGÉ.
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PAROLES D’ÉLUS
ÉQUIPE NIORT SOLIDARITÉ CAPITALE
LES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
LES ÉLUS COMMUNISTES ET APPARENTÉS
LES ÉLUS NON-ENCARTÉS ET RADICAUX
EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
À VIVRE ET À AIMER
Bientôt 5 ans que la majorité travaille à l’amélioration du quotidien et à préparer l’avenir. Malgré les temps obscurs d’un gouvernement de droite bling-bling teintée de strass, de paillettes et d’orgueil, nous avons gardé le cap.
Nous nous sommes battus pour défendre et renforcer l’économie locale et ce malgré les départs passés et présents de grands noms dans un contexte de crise sans précédent. Ici c’est “moins pire” comme on dit, des investisseurs sont revenus et arrivent dans le centreville ou à proximité. Des projets comme Niort Terminal ou la vallée Guyot anticipent et préparent la dynamique économique et urbaine de demain. En attendant, de nouveaux commerces s’installent, les changements en cours séduisant chaque jour un peu plus. Niort attire de nouveau investisseurs, n’en déplaise aux mauvais coucheurs terrés entre Niort et Paris.
Pour autant, avons-nous dévié de notre route ? Avons-nous renié nos principes, nos idéaux ? Nous nous sommes présentés unis, de gauche, avec pour emblème la solidarité. Niort Solidarité Capitale, un lien maintenu et activé dans toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre : action et lien social, culture, sport, cadre de vie, habitat, activité économique, développement durable... Si les temps sont durs, les quatre budgets votés par la majorité ont été offensifs et cohérents, faisant appel à tous pour le bien de tous. Les dépenses d’investissement ont permis de transformer le centre et les quartiers. Les équipements, rénovés ou nouveaux, font aujourd’hui rayonner Niort, comme tout récemment l’Acclameur, autant qu’ils assurent des services de proximité comme le futur pôle enfance. Les dépenses de fonctionnement, en particulier les subventions aux associations, dont celles versées au CCAS et aux CSC, ont permis de renforcer les liens de solidarité.
Aurions-nous pu faire mieux ? C’est une question que nous n’évitons pas, que les Niortais posent régulièrement. À eux de juger car aucun ne peut s’enorgueillir de quoi que ce soit quand un pan entier de nos concitoyens reste dans le besoin. Oui nous avons fait des choix, parfois difficiles, parfois risqués, mais au final utiles pour le bien-être du plus grand nombre et, nous le pensons, de tous en choisissant principalement de centrer les politiques publiques sur les prérogatives de la ville. Niort, ville par nature !
La ville, facteur clef du développement économique. Encore fallait-il travailler à révéler la ville à elle-même. Ça aura été et ce sera le sens profond des politiques que nous conduisons : urbaine, culturelle, sociale et environnementale. Il reste beaucoup à faire certainement, mais la fronde qu’a provoquée en réaction le reportage de France 2 aura montré l’attachement des habitants à cette approche nouvelle de la ville.
Alors, si certains continuent encore à chercher ce qui démarque la gauche de la droite, comparons ! Notre bilan correspond au un projet de ville annoncé, un projet de gauche, assumé et sincère. À droite, qu‘ont-ils proposé depuis le début du mandat ? Vous ne trouverez rien !
Aucune perspective, aucune contre-proposition, rien en 5 ans. En revanche, le dénigrement systématique de l’action municipale. Habituel direz-vous ? Certes, mais cette mauvaise foi accablante va jusqu’à la dégradation volontaire de l’image de la ville, principaux leitmotivs d’une opposition à bout de souffle et emprunte de souffre. Les néo-conservateurs, néo-convertis et néo-donneurs de leçons enterrent Niort, se délectant de leurs propos tout en n’offrant aucun projet alternatif, répétant que ça va mal en espérant engranger des voix tel Knock appâtant le chaland avec des consultations gratuites. Laissons les râleurs râler. Nous préférons remercier et continuer à soutenir toutes celles et ceux qui s’engagent depuis des années pour transformer Niort et construire la ville de demain : citoyens anonymes, militants et responsables d’associations, entrepreneurs, coopérateurs, mutualistes, artistes,…
Beaucoup reste à faire avec réalisme et envie. Faire et partager la ville. Il est vain de promettre à tour de bras pour se faire bien voir. Il faut vivre la ville, participer à ses instances associatives, aider ses relais bénévoles, partager ses soirées, parcourir ses quartiers. Il faut aimer ses habitants et leur initiatives, comprendre les aînés, apprendre aux enfants. Pour cela, il faut faire de la politique pour autrui, pas pour soi. Pour cela, il faut encore vouloir participer à toutes les aventures humaines que les Niortais proposent. Ce n’est pas l’attentisme qui prépare les générations futures, c’est le volontarisme et l’audace. La ville se redresse malgré tous les crochepieds car elle se peuple d’accroche-coeurs et de fierté.
L’OPPOSITION NIORTAISE
À RIRE OU À PLEURER
Depuis 2008, les mauvaises nouvelles économiques pour Niort se sont inlassablement répétées : CAMIF, Siglaver, Crédit agricole, Banque de France, départ de la Sécu, de la CCI, de la MSA, etc. Du coup, Geneviève Gaillard regrette moins qu’à ses débuts “l’héritage” de ses prédécesseurs. Hier, elle voulait tout arrêter puis, faute de vision, elle a tout continué. Certes, elle en a modifié les plans à très grand frais : la vanité a un coût et la majorité municipale n’en manque pas. Mais, que lui importe, elle a tenté de trouver dans le bruit des marteaux piqueurs, des pelleteuses et aujourd’hui des nouvelles scènes, un bruit plus fort encore pour réduire au silence le cri de tous les oubliés de la fête municipale. Des Niortais pleurent, mais Geneviève et les siens n’ont jamais autant ri. Bien sûr, à force d’approximations, d’hésitations, de corrections, la “fête” de Geneviève Gaillard a un prix qui gonfle chaque année de plusieurs dizaines de millions d’euros. Mais peu lui importe car Geneviève Gaillard et les siens vivent à crédit et installent Niort dans la dépendance des banques et des aléas économiques. Les dettes s’amoncellent mais pour l’essentiel sont reportées vers les successeurs et les Niortais d’après. Pour Geneviève et les siens, la fête continue... encore un peu. Le mandat de Geneviève Gaillard touche à sa fin. Le bilan économique est plus que piteux. À l’heure de la crise, on aurait pu espérer plus de volontarisme. On a rien vu. Geneviève et les siens ont choisi d’en rire… encore un peu.
Marc Thébault, Jacqueline Lefebvre, Élisabeth Beauvais, Jérôme Baloge, Rose-Marie Nieto.
LES DÉMOCRATES SOCIAUX NIORTAIS
LES HABITANTS D’ABORD, UNE PRIORITÉ PARTAGÉE !
L’ORU que l’équipe d’Alain Baudin a lancée en 2007, sur les quartiers Clou-Bouchet, Tour-Chabot-Gavacherie, comprenait : des rénovations d’appartements, des démolitions d’immeubles vétustes avec des constructions de maisons individuelles et de semi-collectifs dans plusieurs quartiers de Niort. Ce projet de 98 millions sur 5 ans que la précédente municipalité a défendu au plus haut niveau pour son acceptation a rassemblé une dizaine de partenaires financiers. La contribution de la ville de 19 millions a permis notamment de concrétiser un pôle enfance, de reconstruire et rénover des écoles (Jean-Zay, Émile-Zola et Ernest-Pérochon), des rues, des places et de nombreux espaces verts... 5 ans après, nous nous félicitons de la poursuite de ce beau projet qui rénove et transforme ces quartiers pour améliorer la qualité de vie et faire tomber les barrières de l’isolement. Sur le même sujet, l’OPAH-RU (programme de réhabilitation et d’amélioration de l’habitat et d’espaces publics en coeur de ville lancé aussi en 2007) avait pour objectifs la mise en valeur de notre patrimoine et la rénovation de 500 logements sur 5 ans pour enrayer la dégradation du bâti et mettre sur le marché des logements décents. Si aujourd’hui, nous constatons un progrès dans les rues piétonnes, nous déplorons beaucoup trop d’habitations indignes dans le reste du périmètre du projet.
Le GDSNiortais : A. Baudin, E. Colas, G. Juin, M. Pailley, S. Rimbaud
EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT
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RENCONTRE
RETROUVER LE FIL DE SON HISTOIRE
PAR KARL DUQUESNOY
Jour d’entraînement au centre régional de tennis de table. Pascal Pereira-Leal arbore la tenue bleue de l’Equipe de France : l’image est maîtrisée. Il se plie en pro au jeu de l’interview et des photos. Depuis sa médaille de bronze obtenue aux Jeux Paralympiques de Londres début septembre, il est devenu un exemple. Mais il reste cool, il assure : ”T’as vu ? J’ai réussi à placer un « tout à fait Patrick »”, s’amuse-t-il en faisant référence à un entretien avec Patrick Montel de la télé. Le 16 septembre, il était reçu en grande pompe à l’Elysée. Ce mois-ci, il pourrait donner le coup d’envoi d’un match de foot au stade Vélodrome à Marseille, alors que son coeur bat pour le PSG. Mais il connaît les priorités et profite de chaque tribune pour faire parler de LA cause : le sport adapté.
Pascal Pereira-Leal a débuté sa carrière internationale voici trois ans à peine. S’il s’agissait d’un scénario hollywoodien, on dirait de l’histoire qu’elle est un peu trop belle pour être crédible. Le parcours du champion est classique dans sa première partie. Il découvre le ping-pong par hasard à l’âge de 9 ans, s’avère doué, est repéré par un gros club, Beauchamp, gravit les échelons jusqu’à obtenir deux titres de champion de France par équipe en 1996 et 1997. C’est un espoir du ping français valide. Mais déjà, insidieuse, la maladie fait son chemin et va méchamment brouiller la piste. “Au début nous mettions ça sur le compte de l’âge, du mal-être de l’adolescence”, se souvient Anny, la maman. De lourdes portes intérieures se referment sur ce garçon taiseux. Les médecins mettent du temps à diagnostiquer une psychose aiguë, des bouffées délirantes. “J’entendais des voix”, témoigne Pascal. Difficile d’imaginer l’enfer. À l’âge de 17 ans, il doit être hospitalisé. Cinq années de trou blanc, pendant lesquelles, comme un lien avec la réalité, le tennis de table restera présent. “Dès qu’il pouvait sortir, il demandait à son père de l’emmener dans une salle pour jouer.”
Fatigués, aspirant à ouvrir une nouvelle page de la vie de leur fils, Anny et Agostinho Pereira-Leal quittent la région parisienne et s’installent en Charente-Maritime. Le suivi psychiatrique de Pascal est confié à l’hôpital local. Le jeune homme va mieux. Il peut renouer avec son sport favori, en club, à Royan. Il pratique en valide, le handisport n’est pas encore entré dans sa vie. C’est d’ici, au cours d’un tournoi régional, qu’il est repéré par les limiers niortais du club Art et Sport : Jean Pillet, le président et Jean Mallard l’entraîneur de la section tennis de table. Et ce “bien avant de connaître la maladie de Pascal”, souligne Anny. Ils pensent à lui pour leur équipe de National 3. “Ici, il s’est senti en confiance”. Sentiment ô combien important pour ce jeune homme hypersensible. L’histoire d’amitié et de respect va déboucher sur une aventure immense. Ils persuadent Pascal de tenter en parallèle l’aventure du sport adapté. Le club sait de quoi il parle. Voici quelques années, il a accompagné Jean-Philippe Robin vers les sommets de l’Olympe en tennis de table fauteuil (lire VAN n° 191).
Ainsi Pascal a retrouvé le fil de son histoire. Il habite avec Sophie, sa compagne, fait le trajet chaque semaine en voiture pour venir s’entraîner à Niort et lorgne déjà sur les Jeux de 2016 à Rio.
Dès qu’il pouvait sortir, il demandait à son père de l’emmener dans une salle pour jouer
PASCAL PEREIRALEAL
5 novembre 1982 Naît à Ermont (Val d’Oise)
1994 Intègre le club de tennis de table de Beauchamp
1999 Doit être hospitalisé en psychiatrie
2005 S’installe près de Royan. Renoue avec la compétition.
2010 Découvre l’AS Niort puis le sport adapté.
3 septembre 2012 Médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Londres.
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ATELIERS D’ARTISTES PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
DANS L’INTIMITÉ DES ARTISTES
LES ARTISTES NIORTAIS OUVRENT LEURS ATELIERS AU PUBLIC À LA FIN DU MOIS. UN BEAU PRÉTEXTE À UNE BALADE DES ARTS DANS LA VILLE.
Suivez ce pictogramme : il désigne les ateliers ouverts à la visite.
C’est un saint des saints, un lieu intime et mystérieux dans lequel le visiteur n’est généralement pas convié. Comme un pied de nez aux conventions, une fois l’an, les artistes niortais ouvrent grandes les portes de leurs ateliers et accueillent les amateurs d’art comme les simples curieux. Des visites indiscrètes porteuses d’échanges et de partage avec des artistes plus enclins à se livrer dans le cadre familier de leur atelier. “L’objectif c’est de prendre le temps avec les visiteurs” affirme Patricia Véniel, artiste peintre, qui goûte cette proximité que ne permet pas le cadre formel d’une galerie. Peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, illustrateurs, ils seront 35 artistes à vous inviter dans l’intimité de leur atelier, les 24 et 25 novembre, ainsi que les 1er et 2 décembre, de 14 h à 19 h.
HOMMAGE À JACQUES COULAIS
Dans leur atelier… ou dans un autre. Car les artistes aiment brouiller les pistes et s’inviter les uns chez les autres. Ainsi, Iza, photographe, accueillera le peintre Max Cortial au n° 24 C de la rue du 14-Juillet. Monique Huteau et Jorje feront voisiner leurs peintures avec celles de Slimane, 4 rue du Petit banc. Philippe Collonges-Sens, l’une des chevilles ouvrières de l’opération, s’installera quant à lui, dans l’atelier de Delphine Drapier, 55 rue Saint-Gelais. Chez eux ou ailleurs, tous rendront un vibrant hommage à Jacques Coulais, l’artiste, le copain, décédé en juin 2011. Une de ses oeuvres illustrera la brochure de présentation des deux weekends à la découverte des ateliers des artistes Niortais.
Les 24 et 25 nov. et 1er et 2 déc. de 14 h à 19 h. Gratuit.
Rue du Petit banc, Slimane vous accueille dans son atelier.
Bruno Derbord
Les ateliers ouverts et les artistes à rencontrer sur : http://bit.ly/sortiearti
Les secrets de l’eau de là
Du cycle naturel à la distribution au robinet, l’eau livrera tous ses secrets samedi 17 novembre lors d’un atelier nature animé par le Syndicat des eaux du Vivier (SEV) et le centre socioculturel des Chemins blancs. L’animation se déroulera dans les locaux du SEV, sur le site de l’ancienne usine Marot, rue d’Antes, au coeur même de la production d’eau potable de la Ville de Niort. Cet atelier est limité à 30 personnes (enfants à partir de 7 ans) qui auront pris soin de réserver leur place avant le 14 novembre. Le bâtiment permet l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Samedi 17 nov. de 15 h à 17 h. Contact : Mélanie Lucas au 05 49 78 74 77. Courriel : melanie.lucas@mairie-niort.fr
Relais-marathon
Le 4 novembre, la section course à pied du club ASPTT Niort organise son 5e Ekiden, au stade des Gardoux. Il s’agit d’un marathon (42 km et quelques foulées), couru par équipe de six coureurs. Chacun doit s’affranchir d’une distance modeste, allant de 5 à 10 km, dans le quartier de Saint-Liguaire, plutôt plat. C’est l’occasion ou jamais de voir votre nom apparaître au palmarès de la distance mythique, sans se farcir une préparation tellement exigeante. En 2011, plus de 700 coureurs ont participé.
Stade des Gardoux de Saint-Liguaire à partir de 9 h 30. Rens. ekiden79.fr
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PATINOIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
ÇA GLISSE AU PAYS DES MERVEILLES
Jean-Philippe Béquet
GLISSE, ANIMATIONS, MUSIQUE, LA PATINOIRE VOUS PROPOSE SES BONNES GLACES POUR LES VACANCES DE LA TOUSSAINT.
A la patinoire de Niort… on patine, mais pas seulement. Depuis un an, sa programmation s’enrichit d’animations qui la place dans le circuit des lieux de loisirs les plus prisés de la ville. Pour ces vacances de la Toussaint, la patinoire nous propose des activités pour tous les publics. Après la soirée DJ du 26 octobre avec la Rochelaise Nina Ly, quatre matinées de parcours ludique sont proposées aux familles. Les prochaines auront lieu les 5 et 6 novembre, de 10 h à 12 h, pour un patinage sécurisé tout en douceur. Jeudi 1er novembre, ce sera Halloween on ice avec la soirée “Sorciers et fées“. Chacun est invité à venir déguisé, la patinoire s’occupe de l’ambiance musicale. Jeudi 8 novembre, nouvelle matinée découverte, avec l’association niortaise des sports de glace (ANSG) qui, de 10 h à 12 h, invite à une initiation au patinage artistique. Pour clôturer ces vacances en beauté, l’esprit du roi de la pop fera fondre la glace. Samedi 10 novembre, dès 21 h, soirée spéciale Mickaël Jackson. Habillés à la manière de l’idole, vous danserez sur un choix de musiques et de vidéos retraçant l’ensemble de sa carrière. Dernier rendez-vous du mois, vendredi 30 novembre, où le DJ Alex Sanders prendra en main l’ambiance de la soirée, de 21 h à 23 h 30. Avec 41 000 entrées payantes enregistrées sur les neuf derniers mois, la patinoire affiche une bonne santé, qui pourrait devenir resplendissante grâce à la fermeture pour un an – au moins – de celle de Poitiers.
103 avenue de la Venise-Verte. Tél : 05 49 79 11 08.
LIVRE
Ouvrage de référence
DR
L’ouvrage qui vient de paraître chez Geste éditions fait déjà référence. Le Dictionnaire des peintres en Deux-Sèvres et des sculpteurs présente 280 artistes originaires ou amoureux des Deux-Sèvres et leurs oeuvres. Il se veut exhaustif, du peintre Gaston Abonneau (1925-1991) au sculpteur André-Hippolyte Vinet (1908-1963). Les deux auteurs ont contacté toutes les communes du département. Pour les peintres, François Wiehn, ancien avocat niortais, est parti du travail de Gérard Aubisse. Le travail consacré aux sculpteurs qu’a réalisé Daniel Courant, ancien conservateur aux musées de Niort, est inédit. Une rencontre est prévue à la Librairie des Halles le 16 novembre à partir de 18 h 30. Et à l’invitation du club Soroptimist, Daniel Courant donnera une conférence le 22 novembre à 20 h à l’Hôtel de Ville.
Rencontre à la Librairie des Halles, 16 nov. à 18 h 30, gratuit. Res. pour la conférence du 22 nov. jusqu’au 14 nov. : Martine Courant - 28 quai Maurice Métayer - Tél. 05 49 79 61 02 ou 06 83 64 32 01 - Courriel : martinecourant@wanadoo.fr
EXPOSITION
Deuxième Reflet au Pilori
“Reflet” est le grand thème qui accompagnera toute la saison du Pilori. Après les résurgences de l’enfance à l’âge adulte, traitées par Ericilcane, Frédérique Bouet aborde la chose à sa manière. À partir du 13 novembre, la photographe de la région rochelaise proposera son travail sur l’horizon, ligne de partage entre la réalité et le souvenir, le réel et son reflet. Mixant les techniques, photo et peinture, l’artiste montre que “tout est une question de frontière”.
Tracer l’horizon, du 13 nov. au 15 déc. Gratuit.
DR
SPORT
Christophe Bernard
Les concours en images : http://bit.ly/equidiap
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SPECTACLES
> Malik en son jardin secret
Clovis Couteaux
La radio associative D4B s’installe au Camji, jeudi 8 novembre, pour fêter ses 30 ans. Sur son gâteau d’anniversaire, D4B pose en guise de cerise Malik, le chanteur du groupe poitevin Moon Pallas, dont le projet solo oscille entre pop électronique et folk. Malik mèle sa voix singulière, androgyne, parfois éthérée, qui n’est pas sans rappeler celle de Robert Smith (The Cure), aux multi instruments dont il tient seul les manettes. Malik nous invite dans son jardin secret, un univers à la fois ésotérique et sibyllin, baigné par une pop froide, posée et rythmée. La soirée se déroulera à l’espace bar et, une cerise ne se dégustant jamais seule, l’entrée sera gratuite.
Au Camji, jeudi 8 nov. à 19 h. Gratuit.
> L’Acclameur… de rire
DR
On va s’en payer une bonne tranche. Tranche de rire, il s’entend. Les deux spectacles programmés à l’Acclameur ce mois de novembre sont estampillés humour. Véronic Dicaire ouvre la boîte à rire jeudi 22 novembre, avec un spectacle tout en voix et en danse. Son truc, c’est l’imitation des chanteuses célèbres. À son tableau de chasse elle épingle Céline Dion, Britney Spears, Madonna et une pléaïde de chanteuses françaises : Vanessa Paradis, Patricia Kaas, Maurane, et bien d’autres. À peine le temps de se reposer les zigomatiques, deux jours plus tard, samedi 24 novembre, voilà que Jamel Debbouze déboule avec son nouveau spectacle “Tout sur Jamel“. Un show dans lequel l’humoriste se dévoile et porte un regard drôle, mais sans concession, sur la société. Vous aurez trois semaines pour vous en remettre avant que Nicolas Canteloup débarque à son tour dimanche 16 décembre.
Réservations sur le site www.lacclameur.net
> Jaulin, son oeuvre, son nombril
DR
Yannick Jaulin nous revient comme souvent, plein de questions et de confusions. Cette fois, le célèbre raconteur d’histoires semble s’interroger sur son statut : alors Conteur ou pas conteur ? Le 21 novembre, il ouvrira sa besace remplie d’histoires, pour le plus grand plaisir de ceux qui ont réservé à temps au Moulin du Roc. Car le spectacle affiche déjà complet. Il subsiste une chance cependant de se laisser embarquer. Ce n’était pas prévu initialement, mais Jaulin sera présent le 20 novembre pour présenter Le Dodo. Gageons que le conteur fera part de quelques idées pour sauver son festival gâtinais “Le nombril du monde”, actuellement dans l’ornière.
Rens. au Moulin du Roc, tél. 05 49 77 32 32.
> Des obstacles et du spectacle
Ce mois-ci, le club hippique niortais organise deux concours de saut d’obstacles. L’un, du 9 au 11 novembre, rassemblera des cavaliers pros et amateurs. 240 partants sont attendus quotidiennement : du très haut niveau. Patricia Baronnet constituera l’un des espoirs locaux. Le concours du 25 novembre s’adressera aux cavaliers de clubs. Depuis janvier 2012, la structure niortaise est l’hôte des formations au diplôme d’État, pour les instructeurs en saut d’obstacles. 9 enseignants ont reçu leur certification, la deuxième promotion débute ce mois-ci.
Du 9 au 11 nov. puis le 25 nov. Entrée libre.
> Retour dans le grand bain
L’Entente 79, qui unissait le Cercle des Nageurs de Niort (CNN) et le Club Sportif Mellois Natation a vécu. Les deux clubs ont repris leur liberté, seul un rapprochement des équipes jeunes subsiste. Le CNN aligne donc sa propre équipe seniors dans la 4e division nationale (N 3) cette saison 2012-2013. Le club ambitionne de grimper dans la hiérarchie nationale et rêve de retrouver le lustre d’antan. Rappelons que le water polo Niortais a connu ses heures de gloire en 1994 quand il a atteint l’élite nationale. “On a fait quelques recrues, nos jeunes se sont aguerris, notre effectif a potentiellement un bon niveau. On espère jouer un peu plus haut que la 5 e place de l’an dernier. Et si on peut monter en N 2, pourquoi pas.” explique Jean-Luc Brondeau, entraîneur du club. Prochain match : samedi 17 novembre contre Albi, à domicile.
Le calendrier complet de la saison 2012-2013 : http://bit.ly/wpniort
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AU MOULIN DU ROC
“Roberto Fonseca”
Après le succès de sa tournée d’été en Europe, le jazzman sera à Niort le 14 novembre.
Présentation en détail : http://bit.ly/cacniort
AGENDA
QUARTIERS
CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, tél. 05 49 79 03 05.
Soirée Halloween, le 31 oct.
Forum de la solidarité et bourse puériculture, le 24 nov. toute la journée.
GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, tél. 05 49 08 14 36.
Bourse aux jouets, le 11 nov. de 9h à17h.
Café éco citoyen. “Le développement durable au quotidien”, le 23 nov. à 20h.
Soirée voyage immobile et repas, le 30 nov. à 20h.
SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean d’Angély, tél. 05 49 79 23 89.
Atelier images et Cie, les 17 et 24 nov. de 14h à 17h.
Goûter famille, le 21 nov. à 17h30.
SAINTE-PEZENNE
Maison de quartier, rue du Coteau Saint-Hubert, tél. 05 49 73 37 63.
Accueil de loisirs pour les 4/14 ans, du 29 oct. au 9 nov.
Stage vidéo pour les 11/15 ans, du 29 au 31 oct. de 10h à 12h et de 14h à 17h.
Atelier cuisine plaisir, le 16 nov. de 9h à 14h.
Atelier cuisine conviviale, le 23 nov. 9h à 14h.
Marche dans le quartier tous les ven. de 14h à 16h. Inscription par tél.
Groupe rando, les 2, 9, 16, 23 et 30 nov. Rdv à 13h45.
SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, tél. 05 49 24 50 35.
Atelier photo pour les enfants, animé par J-L Fouet, du 5 au 9 nov. à l’Espace Lambon.
ENFANCE ET JEUNESSE
BIBLIOTHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Rens. 05 49 79 12 23.
La ronde des mercredis, “La peur” le 21 nov. à 10h.
BIBLIOTHÈQUE DU LAMBON
Rens. 05 49 33 12 53.
La ronde des mercredis, “La peur” le 14 nov. à 10h.
MAISON DE QUARTIER CENTRE
7 avenue de Limoges.
Stage “Rêves d’architecte”, du 5 au 9 nov. (lire p.4)
MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, tél. 05 49 06 58 63.
Zoom (à partir de 5 ans) : découverte de jeux, tous les mercredis à 15h.
Jeux de figurines pour les plus de 12 ans, les 3 et 10 nov. entre 14h et 17h.
Soirée jeux en famille, le 30 nov. de 18h30 à 22h (à partir de 8 ans).
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 94.
Bébés lecteurs pour les moins de 3 ans, le 8 nov. à 10h30, sur rés. 05 49 78 70 73 ou 81.
L’Heure du conte (5-8 ans), les 14, 21 et 28 nov. à 16h.
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Musique. Berimba, les 28 et 29 nov. à 10h (à partir de 8 ans).
Cinéma. Le Jour des Corneilles de J-C Dessaint, jusqu’au 11 nov. (à partir de 7 ans).
Cinéma. Mon Tonton, ce tatoueur tatoué de K. von Bengtson, jusqu’au 11 nov. (à partir de 5 ans).
MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Musique au musée pour les Mômes : “La flûte de travers” par Mensa Sonora le 4 nov. à 11h.
“Les petites princesses” pour les 4/6 ans, découverte des bijoux peints dans les tableaux et atelier le 6 nov. à 14h30.
“Les petits oiseaux” pour les 4/6 ans, le 8 nov. à 10h30.
MUSÉE DU DONJON
Rens. 05 49 28 14 28.
“Le Donjon raconté aux enfants” pour les 6/9 ans, le 2 nov à 14h30.
PATINOIRE MUNICIPALE (lire p.20)
103 av. de la Venise Verte. Rens. 05 49 79 11 08.
Parcours ludique, les 5 et 6 nov. de 10h à 12h.
Soirée “Sorciers et fées”, le 1er nov. de 20h30 à 23h.
Découverte du patinage artistique, le 8 nov. de 10h à 12h.
Soirée “Le roi de la pop”, le 10 nov. à 21h.
Soirée DJ, le 30 nov. à 21h.
VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. obligatoire au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Beaux-Arts du musée B. d’Agesci, le 7 nov. à 15h. Gratuit pour les enfants.
La place de la Brèche, le 21 nov. à 15h.
SPORT
Rens. Service municipal des Sports, tél. 05 49 78 77 91.
ATHLÉTISME
ASPTT Niort, Stade des Gardoux, rue de la levée de Sevreau.
Ekiden, le 4 nov. (lire p.19) Stade René-Gaillard.
Rencontre jeunes, le 10 nov. de 13h30 à 19h30.
BADMINTON
Salle de la Venise-Verte.
Tournoi régional, le 11 nov. toute la journée.
Tournoi national double, le 18 nov. tte la journée.
FOOTBALL
Stade René-Gaillard.
L2 : Chamois niortais/Monaco, le 2 nov. à 18h45.
L2 : Chamois niortais/Châteauroux, le 23 nov. à 18h45.
HANDBALL
Salle omnisports, 18 rue de l’aérodrome.
N2M : Niort Handball/Bruges le 17 nov. à 21h.
HANDIGOLF
Golf de Romagné. Rens. 05 49 09 01 41.
Découverte et compétition, le 3 nov. à 9h30.
HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, tél. 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacle, le 11 nov. et le 25 nov. toute la journée. (lire p.21)
HOCKEY SUR GLACE
Patinoire.
D3 : Niort/Neuilly, le 3 nov. de 17h30 à 20h45.
D3 : Niort/Limoges, le 24 nov. de 17h30 à 20h45.
RUGBY
Stade Espinassou, 57 rue Sarrazine, tél. 05 49 28 07 72.
Féd. 1 : Stade Niortais/Périgueux, le 11 nov. à 15h.
Féd. 1 : Stade Niortais/St-Nazaire, le 25 nov. à 15h.
TENNIS DE TABLE
Centre municipal de tennis de table, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
ProA F : Niort Souché/Kremlin Bicêtre, le 27 nov. à 17h.
Cinéma jeunesse. Mon tonton, ce tatoueur tatoué.
DR
22 / N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT
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Page 23
Vacances scolaires jusqu’au 12 novembre au matin.
VOLLEY BALL
Complexe Henri-Barbusse, 1 rue Gustave Eiffel. Rens. 05 49 79 20 57.
N3M : VB Pexinois/Royan le 3 nov. à 20h.
N2F : VB Pexinois/Manguio le 25 nov. à 14h.
N3M : VB Pexinois/Angers, le 25 nov. à 16h.
WATER POLO
Piscine Pré-Leroy.
N3 : CN Niort/Albi, le 17 nov. à 19h30. (lire p.21)
CONFÉRENCES ET ATELIERS
CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45.
Aux bars et caetera, le 15 nov. (lire p.4)
CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy.
Colloque. “L’intercoopération”, le 27 nov. toute la journée.
Conférence Sol Angélique, le 22 nov. à 18h30.(Lire p.10)
CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR. Rens. Valérie Mainchain, tél. 05 46 83 34 34.
Rajasthan, Ladakh, Cachemire par G. Bages, les 20, 21 et 22 nov.
HÔTEL DE VILLE
Conférence. “Peintres et Sculpteurs du département des Deux-Sèvres du XIIe au XXIe siècle”, par D. Courant, le 22 nov. à 20h. (lire p.20)
L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Conférence de Christophe André, le 14 nov. à 18h30. (lire p.4)
LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue Thiers, tél. 05 49 04 05 03.
Rencontre. M. Énard le 30 nov. à 18h30.
Rencontre. P. Mérigeau critique ciné, le 27 nov. à 18h.
LES AMIS DES ARTS
CCI, place du Temple, tél. 05 49 73 30 48.
Art et société : un phénomène “Bohèmes” par S. Amic, le 15 nov. à 20h30.
LES AMIS DU MUSÉE
Musée d’Agesci. Rens. 05 49 25 70 14.
Rencontre avec l’artiste Simone Jean, le 4 nov. à 14h30.
“Marie d’Agoult” par Ch. Dupechez, le 13 nov. à 20h30.
Atelier cartonnage animé par G. Pétreau, le 23 nov. à 14h30.
MAISON DE QUARTIER DU CLOU-BOUCHET
Boulevard de l’Atlantique.
“Sommeil et relaxation après 60 ans”, animée par Siel Bleu, le 13 nov. à 14h30. (lire p.5)
MAISON DE QUARTIER DU PARC
Rue de la Tour Chabot.
Conférence-atelier sur le thème de : “Grandir sans brûler les étapes”, le 27 nov. (lire p.4)
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 81.
Conférence. “2012, l’année Jeanne d’Arc, un bilan” par Ph. Contamine le 3 nov. à 17h.
Lecture publique. “De la terre à l’amour, de la tierra hacia el amor”, le 9 nov. à 20h30.
Conférence. “Sanzay sans ayde : une généalogie fabuleuse et son manuscrit” par E. Surget, le 15 nov. à 18h30.
Rencontre littéraire. Éric Fottorino, le 22 nov. à 18h30.
POUR L’INSTANT
7 avenue de Limoges. Rens. 06 85 95 99 07.
Stage d’initiation à Photoshop, le 10 nov. de 10h à 17h.
Stage “Photographie au téléphone” par C. Mercadier, du 23 au 25 nov.
SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE DES DEUX-SÈVRES
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot. Rens. 05 49 09 58 76.
“Chantiers et projets des architectes Le Sauter à Niort, dans le contexte des Trente Glorieuses” par S. Tézière, le 21 nov. à 18h.
UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR. Rens. 05 49 73 00 59.
Conférence. “L’énergie dans le monde présent et futur” le 8 nov. à 14h30.
Sortie. “Paris à la carte” le 14 nov. tte la journée.
Conférence. “Responsable mais pas coupable”, par P-B Lebrun, le 15 nov. à 14h30.
Conférence. “Société française et société américaine comparées” par G. Hollman le 22 nov. à 14h30.
Atelier. “La musique classique et le bruit des batailles” les 23 et 30 nov. par M. Gaudin.
Conférence. “Le complexe de Barbe-Bleue : psychologie de la méchanceté” par J-A Meynard, le 29 nov. à 14h30.
SPECTACLES
CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45.
Electro/Folk. Malik, le 8 nov. à 19h. (lire p.21)
Rock touareg. Terakaft + Imidiwen, le 16 nov. à 21h.
Soul Jazz. Sandra Nkaké + Morgane Ji 17 nov. à 21h.
Les Inouïs du Printemps de Bourges, le 24 nov. à 20h.
CHAPELLE SAINTE-MARIE
144 avenue de Paris. Rés. 05 46 00 13 33.
Baroque. Concert flûte avec Mensa Sonora, le 6 nov. à 20h30.
L’ACCLAMEUR (lire p.21)
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Véronic Dicaire, le 22 nov. à 20h.
Jamel Debbouze, le 24 nov. à 20h30.
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Musique. Roberto Fonseca, le 14 nov. à 20h30.
Théâtre. Riviera de E. Robert-Espalieu, le 16 nov. à 20h30.
Humour. Le dodo de Yannick Jaulin, le 20 nov. à 20h30. (lire p.21)
Humour. Conteur ? Conteur de Y. Jaulin, le 21 nov. à 20h30. (lire p.21)
Chanson. Mina Tindle, le 22 nov. à 20h30.
PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière. Rens. 05 49 24 50 33.
Théâtre. Mouvement de foule présente Deux tickets pour le Paradis, les 2, 3, 9 et 10 nov. à 20h30.
SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Âne.
Concert d’Alain Ferry, le 16 nov à 20h.
EXPOSITIONS
ARTISTES DE GARDE
Arts plastiques. Ouverture d’ateliers d’artistes, du 24 au 25 nov. et du 1er au 2 déc. (lire p.19)
BISTROQUET
Rue du Rabot.
Peinture. Sur le thème “Attitude” de P. Véniel, jusqu’au 21 nov.
ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue Thiers. Rens. 05 49 09 30 25.
Sculpture. “Des fois, j’aimerais être moi mais en plus joli”, de M. Prijent, jusqu’au 13 nov. Gratuit.
ESPACE LAMBON - SOUCHÉ
Rue de la Passerelle. Rens. 05 49 24 50 35.
Photo. Pistes Pix’sel, 3 artistes européens, jusqu’au 9 nov. le mer., ven. et sam. aux heures d’ouverture de la bibliothèque.
HÔTEL DE VILLE
Expo-vente d’Amnesty International, les 24 et 25 nov. (lire p.5)
LE GRAND FEU
14 rue de la Verrerie, tél. 05 49 32 38 06.
Portrait de mères et d’enfants du monde entier, de M. Santoire, du 1er au 30 nov.
LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé.
Rens. 05 49 78 73 82.
Graff. Mr Jago, jusqu’ au 3 nov. Gratuit.
Photo. Tracer l’horizon par Frédérique Bouet du 13 nov. au 15 déc. Gratuit. (lire p.20)
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Découverte de l’Azerbaidjan, jusqu’au 2 nov.
Graff. Ericailcane, jusqu’au 3 nov.
MUSÉE D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Rétrospective des oeuvres de Simone et Henri Jean 1966 – 2009, jusqu’au 4 nov.
MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon. Rens. 05 49 28 14 28.
Expo permanente : Donjon, 1 000 ans d’histoire.
De la Préhistoire aux Romains, 100 000 ans d’armes et d’outils, jusqu’à mai 2013.
THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean d’Angély.
Soirée tango argentin, le 17 nov. à 20h30.
SORTIES
ENVIRONNEMENT
Rens. Ville de Niort, Direction projet Agenda 21, tél. 05 49 78 74 77.
Sortie nature “L’eau de là” le 17 nov. de 15h à 17h. Gratuit. (lire p.19)
PARC DES EXPOS DE NORON
Tél. 05 49 78 71 00.
Grande braderie, du 5 au 7 nov. toute la journée.
Salon des oiseaux, du 10 au 11 nov.
Soirée Zumba, le 17 nov. à 20h30.
Salon Capr’inov, du 28 au 29 nov. (lire p.4)
VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. obligatoire au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Le double Donjon, les 4 nov. et 2 déc. à 15h.
La place de la Brèche, le 19 nov. à 14h30 et le 25 nov. à 15h.
CINÉMA
MOULIN DU ROC
Rens. 05 49 77 32 32.
Amour de M. Haneke, du 29 oct. au 13 nov.
Au Galop de L. Do de Lencquesaing, du 31 oct. au 6 nov.
J’enrage de son absence de S. Bonnaire, du 31 oct. au 13 nov.
Augustine d’A. Winocour, du 14 au 27 nov.
Après Mai d’O. Assayas, du 14 au 27 nov.
La grande illusion de J. Renoir, le 27 nov. à 20h. Précédé d’une rencontre avec le critique ciné P. Mérigeau.
MÉGA CGR
Rens. 0892 688 588.
Le programme complet sur le site de la ville : http://bit.ly/agnov12
N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT / 23
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Page 24
niort.mobi
L’ESSENTIEL DE NIORT DANS VOTRE POCHE !
Un concentré du site vivre-a-niort.com, compatible avec iPhone, Android ou Windowsphone
Les horaires (déchetteries, piscines, patinoire, mairie...)
Toutes les dernières actus de la ville
Les plans « sorties » de la journée et des jours à venir
Les pharmacies de garde en un clin d’oeil
La météo en direct
Une navigation simple et directe pour un concentré d’infos
Le plan interactif de Niort pour une expérience de navigation inédite
L’annuaire des services
Toutes les photos et vidéos du site
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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI. EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information NOVEMBRE 2012 / N°225
LES HABITANTS D’ABORD
Les quartiers du Clou-Bouchet et de la Tour-Chabot-Gavacherie s’embellissent et s’animent avec la participation de la population. P.12
DANS CE NUMÉRO
PORTRAIT P.18
Pascal Pereira-Leal, médaillé paralympique
Rencontre avec le pongiste qui a décroché le bronze aux Jeux de Londres en septembre. Et coup de chapeau au club niortais Art et Sport qui a repéré le futur champion et l’accompagne depuis quelques années.
PATINOIRE P.20
Les bonnes glisses de la Toussaint
La patinoire fait fondre la glace ! Au programme, deux soirées déguisées très chaudes : “Sorciers et fées“ pour célébrer Halloween et “Le roi de la pop“, en hommage à Mickaël Jackson...
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Page 2
VIVONS CONNECTÉS !
Que pensez-vous de la nouvelle maquette de votre magazine «Vivre à Niort» ?
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C’est le moment de donner votre avis ! Répondez au questionnaire en ligne et aidez-nous à rendre l’info encore plus accessible. Bit.ly/PJPQzu
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EN LIEN AVEC LE SITE INTERNET :
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INTERACTIVITÉ :
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Page 3
AVANT-PROPOS
Sur le terrain de sport à la Tour-Chabot.
VOS RUBRIQUES / NOVEMBRE 2012 / N°225
AVANT-PREMIÈRE ................................................................................................................4
VILLE OUVERTE ................................................................................................................6
REGARD SUR ............................................................................................................ 12
PAROLE D’ÉLUS............................................................................................................ 17
RENCONTRE ............................................................................................................ 18
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................................ 19
Reportage aux Ateliers niortais à l’occasion de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées. P.10
Malik au Camji et toutes les sorties du mois. P.21
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- Prolonger la lecture avec des suppléments au dossier du mois.
POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
RENDEZ-VOUS AVEC MADAME LE MAIRE
Vous pouvez rencontrer le Maire, il vous suffit de prendre rendez-vous en téléphonant au 05 49 78 75 11
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Madame le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel de Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr
MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Service communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.
Directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Journalistes : Karl Duquesnoy, Jean- Philippe Béquet Ont participé à ce numéro : Christophe Bernard (photo), Olivier Drilhon (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imprimerie Vincent - Tours Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : ©Alex Giraud
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES ET IMPRIMÉ SUR PAPIER CERTIFIÉ PEFC.
Niort est une ville solidaire, dynamique et respectueuse de ses habitants.
UN PROJET DE VILLE, UN PROJET DE VIE !
Le projet de rénovation urbaine et sociale, projet d’aménagement urbain de plus de 100 millions d’euros, lancé en 2007 et piloté par la Ville de Niort, avec l’Etat et de nombreux partenaires, entre maintenant dans sa dernière phase.
Le PRUS, comme nous l’appelons maintenant presque familièrement, est un vrai projet de vie, qui vise à travers un ensemble de mesures (contrat urbain de cohésion sociale, gestion urbaine de proximité, charte locale d’insertion, développement économique, cellule de veille…) à améliorer la vie de nos concitoyens, à transformer durablement et à restaurer une image positive du quartier du Clou-Bouchet et de La Tour-Chabot-Gavacherie.
Les interventions qui transforment les espaces et diversifient l’habitat ont pour but de rendre ces quartiers plus attractifs aux yeux des acteurs économiques et des habitants eux-mêmes.
Ce vaste programme de rénovation urbaine s’inscrit dans des objectifs politiques de solidarité, de mixité sociale, de diversité des lieux du quotidien, de développement durable, d’animation et d’éducation. Ces objectifs se traduisent notamment par la réalisation d’équipements à haute qualité environnementale et d’espaces publics entièrement repensés en concertation avec les habitants. Plus de 15 hectares d’espaces publics et près de 1 500 logements sont ainsi concernés par la rénovation urbaine. Le PRUS, qui est également doté d’un important volet social, constitue aussi un levier non négligeable pour le développement de l’emploi en faveur des habitants et en cela, est parfaitement en phase avec la politique volontariste de la Ville, illustrée par la mise en place de son agenda 21 dont c’est l’un des trois piliers.
Niort est une ville solidaire, dynamique et respectueuse de ses habitants. L’action de sa politique urbaine agit dans ses quartiers pour qu’ils puissent s’épanouir et pour que chacun puisse profiter d’une qualité de vie digne de notre temps.
Cette démarche ne concerne pas uniquement les espaces publics ou les bâtiments. Elle permet aussi et surtout de rechercher de nouveaux équilibres pour les habitants, de recréer une identité là où se trouvaient des lieux banalisés et sans âme.
La rénovation urbaine s’attache à toutes les dimensions du vivre ensemble, car si elle est bien un projet de ville, c’est avant tout un projet de vie.
GENEVIÈVE GAILLARD Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres
N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT 3
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Page 4
AVANT-PREMIÈRE
RENDEZ-VOUS
5 AU 9 NOV. // “Rêves d’architectes”. La maison de quartier centre organise un stage pour les 8-13 ans. Ouvert à tous les centres sociaux de la Ville, il se déroulera du 5 au 9 nov. de 14 h à 17 h à l’accueil de loisirs centre-ville, place Jacques-de-Liniers et sera animé par Yann Le Diméet, architecte conseiller du CAUE 79. Rens. et inscrip. dans les maisons de quartier
15 NOV. // Concerts dans les bars. Le Camji ouvre le débat sur le sujet complexe des concerts dans les petits lieux, le plus souvent des bars. À 19 h jeudi 15 nov. après la projection du documentaire “Aux bars, et caetera“, une table ronde réunira associations, musiciens, patrons de bars, collectivités et public qui débattront de ces nombreuses problématiques, y compris celle de l’intermittence. À l’espace bar du Camji. Gratuit.
27 NOV. // “Mon père, ma mère et mes voisins”. Le collectif propose une réflexion sur des thèmes familiaux. Cette année, les organisateurs ont choisi : “Comment permettre aux enfants de grandir sans brûler les étapes ?” Le 27 nov. à 20 h 15 à la maison de quartier du Parc, deux groupes d’échanges seront constitués : un sur la petite enfance, l’autre sur l’adolescence. Des intervenants professionnels animeront les débats, les comédiens de la Cie Aline mettront de l’huile dans les rouages. Rens. 05 49 28 14 92. Gratuit.
27 NOV. // Intercoopération. La Chambre régionale des entreprises de l’économie sociale et solidaire (CRES) organise un colloque sur le thème “Enjeux et apports de l’intercoopération pour les coopératives et le territoire“ mardi 27 nov. au centre Du Guesclin, de 9 h à 17 h. Gratuit.
28 ET 29 NOV. // Capr’inov. Voilà une raison positive de “devenir chèvre” : le 4e salon Capr’inov se tiendra les 28 et 29 nov. à Noron. Réservé aux professionnels de la filière caprine, il attire jusqu’à 3 000 visiteurs tous les deux ans. Portes ouvertes dans diverses exploitations la veille, puis rencontres, démonstrations, concours... Plus de 130 exposants seront présents. De 9 h à 19 h. Rens. 05 49 77 16 67 et www.caprinov.fr.
NOVEMBRE SEMAINE DE RÉDUCTION DES DÉCHETS PAR VÉRONIQUE DUVAL
LE PARI CULOTTÉ DE LA CAN
ELLES RÉDUISENT LES DÉCHETS, SONT PLUS ÉCONOMIQUES ET SANS PRODUITS CHIMIQUES... SI ON PASSAIT AUX COUCHES LAVABLES ? LA RÉGIE DÉCHETS DE LA CAN INFORME LES PARENTS ET LES INCITE À FAIRE UN ESSAI.
Amélie Benizeau, employée de la régie déchets de la CAN, a accepté une mission… culottée : informer les jeunes parents sur les couches lavables et les inciter à les utiliser. “De la naissance à 2 ans et demi, un enfant utilise une tonne de couches jetables” informe-telle (lire encadré). Soit le volume d’une chambre de 9 m2. Ce jour de septembre, Amélie rend visite aux parents de Kelyann, deux mois. Depuis une semaine, ils utilisent des couches lavables. Celles-ci leur sont prêtées par la CAN pendant un mois. La maman raconte : “On a vu d’abord le côté pratique : ça ne prend pas de place. Et c’est économique. De plus, Kelyann est allergique à toutes les couches jetables, sauf une marque. Je pense qu’il y a trop de produits chimiques dedans.” Le père ajoute : “c’est plus simple. À mettre, déjà. Et on n’a pas besoin de courir le dimanche soir pour un paquet de couches.” Voilà pour les avantages. Et côté contraintes ? Karine sourit : “Des amis m’ont dit : tu vas galérer. Mais non, je fais une machine tous les deux jours. Et ça sèche vite. Au début, je me suis dit que je n’allais pas y arriver. Mais c’est super simple.” Sur la table de la cuisine, Amélie étale des couches aux couleurs vives. La collectivité a sélectionné plusieurs produits français de qualité à tester. Elle ne conseille pas de modèle particulier, mais informe et subventionne l’achat. En fibres naturelles ou microfibres, elles se composent d’une culotte et d’un linge absorbant. A compléter par le seul élément jetable, un film de papier pour les selles. L’opération lancée cet été vise aussi à informer les professionnels en contact avec les futurs parents sur les réalités de cette alternative valable aux couches jetables.
Contact : N° vert 0 800 33 54 68 (appel gratuit depuis un poste fixe) ou tél. 05 49 04 69 60 ou courriel : amelie.benizeau@agglo-niort.fr
Amélie Benizeau (à droite) informe les parents et les professionnels de la petite enfance.
14 NOVEMBRE SANTÉ
Christophe André à l’Acclameur
Equilibre intérieur et psychologie positive : les clés actuelles pour aller bien”, tel est le thème de la nouvelle conférence de Christophe André. Elle aura lieu le 14 novembre, dans la salle de l’Acclameur, dont les 2 300 places assises ne seront sans doute pas de trop pour accueillir le médiatique médecin, à la douceur et à l’intelligence communicatives. Invité par la Maif en janvier dernier pour discourir sur “L’estime de soi”, le psychiatre avait suscité un engouement dépassant les espérances.
De 18 h 30 à 20 h 30. Inscription obligatoire sur internet : http://maif.fr/actionsmutualistes-conferencechristopheandre.inscription-maif.com. Gratuit.
4 / N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT
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Page 5
AVANT-PREMIÈRE
DES CHIFFRES POUR RÉFLÉCHIR
1 tonne POIDS DES COUCHES UTILISÉES POUR UN ENFANT DE 0 À 2,5 ANS.
500 ans TEMPS QUE MET UNE COUCHE JETABLE À SE DÉGRADER.
50 NOMBRE DE PRODUITS CHIMIQUES PRÉSENTS DANS UNE COUCHE JETABLE.
1 600 € BUDGET MOYEN DE COUCHES JETABLES PAR ENFANT DE 0 À 2,5 ANS.
600 € BUDGET MOYEN DE COUCHES LAVABLES (ACHAT ET ENTRETIEN) POUR UN ENFANT.
60 € SUBVENTION DE LA CAN POUR L’ACHAT DE 12 COUCHES LAVABLES.
24 ET 25 NOVEMBRE HUMANITAIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Une vente pour continuer le combat
LA SECTION NIORTAISE D’AMNESTY INTERNATIONAL ORGANISE SA VENTE ARTISANALE ANNUELLE LES 24 ET 25 NOVEMBRE. VENEZ SOUTENIR L’ASSOCIATION ET VOUS INFORMER SUR SES ACTIONS.
Parce que les atteintes aux droits de l’homme ne connaissent malheureusement pas la crise, les bénévoles de la section niortaise d’Amnesty International se rappellent aux bons souvenirs du grand public. Les 24 et 25 novembre, à la salle de Justice de paix de l’Hôtel de Ville, une vingtaine d’artisans exposeront et vendront leurs productions. 20 % de leur recette ira à l’association. Amnesty International exposera ses publications et La Librairie des Halles proposera un choix de livres en lien avec les droits de l’homme. “C’est la seule manifestation que nous organisons dans l’année, explique Marie-Cécile Baloge, secrétaire de la section niortaise. C’est donc le rendez-vous à ne pas manquer avec nos sympathisants et pour recruter des bénévoles.” Avec une petite dizaine de membres, la section niortaise d’Amnesty International a besoin de renfort pour faire face aux tâches que lui confie le siège parisien. “Notre groupe est un peu en souffrance, déplore Jacqueline Texier, membre de la section. D’où l’intérêt de la vente pour dire qu’on est toujours actifs.” Le groupe se réunit le premier mardi du mois à l’hôtel de la vie associative, à 20 h, pour faire le point et prendre ses missions. Actuellement, Jacqueline Texier écrit à Kim Jong-un, dirigeant de la Corée du Nord, pour dénoncer la torture et les conditions de vie inhumaines dans les camps de prisonniers du pays. Chaque membre d’Amnesty International écrit ainsi trois lettres chaque mois, à des chefs d’État, des premiers ministres, des dictateurs… Un travail de fourmi, certes, mais tellement important.
Les 24 et 25 nov., salle de Justice de paix, Hôtel de Ville. Contact : Marie-Cécile Baloge. Tél. : 05 49 24 80 19. Courriel : cbaloge@hotmail.fr
13 NOVEMBRE SANTÉ
Retrouver les bras de Morphée
Les troubles du sommeil concerneraient 40 % des plus de 75 ans. Un problème auquel l’activité physique et la relaxation peuvent apporter une réponse. C’est la piste qu’exposera l’association Siel Bleu lors de la conférence “Les bienfaits de l’activité physique des seniors pour favoriser leur sommeil“. Organisée par le Centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic) du bassin de vie Niortais, elle se déroulera mardi 13 novembre, à 14 h 30, à la maison de quartier du Clou-Bouchet. Elle sera suivie, sur place, par les ateliers de gymnastique douce et relaxation organisés par la Ville et Vent d’Ouest tous les mardis de 14 h à 15 h 15.
Rens. Clic du bassin de vie niortais. Camille Devanne. Tél. 05 49 06 78 85.
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VILLE OUVERTE
POLICE MUNICIPALE PAR JPB
Les polices renforcent leur coopération
UNE CONVENTION SIGNÉE ENTRE LA VILLE ET LA PRÉFECTURE RENFORCE LA COOPÉRATION ENTRE POLICES MUNICIPALE ET NATIONALE.
Aux uns le maintien de l’ordre et la recherche des auteurs présumés de faits, aux autres “la prévention et la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques”. Polices nationale et municipale sont investies de missions différentes sur des terrains distincts, mais des ponts sont jetés pour rendre leurs prérogatives complémentaires. La convention de coordination que leurs autorités respectives, le Maire et le Préfet, ont signé le 6 septembre dernier, dessine le cadre de cette collaboration et précise la nature et les lieux d’intervention des agents de la police municipale. Conclu pour une durée de trois ans, le document répond à des besoins identifiés par le diagnostic local de sécurité qui dresse un état des lieux de la sécurité et de la délinquance. “Le Maire nous a donné trois grands axes de travail : le stationnement, la proximité et l’environnement”, précise Franck Lansoy, responsable de la police municipale.
ACCÈS AUX FICHIERS
Entre autres nouveautés, la convention prévoit une “coopération opérationnelle renforcée” entre les deux polices qui se traduit par la mise à disposition d’agents municipaux en renfort de la police nationale sur des missions identifiées. “Mais nous ne sommes pas aux ordres de la police nationale et nous ne sommes pas là pour faire son travail”, s’empresse de préciser Franck Lansoy. Cette coopération place la police municipale au coeur des dispositifs de sécurité déployés lors de grands événements (14 Juillet, matches des Chamois, concerts à l’Acclameur…), et lui donne accès à des fichiers jusque-là réservés à la police nationale. “J’ai maintenant accès aux fichiers des immatriculations, je peux mettre une voiture en fourrière sans passer par un OPJ (officier de police judiciaire) et on est associé aux contrôles routiers”, explique Franck Lansoy. Tout ça dans le respect des horaires imposés. Les 14 policiers municipaux sont opérationnels de 6 h 30 à 20 h, du lundi au samedi… sauf événements exceptionnels.
Police municipale. 9 rue de l’Ancien-Musée. Tél. 05 49 78 75 58.
La proximité, une des missions premières de la police municipale.
Bruno Derbord
TRAVAUX PAR KARL DUQUESNOY
Saint-Liguaire aux couleurs du Marais
Les travaux du centre-bourg de Saint-Liguaire vont courir jusqu’à la fin du mois de décembre, dans un premier temps. Le conseil de quartier s’est fortement impliqué dans ce projet d’ampleur. Il concerne d’abord la première partie de la rue du 8 Mai 1945 – qui passe devant l’église, le bar, la boulangerie, pour filer vers la rivière en contrebas. Ils vont permettre de redécouvrir ici une place qui n’en était plus une. Effacement des trottoirs, enfouissement des réseaux, dégagement du mur, installation de pavés… Les travaux d’aménagement faciliteront les échanges, sécuriseront et apaiseront la circulation, rendront le bourg plus accessible aux fauteuils roulants. Des espaces verts seront installés sur certaines bordures de façades, rappelant ce qui se fait à Coulon. Ils assureront ainsi une continuité avec le Marais poitevin. Les travaux se poursuivront début 2013, avec l’aménagement de la place Constant-Saboureau. Le budget de ces deux premières phases est de 580 000 euros. Une troisième tranche, concernant le parking de la salle des fêtes, sera entreprise au cours du second trimestre 2013.
CONSEILS DE QUARTIERS
J’ai 10 ans !
Imaginerait-on aujourd’hui Niort sans ses conseils de quartiers ? Difficile vu leur importance dans l’organisation du cadre de vie dans les quartiers et, par extension, dans la ville. Pour fêter cette belle réussite participative, les conseils de quartiers investissent la Mairie samedi 17 novembre, de 13 h 30 à 19 h, pour une après-midi mi studieuse mi festive. Des ateliersdébats analyseront le travail réalisé depuis 10 ans et inviteront à imaginer les conseils de quartiers de demain. Wiki Niort et “Fabriqué à Niort – Mémoires ouvrières“ seront présentés et l’association Le Révélateur invitera les participants à immortaliser 10 ans de vie participative avec un photomaton décalé, dont les clichés serviront de base à un spectacle qui clôturera la journée.
Christophe Bernard
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VILLE OUVERTE
ÉCONOMIE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Plus d’infos sur : http://bit.ly/vendeeglobe
Alex Giraud
Benoît Bodineau (à gauche) et Jean-Bernard Le Boucher (à droite).
AU TAQUET POUR GAGNER
DEUX BATEAUX SPONSORISÉS PAR DEUX ENTREPRISES PHARES DU BASSIN D’EMPLOI NIORTAIS PRENDRONT LE DÉPART DU VENDÉE GLOBE 2012. ENTRETIEN AVEC JEAN-BERNARD LE BOUCHER (DIRECTEUR DU PROGRAMME MACIF 60) ET BENOÎT BODINEAU (DIRECTEUR COMMUNICATION POUJOULAT).
VIVRE À NIORT. PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS.
Benoît Bodineau (Poujoulat). Les projets Macif et Poujoulat font partie des beaux projets malgré nos différences. Gagner ne nous fait pas peur. On espère être au moins sur le podium. Mais avant, il faut finir la course car beaucoup de bateaux n’atteignent pas l’arrivée. Jean-Bernard Le Boucher (Macif). Le Vendée Globe est une course mythique et c’est déjà une vraie performance de rallier l’arrivée. Mais je ne cacherai pas que nous avons, nous aussi, des ambitions de podium.
POURQUOI LE CHOIX DE LA COURSE AU LARGE ?
BB. Avec la course au large, on est sur des valeurs d’engagement, de performance, de solidarité qui nous sont chères. L’entreprise était à la recherche d’un levier pour porter la marque auprès du grand public, développer une relation différente avec nos clients et créer un projet fédérateur pour nos 1 400 salariés.
JBLB. La Macif est parmi les leaders en assurance navigation de plaisance et est engagé depuis plus de 40 ans dans la prévention des risques en mer, formation à la navigation et à la sécurité, course au large... Nous sommes également partenaire de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). L’image de la voile, auprès du public, est synonyme des valeurs fortes de performances, de dépassement de soi, de solidarité, d’aventure. L’éthique de notre entreprise est très proche de celle de la course au large.
ON PARLE ICI DE SPONSORING OU DE MÉCÉNAT ?
BB. De sponsoring en ce qui nous concerne. Nous utilisons clairement ce qui se passe au travers des courses pour le convertir en notoriété, au service du développement de l’entreprise. La relation que nous développons avec nos clients via cette opération est génératrice de business, on ne s’en cache pas.
JBLB. Sponsoring ou mécénat, ce sont des investissements qui doivent profiter à la marque et remporter l’adhésion des sociétaires et des collaborateurs. Il s’agit de leur montrer le dynamisme et la performance de la Macif.
AIDEZ-VOUS D’AUTRES SPORTS, D’AUTRES SPORTIFS ?
BB. Oui, on est avec les Chamois niortais dans un partenariat historique. On soutient le club d’athlétisme FCVO, en région parisienne, où on a deux athlètes, Véronique Mang, qui était aux JO de Londres sur le 100 m féminin et Lucie Auffret, marcheuse et salariée de l’entreprise. Ainsi que Yohan Fleury en funboard, la niortaise Laura Phily en ski nautique et Jérome Grosset-Janin en rallye-cross. Par ailleurs, on accompagne l’association humanitaire “Planète enfants“ qui lutte contre la traite des femmes au Népal et en Inde.
JBLB. En dehors du programme voile, nos établissements régionaux peuvent soutenir des initiatives locales. Nous sommes aussi présents auprès des Chamois niortais. Nous apportons également notre soutien à des structures d’aide à l’économie sociale et à la solidarité, qui vont travailler tantôt dans le recyclage, tantôt dans l’accompagnement de personnes en situation de handicap.
QUEL BUDGET VOS ENTREPRISES CONSACRENTELLES AUX ACTIONS DE SPONSORING ?
BB. Je peux vous dire que Poujoulat consacre 1% de son chiffre d’affaires au sponsoring, sachant que le CA de l’entreprise a été multiplié par plus de 2 en 10 ans. Notre investissement a évolué tout en restant proportionnel et raisonnable.
JBLB. Le budget Macif 60 équivaut au coût d’une campagne publicitaire TV de deux semaines. Le sponsoring permet de se distinguer dans un environnement publicitaire surchargé et de mettre en avant toutes nos actions dans le domaine de la mer.
QUELQUES CHIFFRES : 2 PROJETS NIORTAIS ; 20 BATEAUX AU DÉPART DU VENDÉE GLOBE ; 50 % DE BATEAUX À L’ARRIVÉE
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VILLE OUVERTE
PRÉVENTION
Gare au monoxyde
Les températures extérieures baissent, il va bientôt être temps d’allumer le chauffage, si ce n’est déjà fait. Opération banale qui peut néanmoins présenter un danger majeur pour la santé. Chaque année en France – selon l’Institut de veille sanitaire – on déplore une centaine de décès par intoxication au monoxyde de carbone. Un gaz pernicieux, incolore et inodore, qui résulte d’une combustion incomplète, quelle que soit l’énergie utilisée pour le chauffage (bois, gaz, fuel…). Ainsi tout le monde est concerné. Les mesures de prévention minimales consistent à faire vérifier l’ensemble de votre installation tous les ans par un professionnel et d’aérer quotidiennement votre logement. Les symptômes de l’intoxication sont : des nausées, maux de tête, confusion.
En cas de soupçon d’intoxication, appeler le 15 (le Samu) ou le 18 (les pompiers).
Plus d’infos sur le site de la ville : http://bit.ly/monoxy
19 LOGEMENTS LIVRÉS
Habitat Sud-Deux-Sèvres vient de livrer au 1er octobre un lotissement de 19 logements locatifs dans le quartier de Sainte-Pezenne, allée Rose Varland près de la route de Coulonges. Ossature bois, panneaux pour l’eau chaude solaire, le lotissement aux normes BBC bénéficie d’une faible consommation d’énergie. Il est composé de quatre T4, treize T3 et deux T2, avec un parking réservé aux résidents et un espace arboré.
SERVICE PUBLIC
Au père de déclarer la naissance
Tout enfant né à Niort doit être déclaré à la mairie dans les trois jours suivant sa naissance. Jusqu’alors, la maternité de l’hôpital se chargeait de cette formalité, en lieu et place des pères comme le prévoit la loi. Mais depuis début septembre, c’est au père que revient cette responsabilité. Ou à défaut, à toute personne ayant assisté à l’accouchement. Trois jours, c’est par exemple, le lundi au plus tard pour un enfant né un mercredi, un jeudi ou un vendredi. “La personnalité juridique naît avec l’acte de naissance” indique la responsable au service étatcivil. C’est cette déclaration qui ouvre des droits. Pour la déclaration de naissance en mairie, il faut présenter un certificat médical d’accouchement. D’autres pièces peuvent être nécessaires, suivant la situation familiale. Si la naissance n’est pas déclarée dans le délai des trois jours fixé par la loi, les parents devront saisir le Tribunal de Grande instance qui rendra un jugement déclaratif tenant lieu d’acte de naissance. Ce qui peut prendre deux à trois mois.
Service état-civil du lundi au vendredi de 9 h à 17 h sauf le premier mardi du mois, de 10 h à 17 h. Tél. 05 49 78 75 36.
Guide de la naissance disponible au centre hospitalier et à l’Hôtel administratif.
Vous pouvez télécharger le guide de la naissance : http://bit.ly/decnaiss
EN BREF
Toussaint // Les cimetières ouverts aux voitures
Afin de permettre aux familles d’entretenir les sépultures à l’approche de la Toussaint, les cimetières Ancien, Cadet, Buhors, Broche et Sablières seront exceptionnellement accessibles aux véhicules. Cette disposition s’étend, cette année, jusqu’à la veille de la Toussaint, le 31 oct. de 8 h 30 à 17 h. Le bureau de la Conser vation des cimetières, rue de Bellune sera, quant à lui, ouvert jeudi 1er novembre, de 8 h à 17 h, pour toute demande de renseignement concernant les inhumations, les crémations, et les démarches administratives tel le renouvellement de concession. ATTENTION - Pas de réunion d’information au crématorium cette année.
Contact : Conservation des cimetières au 05 49 78 73 92.
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VILLE OUVERTE
URGENCE SOCIALE PAR KARL DUQUESNOY
À GRAND FROID LES GRANDS MOYENS
DU 1er NOVEMBRE AU 31 MARS, LES ACTEURS DU TERRAIN SOCIAL SE METTENT EN POSITION “HIVER”. PREMIÈRE MISSION : ALLER AU-DEVANT DE CEUX QUI DORMENT DEHORS.
Maraude. Le mot fait un peu froid dans le dos. Il désigne pourtant une opération de nature à réchauffer les corps et les coeurs. Le 1er novembre, la Croix-Rouge et l’équipe mobile de veille sociale du CCAS remettent en route ces tournées qui vont au devant des gens en situation de très grande précarité, souvent marginalisés au point de ne pas avoir de toit pour la nuit. À pied d’abord, dans l’hypercentre, puis en camion aménagé, les éducateurs de rue sillonnent la ville en binôme. “Des années d’expérience ont aiguisé leur regard, explique Elisabeth Monget du CCAS. Une relation de confiance doit s’établir, une approche de lien social pur, sans contrat d’insertion à signer. On est dans la liberté d’échanges.” Des rendez-vous sont tacitement établis avec les sans abri, souvent des habitués. Les Halles constituent l’un de ces points de jonction. Les parkings font l’objet d’une attention particulière, pour ceux qui dorment dans leur voiture. Outre le lien, primordial, l’assistance consiste à servir une collation chaude, transporter les personnes vers un hébergement de secours et transmettre l’info à l’équipe de jour, moins sujette à l’urgence.
PLAN GRAND FROID
C’est la Croix-Rouge qui assure les sorties des lundis et mardis soir, le CCAS – qui a débuté ses maraudes dès le 17 octobre – prend le relais à partir du mercredi. Elles débutent à 17 h (18 h le week-end) et se terminent à 1 h du matin, ce jusqu’au 31 mars. Notez que ces tournées sont une partie d’un dispositif national appelé “Plan grand froid”, qui fédèrent plusieurs compétences. Il est relayé sur le terrain par les acteurs locaux dont la Ville de Niort et le CCAS, la Croix-Rouge, l’hôpital et l’État via la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Numéro d’appel urgent : le 115, à composer pour alerter les secours.
Plus d’information sur le plan grand froid : http://bit.ly/grandfroid
HÉBERGEMENT D’URGENCE
- 105 avenue Saint-Jean d’Angély, géré par l’association l’Escale-La Colline : 25 places.
- Foyer de la Recouvrance, boulevard de l’Atlantique : 10 places adaptées aux familles.
- Place du Port : 17 places (ouvert quand le niveau II du Plan est déclenché, en cas de température inférieure à - 5°C).
LES MARAUDES EN CHIFFRES
35 KM PARCOURUS PAR SOIRÉE
400 CONTACTS AVEC 140 PERSONNES DIFFÉRENTES DONT 87 % D’HOMMES
ENTRE 20 ET 25 ANS ÂGE MOYEN DES PERSONNES RENCONTRÉES (EN BAISSE PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE)
SOCIAL PAR KD
Une Croix-Rouge sur la pauvreté
L’ÉPICERIE SOCIALE DE LA CROIX-ROUGE OUVRE SES PORTES TOUS LES DÉBUTS DE SEMAINE.
Chaque lundi et mardi matin, nombre de bénéficiaires de l’épicerie sociale de la Croix-Rouge se rassemblent devant le 6 bis rue Rochette. “Le magasin ouvre à 14 h, mais les gens arrivent beaucoup plus tôt, témoigne Annick Daniaud, seule salariée de l’antenne locale. Certes ils espèrent être mieux servis, mais c’est aussi un moment d’échanges.” Toutes les semaines, plus de 630 personnes inscrites font leurs courses ici à prix modiques : “Pour 5 euros, on peut faire ses courses de la semaine pour 2 personnes”, précise Henriette Felon, la présidente. L’approvisionnement des rayons a lieu en deux temps. Le vendredi pour les produits “secs”, auprès de la Banque alimentaire, à Parthenay. Les lundis et mardis dans un supermarché, sous contrat avec la Banque, pour le frais. Chaque jour, les bénévoles préparent aussi un nombre croissant de colis gratuits, destinés à des personnes totalement démunies, souvent des jeunes. Le nombre de bénéficiaires de l’Épicerie est en augmentation : 631 inscrits, 226 familles à ce jour. Ce contact est souvent un premier pas vers les autres actions de la Croix-Rouge.
Rens. : 05 49 24 12 17. Les autres services de la Croix-Rouge sur Vivre-a-niort.com.
Les 23 et 24 novembre // Pensez-y. La collecte pour la Banque alimentaire aura lieu à proximité de vos grandes surfaces.
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VILLE OUVERTE
EMPLOI ET HANDICAP PAR STÉPHANE MAURAN
FRÉDÉRIC, UN TRAVAILLEUR PARMI LES AUTRES
À L’OCCASION DE LA 16e ÉDITION DE LA SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES, DU 12 AU 16 NOVEMBRE, RENCONTRE AVEC FRÉDÉRIC, TRAVAILLEUR HANDICAPÉ AU SEIN DES ATELIERS NIORTAIS.
Derrière ses lunettes, Frédéric Guillemet observe la lourde pièce de ferronnerie qu’il termine. Son oeil affûté détecte une petite irrégularité sur l’un des montants ouvragés. Lime à métaux en main, il entreprend de parfaire son travail, avec application. À 35 ans, Frédéric est l’un des 120 travailleurs pris en charge par les 18 éducateurs techniques spécialisés des “Ateliers niortais”, l’établissement public communal de Niort pour personnes handicapées. Lui qui se dit “un peu lent” reste l’un des piliers de cet ESAT (établissement et services d’aide par le travail, ex CAT) créé en 1991. “Je suis ici depuis 1996. J’ai travaillé dans beaucoup d’entreprises, explique-t-il. Au début quelquefois, les collègues nous regardent. Mais après, ils voient qu’on comprend moins vite qu’eux. Et après, ça se passe bien.”
VERS L’AUTONOMIE
Une bonne intégration que confirme Vincent Martinez, le directeur des Ateliers niortais. “Nous n’avons pas à déplorer de situations d’exclusions rapportées par les travailleurs handicapés. Au contraire, leurs retours sont souvent positifs, en phase d’ailleurs avec la perception qu’en ont les employeurs.” “Notre objectif premier reste d’accompagner les personnes accueillies en secteur protégé vers l’emploi en milieu ordinaire, insiste le directeur de l’ESAT. Pour 2013, nous avons d’ailleurs un projet qui va dans ce sens, poursuit-il. Une dizaine de travailleurs vont tenter une validation des acquis de l’expérience (VAE) de façon à voir leur expertise reconnue sur le marché du travail.” Un pas de plus vers l’autonomie, comme pour Frédéric, qui se plaît comme jamais dans l’entreprise niortaise qui l’emploie actuellement. “Le travail est intéressant et les collègues gentils”, explique-t-il. Un travailleur comme les autres...
LES ATELIERS NIORTAIS : 120 TRAVAILLEURS ; 18 ÉDUCATEURS
De nouvelles stratégies face à la crise
Les Ateliers niortais travaillent avec une vingtaine d’entreprises, à 95 % régionales, dans les secteurs de la sous-traitance (de la papeterie à l’aéronautique), des espaces verts, de la menuiserie, ferronnerie et serrurerie, et en intervention directe dans les entreprises (du bâtiment comme des mutuelles). “Mais, crise oblige, le bouche-à-oreille fonctionne moins bien qu’avant pour convaincre nos partenaires, regrette Vincent Martinez. Nous avons donc dû investir dans la création de plaquettes informatives et dans un site internet (www.epcnph-ateliersniortais.fr).” Une situation qui, “même si elle est en décroissance par rapport à 2010 et 2011”, n’inquiète pas le directeur de l’ESAT car “les résultats commerciaux des Ateliers restent néanmoins excédentaires”.
SOL ANGÉLIQUE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
L’autre monnaie
Non, l’euro n’est pas l’unique monnaie utilisable pour nos achats quotidiens. C’est ce que va exposer et expliquer l’économiste solidaire Philippe Derruder jeudi 22 novembre, au centre Du Guesclin, à l’occasion d’une rencontre organisée par Sol Angélique. Créée en juin 2012, l’association se propose de mettre en place cette monnaie éthique sur le territoire de l’aire urbaine de Niort. Articulée sur les trois piliers du développement durable (social/ sociétal, environnement, économie), la monnaie locale est une alternative destinée à dynamiser l’économie locale et les échanges solidaires. Elle encourage la production et la consommation locales, l’ancrage de l’économie dans son territoire, la création d’emplois et la réduction de notre empreinte écologique. La rencontre avec Philippe Derruder et les débats qui suivront, se dérouleront à l’amphi 2, bâtiment B, du centre Du Guesclin, jeudi 22 novembre, à partir de 18 h 30. Sol Angélique espère ainsi sensibiliser les Niortais et recruter des bénévoles pour l’aider au lancement d’une telle monnaie solidaire. Seize villes de France ont déjà adopté ce système d’échanges, pourquoi pas Niort ?
Contact : Francis Allègre (président de Sol Angélique) au 06 33 36 47 32. Courriel : francis.allegre@sfr.fr
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ENFANCE PAR MARIE-CATHERINE COMÈRE
Écouter, observer, comprendre les oiseaux et la nature.
LE CLUB NATURE À L’ÉCOLE DE GALUCHET
UNE LEÇON DE NATURE TOURNÉE VERS LES OISEAUX. C’EST CE QUE PROPOSE LE GROUPE ORNITHOLOGIQUE DES DEUX-SÈVRES AUX ENFANTS DE 8 À 12 ANS.
“C’est possible de revoir des martinspêcheurs ?”, demande Julian, 11 ans. “Faut être rapide”, répond Adrien, 9 ans. Quelques minutes auparavant, sur le chemin qui mène au marais de Galuchet, Estelle Deniaud, animatrice au Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (GODS), en a aperçu un. Trop vif, l’oiseau a échappé aux autres regards. Ce 29 septembre, Julian, Adrien, Maud, Laly, Martin et Antonin* participent au septième rendez-vous du club nature du GODS. L’initiative remonte à février 2012. “Nous faisions souvent des actions ponctuelles dans les écoles et avons eu envie d’aller plus loin. C’est pourquoi nous avons lancé deux clubs – l’un dans le Niortais, l’autre au Cébron – pour permettre à des enfants de 8 à 12 ans de découvrir la nature à travers les oiseaux”, explique l’animatrice. La rencontre entre les deux clubs est d’ailleurs prévue à Ménigoute pendant le festival du film ornithologique qui se tient ce mois-ci, tandis qu’une nouvelle saison débutera en décembre. Au fil des rendez-vous, les enfants sont devenus incollables en hérons, martinspêcheurs, mésanges à longue queue et autres pics épeiches. Ils ont aussi appris à construire des nichoirs et à manier les jumelles et la longue-vue. Habituellement, les observations se déroulent sur le site de la ferme de Chey.
LES CRIS DES MÉSANGES
Changement de décor ce jour-là : le club s’est retrouvé à Galuchet, petit coin de nature maraîchine cher au GODS. L’occasion pour l’animatrice de faire comprendre aux enfants le rôle de cette zone humide et la nécessité de la préserver. Éponge dans une main, maquette dans l’autre, elle leur montre comment le marais filtre et absorbe l’eau. Chaque pas invite à de nouvelles découvertes. “Vous avez entendu ce « ti-ti-tit » ?, remarque Estelle Deniaud. Ce sont les cris de contact des mésanges à longue queue. Elles sont toujours en groupe.” Difficile de les distinguer dans les arbres. L’animatrice sort alors de son sac à dos l’encyclopédie des oiseaux. “Ah, oui, on en a déjà vu !”, s’exclame l’assistance, emballée par cette leçon de nature.
*Manquaient ce jour-là Coline, Eloïse et Lola, qui ont suivi les autres sorties du club.
Renseignements sur les clubs nature (12 enfants maximum, à partir de décembre) auprès du GODS, tél. 05 49 09 24 49 ou par courriel estelle@ornitho79.org
JEUNESSE PAR MCC
La saison des IAQueurs
28septembre 2012 : un “attentat d’impro” frappe le lycée horticole. Il n’y a pas lieu de paniquer. “Votre vie n’est pas en danger, mais elle peut en être changée”, rassure l’arbitre. Sifflet à portée de lèvres, il énonce le sujet : “Vent violent”, 3 minutes, top chrono ! Sur le tapis-aire de jeu disposé en un éclair au milieu du self de l’établissement, Mona, Léa, Marc et Quentin improvisent une scène de tempête. Le vent souffle très fort et on s’y croirait !
ATELIERS D’IMPRO
Ces quatre lycéens sont des “IAQueurs” : ils participent aux Impros ados quartiers (IAQ), projet autour de l’improvisation théâtrale initié par Aline & Cie en 2008, avec pour principaux partenaires les lycées, les centres socioculturels et la Ville. L’attentat d’impro, qui a ensuite frappé le lycée professionnel Thomas-Jean Main, visait à faire découvrir ces ateliers, tout en donnant le coup d’envoi de la quatrième saison. “L’an dernier, les ateliers, qui ont eu lieu une fois par semaine à Jean-Macé, la Venise-Verte et Gaston- Barré, ont réuni une trentaine de jeunes de 15 à 20 ans”, remarque Nicolas Beauvillain, comédien d’Aline & Cie. Parmi eux, Mona et Léa, aujourd’hui en terminale à la Venise- Verte : “Nous faisions déjà du théâtre. Avec l’impro, on est dans la spontanéité et ça nous aide pour le théâtre, mais aussi dans la vie !”
Début avril, tous les IAQueurs, anciens et nouveaux, se retrouveront lors d’un match final. En attendant, la dynamique est lancée, puisque Saint-Maixent et Poitiers sont aussi devenus le théâtre d’ateliers d’impro ados.
Il est toujours possible de s’inscrire. Renseignements auprès des animateurs culturels des différents lycées.
Des lycéens accros à l’impro.
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REGARD SUR
RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE : LES HABITANTS D’ABORD
LE PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE – PRUS – ENTRE DANS SA DERNIÈRE PHASE. À LA TOUR-CHABOT-GAVACHERIE ET AU CLOU-BOUCHET, LE CADRE DE VIE S’EMBELLIT. AVEC LA PARTICIPATION DES HABITANTS, LES QUARTIERS S’ANIMENT. 80 % DES OPÉRATIONS DE CE VASTE PROGRAMME DÉMARRÉ EN 2007 SONT LANCÉES. AU TOTAL, PLUS DE 100 MILLIONS D’EUROS SONT INVESTIS PAR LA VILLE, L’ÉTAT, HABITAT SUD-DEUX-SÈVRES ET LEURS PARTENAIRES. LE POINT SUR LES TRANSFORMATIONS EN COURS.
Dossier : Véronique Duval
Plus d’information sur la rénovation urbaine et sociale : http://bit.ly/renourb
Alex Giraud
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REGARD SUR
AU SERVICE DES HABITANTS
LES SERVICES PUBLICS ET LES COMMERCES AU COEUR DES QUARTIERS
DES COMMERCES ET SERVICES PRÈS DE CHEZ SOI
Place Jacques-Cartier, les travaux pour l’installation d’un pôle de commerces et de services démarrent. À côté de la boulangerie s’implantera le bar-tabac-presse des Cités, actuellement rue de la Gavacherie, qui bénéficiera aussi d’un logement de fonction. Le bureau de poste de la Tour-Chabot le rejoindra et sera équipé d’un distributeur de billets, un service souhaité par les habitants alentour. La Coop s’installera aussi sur place. Entre le bar et le bureau de poste, un espace commercial de 60 m2 reste encore à affecter. La Semie, maître d’ouvrage du projet, travaille à la commercialisation de ce local avec la CAN. L’ensemble occupe une surface de près de 500 m2 et le budget s’élève à plus de 800 000 euros. La fin des travaux est prévue pour le second semestre 2013.
UN ESPACE DÉDIÉ AU MARCHÉ
D’ici 2014, la devanture des commerces et la place auront été aménagées, avec un espace dédié au marché du vendredi. Dans le quartier du Clou-Bouchet, les travaux pour deux projets de services publics démarreront en 2013 : la halte garderie emménagera rue Siegfried au 1er trimestre 2014. Sur un espace de 200 m2, elle offrira 20 places – au lieu de 12 – et sera aux nouvelles normes BBC. Et l’antenne médico-sociale du conseil général, actuellement située rue François Viète aura ses locaux face au centre commercial. Elle proposera les services d’une puéricultrice, d’un médecin PMI et d’une assistante sociale.
Le local jeune s’est ouvert en 2010 dans l’ancienne mairie annexe de la Tour-Chabot.
Alex Giraud
TROIS ÉCOLES POUR PLUS DE 630 ÉLÈVES
JEAN-ZAY BIENTÔT TERMINÉE
Lundi 12 novembre, les 124 enfants de maternelle de l’école Jean-Zay feront leur première rentrée dans leur tout nouveau bâtiment. Il ne restera alors que quelques travaux d’adaptation à réaliser dans les locaux de la nouvelle école élémentaire qu’ils occupaient. En janvier, les 156 élèves d’élémentaire entreront à leur tour dans leur école toute neuve. Ce sera la conclusion d’un chantier de 8,7 millions d’euros TTC.
NOUVEAUX AMÉNAGEMENTS À ERNEST-PÉROCHON
Les 143 élèves de l’école Ernest-Pérochon l’ont vu s’embellir encore depuis sa rénovation, avec ses fresques, son parvis qui sécurise l’accès à la maternelle et des stationnements aménagés.
SÉCURITÉ ASSURÉE À ÉMILE-ZOLA
Depuis 2009, les 213 écoliers d’Emile-Zola bénéficient eux aussi d’un parvis sécurisé avec un accès pour les bus scolaires.
N.B. les effectifs d’élèves sont ceux de la rentrée 2012.
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REGARD SUR
CADRE DE VIE
UN HABITAT DE QUALITÉ ET DES ESPACES PUBLICS ACCUEILLANTS, TELS SONT LES OBJECTIFS DES OPÉRATIONS EN COURS.
TRANSFORMER LES ESPACES PUBLICS
Au coeur du Clou-Bouchet, la place Auzanneau et la rue Siegfried sont en chantier. Les travaux engagés en mai dernier se termineront au printemps prochain, avec la replantation des arbres place Auzanneau. En famille, entre amis, chacun pourra utiliser les tables et des barbecues pour pique-niquer, à proximité de jeux pour enfants et d’un terrain de pétanque. Les mains vertes du quartier cultiveront leurs jardins partagés et sur la vaste pelouse, un espace est prévu pour accueillir le chapiteau municipal. Francis Guillemet, directeur du Projet de rénovation urbaine et sociale, souligne l’ampleur des transformations en cours : “Ces opérations programmées dans les deux quartiers jusqu’en 2014 représentent un budget de 13 millions d’euros. Nous aurons des livraisons partielles en 2013. Une autre tranche de travaux démarrera en juin : la place Joseph-Cugnot réunira les activités sportives et les animations du quartier : avec un terrain de sports comme le microsite installé à l’ouest du quartier, une scène et un espace paysager à côté du restaurant le Square.” Cette place sera achevée début 2014. À la Tour-Chabot-Gavacherie, l’entrée du groupe scolaire Pérochon a été mise en valeur et sécurisée l’été dernier. Sur cette partie du quartier, les habitants ont souhaité que l’allée Édith-Piaf reste piétonne. Un cheminement supplémentaire sera créé pour relier les écoles élémentaires et maternelles. Une aire de jeux verra le jour au printemps, au milieu de plantations.
La place Auzanneau sera livrée en mars.
Phytolab
DES LOGEMENTS PLUS CONFORTABLES ET MIEUX ISOLÉS
Habitat Sud-Deux-Sèvres réhabilite actuellement deux bâtiments phares de la rue Siegfried, derrière la mairie annexe. Outre la peinture des façades et la réfection des balcons ainsi que des parties communes, cette opération comprend aussi l’amélioration du confort des logements et en particulier leur isolation thermique et phonique. La fin des travaux est prévue au premier trimestre 2013. À suivre, la réhabilitation des immeubles 2 à 8 Fizeau et 2 à 6 et 8 Le Verrier
Les habitants sont passés d’une anxiété à une impatience
ROBIN DEGRÉMONT, DU PRUS.
Les futurs logements privés à la Tour-Chabot.
Bouygues immobilier
FACILITER L’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ
Le mois prochain, les anciens logements d’instituteurs de l’école Pérochon auront disparu. À leur place s’élèvera bientôt un ensemble de petits bâtiments neufs, aux normes thermiques BBC*. En bordure du parc de la Tour-Chabot, sept appartements seront proposés à des acquéreurs aux ressources modestes qui veulent devenir propriétaires. À des prix étudiés : 81 000 euros pour un T2, 118 000 euros pour un T3. De l’autre côté du boulevard de l’Atlantique, près du lycée de la Venise-Verte, 31 maisons et 22 appartements, également BBC vont aussi être construits sur deux parcelles. Les prix vont de 75 000 euros pour un T2 à 140 000 euros pour une maison T4 avec garage. Ce programme d’habitat privé prévu par le PRUS est destiné à faciliter l’accession sociale à la propriété. Dans ce but, la Ville a cédé les terrains pour l’euro symbolique au maître d’ouvrage, Bouygues immobilier. Lequel doit respecter plusieurs obligations en échange de subventions versées par la Ville et par l’Agence nationale de rénovation urbaine. Les acheteurs potentiels peuvent déjà se renseigner par téléphone ou par courriel en attendant l’ouverture prochaine d’un bureau de vente rue Bonnevay.
*Bâtiment basse consommation.
Numéro Azur (appel au prix d’une communication locale) : 0 810 002 575. Courriel : bouygues-immobilier.com
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REGARD SUR
TROIS QUESTIONS À JOSIANE MÉTAYER
Adjointe au maire déléguée au logement social et au projet de rénovation urbaine et sociale.
Bruno Derbord
VIVRE À NIORT. OÙ EN EST-ON AUJOURD’HUI ?
Josiane Métayer. Nous sommes entrés dans la dernière ligne droite du Projet de rénovation urbaine et sociale. La première étape, axée sur le logement et le relogement, a été très bien menée par Habitat Sud Deux-Sèvres. Nous sommes aujourd’hui dans une phase d’aménagement des espaces publics. À la Tour-Chabot, le parc a été redessiné, le local jeune ouvert. La place Louis-Jouvet et les abords des écoles seront finis ce mois-ci. À la Gavacherie, le quartier s’ouvre sur la ville. Les cheminements ont été étudiés de façon à ce que les habitants puissent se déplacer à pied vers les commerces qui s’installeront place Jacques-Cartier. Et un escalier permettra de descendre du coteau vers la Sèvre. Au Clou-Bouchet, la place Auzanneau et la place Cugnot structurent le quartier. La première deviendra en 2013 un véritable lieu de vie tout en gardant son côté nature. La seconde sera tournée vers le sport et l’animation. Cette réalisation se fait en lien avec les associations du quartier et Habitat jeunes.
DANS LE PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE, COMMENT L’ASPECT SOCIAL EST-IL PRIS EN COMPTE ?
Josiane Métayer. En France, 66 % de la population peut prétendre au logement social, c’est-à-dire à loyer modéré. Dans ces quartiers où la majeure partie des habitants vit en logement social, il est important que le cadre de vie soit agréable, ouvert sur la nature. Pour chaque aménagement d’îlot ou de place, nous avons plusieurs fois rencontré les habitants, pour les associer au mieux à ces transformations. Ces quartiers s’enjolivent et comptent beaucoup de services publics. Le futur pôle enfance, la halte garderie sont destinés à tous les Niortais. De même, nous souhaitons que tous bénéficient des améliorations des espaces publics. Il n’est pas nécessaire d’habiter le quartier pour avoir plaisir à se promener dans le parc de la Tour- Chabot. Aujourd’hui, le volet habitat privé qui se met en place doit permettre l’accession sociale à la propriété.
QU’EN EST-IL DE L’IMPLICATION DES HABITANTS DANS LEUR QUARTIER ?
Josiane Métayer. Les centres socioculturels travaillent en relation avec les associations, les écoles, les conseils de quartier. Avec le PRUS sont nés des associations comme Avec ou des groupes d’habitants comme les Jardins partagés (ndlr lire p.15). À la Gavacherie, un ensemble culturel avec les compagnies la Chaloupe, Cirque en scène et l’espace chapiteau* se trouve à proximité du pôle enfance et de la maison de retraite : cela forme un tout. Notre pari est celui de la mixité sociale et générationnelle. Place Jacques-Cartier, le pôle commercial offrira des services pour la vie quotidienne. Enfin, n’oublions pas les transports, qui vont s’améliorer au Clou- Bouchet après la construction à partir de 2013 de la voie réservée aux bus, rue Siegfried et boulevard de l’Atlantique, pour relier la gare. Dans le PRUS, tous les partenaires sont présents, nous avançons tous dans le même sens pour satisfaire à la fois les signataires et les habitants.
*ndlr : Ces associations ont provisoirement déménagé en raison de travaux sur le bâtiment qui les héberge.
Nous souhaitons que tous les Niortais bénéficient des améliorations dans ces quartiers.
EMPLOI ET ÉCONOMIE
DES EMPLOIS POUR EMBELLIR SON QUARTIER
Ce travail ça améliore le quotidien et embellit le quartier
SERGE, MAÇON À LA MIPE.
Serge habite le quartier de la Tour-Chabot-Gavacherie. Avec Patrick, Laurent, Yolaine et les autres, il a construit le muret de pierre qui agrémente le parvis neuf de l’école maternelle Pérochon. Une fois les dalles posées, ce bel arc de cercle sera bien pratique pour s’asseoir en attendant la sonnerie. Avec la pose d’une clôture et d’autres murets, ce travail a été confié à la Mipe, association niortaise de chantiers d’insertion. La plupart des 24 salariés embauchés vivent dans les quartiers concernés par le PRUS. Ce chantier sera suivi de plusieurs autres, notamment celui de l’aménagement de la place Auzanneau au Clou-Bouchet. Les salariés, qui pour certains découvrent le travail de maçonnerie, sont encadrés par Dominique Orry. La directrice de la Mipe, Marie Moreau, souligne fièrement que ces réalisations sont jugées “d’une excellente facture” par les architectes. L’association investit pour que cette expérience favorise l’accès à un emploi durable, avec des formations à la conduite d’engins ou sur l’échafaudage. Pour leur part, les entreprises retenues – plus d’une centaine – doivent de leur côté respecter la clause d’insertion prévue dans chaque marché. Une partie des emplois est réservée aux habitants des quartiers demandeurs d’emploi de longue durée. 155 personnes ont été ainsi employées pour des missions de un à six mois depuis fin 2007. 45 % sont des jeunes sans qualification ou sans expérience professionnelle.
Les salariés de la Mipe ont réalisé le muret devant l’école Pérochon.
Bruno Derbord
61 000 HEURES D’INSERTION PRÉVUES DANS LE PRUS
52 000 HEURES RÉALISÉES À CE JOUR
103 ENTREPRISES TRAVAILLENT SUR LE PRUS
91 SONT DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES.
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REGARD SUR
DES PROJETS PARTAGÉS
TROIS EXEMPLES DE RÉALISATIONS SOUTENUES PAR LE CONTRAT URBAIN DE COHÉSION SOCIALE.
COULEURS CAFÉ, ON Y VIENT
Danila Brossard, présidente de l’association vivre ensemble au Clou-Bouchet (Avec), est tout sourire : Couleurs café, la laverie associative, ouvre enfin ses portes ce mois-ci au 28 bis rue Joseph-Cugnot. Le lieu répond autant à un besoin de service exprimé par les habitants – une laverie pour le linge de maison – qu’à un souhait de convivialité, où discuter autour d’un verre. Au rez-de-chaussée, on entre dans une pièceaccueil lante, à côté de la salle des machines : deux lave-linge de 15 et 8 kilos et deux sèchelinge de 14 et 9 kilos. Plus une table à repasser et une centrale vapeur. Le tout accessible aux adhérents à des prix très abordables. Les bureaux de l’association sont à l’étage. Une salarié, Nathalie Legardinier et des bénévoles accueillent les arrivants, les mardis et jeudis après-midi de 14 h à 17 h et le vendredi de 11 h à 14 h. “Tout le monde est bienvenu pour apporter de l’aide“, assure la présidente. Les associations pourront aussi avoir accès à cette laverie. Ce projet est né dans la foulée des premières réunions de concertation qui ont vu la création de l’association Avec et l’ouverture de l’aire de jeux à l’îlot Le Verrier.
> Cette laverie associative est soutenue par la Ville, la CAN, le CCAS, l’État pour l’emploi aidé et des partenaires privés tel ERDF.
Damila Brossard, de l’association Avec.
Bruno Derbord
CULTIVER ENSEMBLE SON JARDIN
Rue de pierre, le jardin partagé a revêtu ses couleurs d’automne. Les feuilles rouges du ricin dominent les plantations de courges. Les dernières tomates voisinent avec les tournesols. “On travaille sur les associations de légumes et de fleurs” indique Morgane Gaubin, animatrice du jardin avec Alexandra. La pluie qui vient d’arroser le sol réjouit Patrice. Avec Bertrand, Chantal, Patrick et Bertrand, il fait partie des jardiniers les plus assidus. “Je travaillais aux Espaces verts, avant, confie Marie-Claude. Je suis contente de venir au jardin.” “Ici, dit Morgane, on cultive d’abord la convivialité”. Chaque mois, les récoltes donnent lieu à un repas préparé avec l’atelier cuisine de la maison de quartier du Clou-Bouchet. Depuis cet été, un nouveau règlement régit ce petit coin de verdure, qui se verra bientôt transplanté place Raoul Auzanneau. La parcelle est cultivée collectivement. Des liens sont établis avec les jardins solidaires du quai de Belle-île. Des structures comme la crèche du quartier, le centre de loisirs et les écoles sont invitées à participer à la vie du jardin.
Ouvert les mercredis de 14 h à 18 h et les vendredis de 9 h à 12 h, y compris pendant les vacances scolaires.
Bruno Derbord
Le but, c’est pas de déposer son linge et de partir. On entre, on s’assoit, un boit un verre, on discute.
DANILA BROSSARD, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION AVEC.
CONSTRUIRE UN GÉANT EN OSIER
Connaissez-vous la nouvelle ? Cet automne, un géant va naître dans les quartiers du Clou-Bouchet et de la Tour-Chabot-Gavacherie. Ce sont les habitants eux-mêmes qui vont le construire et lui donner vie. Ils seront aidés par des artistes, tous invités par le Centre national des arts de la rue. Ceux de la compagnie poitevine l’Homme debout aiment beaucoup les géants. Ils en ont déjà invité un à Niort, il y a un an. Dans chaque quartier, ils animent ce moisci des ateliers de construction ouvert à tous. Pour les trouver, suivez les pas de géant... Cet être d’osier aura besoin d’une histoire, de souvenirs. Nous sommes invités à lui en donner avec la Caravane des mots du théâtre de la Chaloupe et avec les ateliers d’écriture de la compagnie rochelaise la Baleine Cargo. Le futur être d’osier devrait faire sa première sortie en décembre, au cours d’une grande fête, avant de vivre d’autres aventures dans les années à venir.
Renseignements au Cnar : contact@usines-boinot.fr et dans les maisons de quartier du Clou-Bouchet, tél. 05 49 79 03 05 et de la Tour-Chabot, tél. 05 49 79 16 09.
Ici, on cultive d’abord la convivialité. Les récoltes sont secondaires.
MORGANE GAUBIN, ANIMATRICE DU JARDIN PARTAGÉ.
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PAROLES D’ÉLUS
ÉQUIPE NIORT SOLIDARITÉ CAPITALE
LES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
LES ÉLUS COMMUNISTES ET APPARENTÉS
LES ÉLUS NON-ENCARTÉS ET RADICAUX
EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
À VIVRE ET À AIMER
Bientôt 5 ans que la majorité travaille à l’amélioration du quotidien et à préparer l’avenir. Malgré les temps obscurs d’un gouvernement de droite bling-bling teintée de strass, de paillettes et d’orgueil, nous avons gardé le cap.
Nous nous sommes battus pour défendre et renforcer l’économie locale et ce malgré les départs passés et présents de grands noms dans un contexte de crise sans précédent. Ici c’est “moins pire” comme on dit, des investisseurs sont revenus et arrivent dans le centreville ou à proximité. Des projets comme Niort Terminal ou la vallée Guyot anticipent et préparent la dynamique économique et urbaine de demain. En attendant, de nouveaux commerces s’installent, les changements en cours séduisant chaque jour un peu plus. Niort attire de nouveau investisseurs, n’en déplaise aux mauvais coucheurs terrés entre Niort et Paris.
Pour autant, avons-nous dévié de notre route ? Avons-nous renié nos principes, nos idéaux ? Nous nous sommes présentés unis, de gauche, avec pour emblème la solidarité. Niort Solidarité Capitale, un lien maintenu et activé dans toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre : action et lien social, culture, sport, cadre de vie, habitat, activité économique, développement durable... Si les temps sont durs, les quatre budgets votés par la majorité ont été offensifs et cohérents, faisant appel à tous pour le bien de tous. Les dépenses d’investissement ont permis de transformer le centre et les quartiers. Les équipements, rénovés ou nouveaux, font aujourd’hui rayonner Niort, comme tout récemment l’Acclameur, autant qu’ils assurent des services de proximité comme le futur pôle enfance. Les dépenses de fonctionnement, en particulier les subventions aux associations, dont celles versées au CCAS et aux CSC, ont permis de renforcer les liens de solidarité.
Aurions-nous pu faire mieux ? C’est une question que nous n’évitons pas, que les Niortais posent régulièrement. À eux de juger car aucun ne peut s’enorgueillir de quoi que ce soit quand un pan entier de nos concitoyens reste dans le besoin. Oui nous avons fait des choix, parfois difficiles, parfois risqués, mais au final utiles pour le bien-être du plus grand nombre et, nous le pensons, de tous en choisissant principalement de centrer les politiques publiques sur les prérogatives de la ville. Niort, ville par nature !
La ville, facteur clef du développement économique. Encore fallait-il travailler à révéler la ville à elle-même. Ça aura été et ce sera le sens profond des politiques que nous conduisons : urbaine, culturelle, sociale et environnementale. Il reste beaucoup à faire certainement, mais la fronde qu’a provoquée en réaction le reportage de France 2 aura montré l’attachement des habitants à cette approche nouvelle de la ville.
Alors, si certains continuent encore à chercher ce qui démarque la gauche de la droite, comparons ! Notre bilan correspond au un projet de ville annoncé, un projet de gauche, assumé et sincère. À droite, qu‘ont-ils proposé depuis le début du mandat ? Vous ne trouverez rien !
Aucune perspective, aucune contre-proposition, rien en 5 ans. En revanche, le dénigrement systématique de l’action municipale. Habituel direz-vous ? Certes, mais cette mauvaise foi accablante va jusqu’à la dégradation volontaire de l’image de la ville, principaux leitmotivs d’une opposition à bout de souffle et emprunte de souffre. Les néo-conservateurs, néo-convertis et néo-donneurs de leçons enterrent Niort, se délectant de leurs propos tout en n’offrant aucun projet alternatif, répétant que ça va mal en espérant engranger des voix tel Knock appâtant le chaland avec des consultations gratuites. Laissons les râleurs râler. Nous préférons remercier et continuer à soutenir toutes celles et ceux qui s’engagent depuis des années pour transformer Niort et construire la ville de demain : citoyens anonymes, militants et responsables d’associations, entrepreneurs, coopérateurs, mutualistes, artistes,…
Beaucoup reste à faire avec réalisme et envie. Faire et partager la ville. Il est vain de promettre à tour de bras pour se faire bien voir. Il faut vivre la ville, participer à ses instances associatives, aider ses relais bénévoles, partager ses soirées, parcourir ses quartiers. Il faut aimer ses habitants et leur initiatives, comprendre les aînés, apprendre aux enfants. Pour cela, il faut faire de la politique pour autrui, pas pour soi. Pour cela, il faut encore vouloir participer à toutes les aventures humaines que les Niortais proposent. Ce n’est pas l’attentisme qui prépare les générations futures, c’est le volontarisme et l’audace. La ville se redresse malgré tous les crochepieds car elle se peuple d’accroche-coeurs et de fierté.
L’OPPOSITION NIORTAISE
À RIRE OU À PLEURER
Depuis 2008, les mauvaises nouvelles économiques pour Niort se sont inlassablement répétées : CAMIF, Siglaver, Crédit agricole, Banque de France, départ de la Sécu, de la CCI, de la MSA, etc. Du coup, Geneviève Gaillard regrette moins qu’à ses débuts “l’héritage” de ses prédécesseurs. Hier, elle voulait tout arrêter puis, faute de vision, elle a tout continué. Certes, elle en a modifié les plans à très grand frais : la vanité a un coût et la majorité municipale n’en manque pas. Mais, que lui importe, elle a tenté de trouver dans le bruit des marteaux piqueurs, des pelleteuses et aujourd’hui des nouvelles scènes, un bruit plus fort encore pour réduire au silence le cri de tous les oubliés de la fête municipale. Des Niortais pleurent, mais Geneviève et les siens n’ont jamais autant ri. Bien sûr, à force d’approximations, d’hésitations, de corrections, la “fête” de Geneviève Gaillard a un prix qui gonfle chaque année de plusieurs dizaines de millions d’euros. Mais peu lui importe car Geneviève Gaillard et les siens vivent à crédit et installent Niort dans la dépendance des banques et des aléas économiques. Les dettes s’amoncellent mais pour l’essentiel sont reportées vers les successeurs et les Niortais d’après. Pour Geneviève et les siens, la fête continue... encore un peu. Le mandat de Geneviève Gaillard touche à sa fin. Le bilan économique est plus que piteux. À l’heure de la crise, on aurait pu espérer plus de volontarisme. On a rien vu. Geneviève et les siens ont choisi d’en rire… encore un peu.
Marc Thébault, Jacqueline Lefebvre, Élisabeth Beauvais, Jérôme Baloge, Rose-Marie Nieto.
LES DÉMOCRATES SOCIAUX NIORTAIS
LES HABITANTS D’ABORD, UNE PRIORITÉ PARTAGÉE !
L’ORU que l’équipe d’Alain Baudin a lancée en 2007, sur les quartiers Clou-Bouchet, Tour-Chabot-Gavacherie, comprenait : des rénovations d’appartements, des démolitions d’immeubles vétustes avec des constructions de maisons individuelles et de semi-collectifs dans plusieurs quartiers de Niort. Ce projet de 98 millions sur 5 ans que la précédente municipalité a défendu au plus haut niveau pour son acceptation a rassemblé une dizaine de partenaires financiers. La contribution de la ville de 19 millions a permis notamment de concrétiser un pôle enfance, de reconstruire et rénover des écoles (Jean-Zay, Émile-Zola et Ernest-Pérochon), des rues, des places et de nombreux espaces verts... 5 ans après, nous nous félicitons de la poursuite de ce beau projet qui rénove et transforme ces quartiers pour améliorer la qualité de vie et faire tomber les barrières de l’isolement. Sur le même sujet, l’OPAH-RU (programme de réhabilitation et d’amélioration de l’habitat et d’espaces publics en coeur de ville lancé aussi en 2007) avait pour objectifs la mise en valeur de notre patrimoine et la rénovation de 500 logements sur 5 ans pour enrayer la dégradation du bâti et mettre sur le marché des logements décents. Si aujourd’hui, nous constatons un progrès dans les rues piétonnes, nous déplorons beaucoup trop d’habitations indignes dans le reste du périmètre du projet.
Le GDSNiortais : A. Baudin, E. Colas, G. Juin, M. Pailley, S. Rimbaud
EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT
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RENCONTRE
RETROUVER LE FIL DE SON HISTOIRE
PAR KARL DUQUESNOY
Jour d’entraînement au centre régional de tennis de table. Pascal Pereira-Leal arbore la tenue bleue de l’Equipe de France : l’image est maîtrisée. Il se plie en pro au jeu de l’interview et des photos. Depuis sa médaille de bronze obtenue aux Jeux Paralympiques de Londres début septembre, il est devenu un exemple. Mais il reste cool, il assure : ”T’as vu ? J’ai réussi à placer un « tout à fait Patrick »”, s’amuse-t-il en faisant référence à un entretien avec Patrick Montel de la télé. Le 16 septembre, il était reçu en grande pompe à l’Elysée. Ce mois-ci, il pourrait donner le coup d’envoi d’un match de foot au stade Vélodrome à Marseille, alors que son coeur bat pour le PSG. Mais il connaît les priorités et profite de chaque tribune pour faire parler de LA cause : le sport adapté.
Pascal Pereira-Leal a débuté sa carrière internationale voici trois ans à peine. S’il s’agissait d’un scénario hollywoodien, on dirait de l’histoire qu’elle est un peu trop belle pour être crédible. Le parcours du champion est classique dans sa première partie. Il découvre le ping-pong par hasard à l’âge de 9 ans, s’avère doué, est repéré par un gros club, Beauchamp, gravit les échelons jusqu’à obtenir deux titres de champion de France par équipe en 1996 et 1997. C’est un espoir du ping français valide. Mais déjà, insidieuse, la maladie fait son chemin et va méchamment brouiller la piste. “Au début nous mettions ça sur le compte de l’âge, du mal-être de l’adolescence”, se souvient Anny, la maman. De lourdes portes intérieures se referment sur ce garçon taiseux. Les médecins mettent du temps à diagnostiquer une psychose aiguë, des bouffées délirantes. “J’entendais des voix”, témoigne Pascal. Difficile d’imaginer l’enfer. À l’âge de 17 ans, il doit être hospitalisé. Cinq années de trou blanc, pendant lesquelles, comme un lien avec la réalité, le tennis de table restera présent. “Dès qu’il pouvait sortir, il demandait à son père de l’emmener dans une salle pour jouer.”
Fatigués, aspirant à ouvrir une nouvelle page de la vie de leur fils, Anny et Agostinho Pereira-Leal quittent la région parisienne et s’installent en Charente-Maritime. Le suivi psychiatrique de Pascal est confié à l’hôpital local. Le jeune homme va mieux. Il peut renouer avec son sport favori, en club, à Royan. Il pratique en valide, le handisport n’est pas encore entré dans sa vie. C’est d’ici, au cours d’un tournoi régional, qu’il est repéré par les limiers niortais du club Art et Sport : Jean Pillet, le président et Jean Mallard l’entraîneur de la section tennis de table. Et ce “bien avant de connaître la maladie de Pascal”, souligne Anny. Ils pensent à lui pour leur équipe de National 3. “Ici, il s’est senti en confiance”. Sentiment ô combien important pour ce jeune homme hypersensible. L’histoire d’amitié et de respect va déboucher sur une aventure immense. Ils persuadent Pascal de tenter en parallèle l’aventure du sport adapté. Le club sait de quoi il parle. Voici quelques années, il a accompagné Jean-Philippe Robin vers les sommets de l’Olympe en tennis de table fauteuil (lire VAN n° 191).
Ainsi Pascal a retrouvé le fil de son histoire. Il habite avec Sophie, sa compagne, fait le trajet chaque semaine en voiture pour venir s’entraîner à Niort et lorgne déjà sur les Jeux de 2016 à Rio.
Dès qu’il pouvait sortir, il demandait à son père de l’emmener dans une salle pour jouer
PASCAL PEREIRALEAL
5 novembre 1982 Naît à Ermont (Val d’Oise)
1994 Intègre le club de tennis de table de Beauchamp
1999 Doit être hospitalisé en psychiatrie
2005 S’installe près de Royan. Renoue avec la compétition.
2010 Découvre l’AS Niort puis le sport adapté.
3 septembre 2012 Médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Londres.
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ÉCOUTEZ-VOIR
ATELIERS D’ARTISTES PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
DANS L’INTIMITÉ DES ARTISTES
LES ARTISTES NIORTAIS OUVRENT LEURS ATELIERS AU PUBLIC À LA FIN DU MOIS. UN BEAU PRÉTEXTE À UNE BALADE DES ARTS DANS LA VILLE.
Suivez ce pictogramme : il désigne les ateliers ouverts à la visite.
C’est un saint des saints, un lieu intime et mystérieux dans lequel le visiteur n’est généralement pas convié. Comme un pied de nez aux conventions, une fois l’an, les artistes niortais ouvrent grandes les portes de leurs ateliers et accueillent les amateurs d’art comme les simples curieux. Des visites indiscrètes porteuses d’échanges et de partage avec des artistes plus enclins à se livrer dans le cadre familier de leur atelier. “L’objectif c’est de prendre le temps avec les visiteurs” affirme Patricia Véniel, artiste peintre, qui goûte cette proximité que ne permet pas le cadre formel d’une galerie. Peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, illustrateurs, ils seront 35 artistes à vous inviter dans l’intimité de leur atelier, les 24 et 25 novembre, ainsi que les 1er et 2 décembre, de 14 h à 19 h.
HOMMAGE À JACQUES COULAIS
Dans leur atelier… ou dans un autre. Car les artistes aiment brouiller les pistes et s’inviter les uns chez les autres. Ainsi, Iza, photographe, accueillera le peintre Max Cortial au n° 24 C de la rue du 14-Juillet. Monique Huteau et Jorje feront voisiner leurs peintures avec celles de Slimane, 4 rue du Petit banc. Philippe Collonges-Sens, l’une des chevilles ouvrières de l’opération, s’installera quant à lui, dans l’atelier de Delphine Drapier, 55 rue Saint-Gelais. Chez eux ou ailleurs, tous rendront un vibrant hommage à Jacques Coulais, l’artiste, le copain, décédé en juin 2011. Une de ses oeuvres illustrera la brochure de présentation des deux weekends à la découverte des ateliers des artistes Niortais.
Les 24 et 25 nov. et 1er et 2 déc. de 14 h à 19 h. Gratuit.
Rue du Petit banc, Slimane vous accueille dans son atelier.
Bruno Derbord
Les ateliers ouverts et les artistes à rencontrer sur : http://bit.ly/sortiearti
Les secrets de l’eau de là
Du cycle naturel à la distribution au robinet, l’eau livrera tous ses secrets samedi 17 novembre lors d’un atelier nature animé par le Syndicat des eaux du Vivier (SEV) et le centre socioculturel des Chemins blancs. L’animation se déroulera dans les locaux du SEV, sur le site de l’ancienne usine Marot, rue d’Antes, au coeur même de la production d’eau potable de la Ville de Niort. Cet atelier est limité à 30 personnes (enfants à partir de 7 ans) qui auront pris soin de réserver leur place avant le 14 novembre. Le bâtiment permet l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Samedi 17 nov. de 15 h à 17 h. Contact : Mélanie Lucas au 05 49 78 74 77. Courriel : melanie.lucas@mairie-niort.fr
Relais-marathon
Le 4 novembre, la section course à pied du club ASPTT Niort organise son 5e Ekiden, au stade des Gardoux. Il s’agit d’un marathon (42 km et quelques foulées), couru par équipe de six coureurs. Chacun doit s’affranchir d’une distance modeste, allant de 5 à 10 km, dans le quartier de Saint-Liguaire, plutôt plat. C’est l’occasion ou jamais de voir votre nom apparaître au palmarès de la distance mythique, sans se farcir une préparation tellement exigeante. En 2011, plus de 700 coureurs ont participé.
Stade des Gardoux de Saint-Liguaire à partir de 9 h 30. Rens. ekiden79.fr
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ÉCOUTEZ-VOIR
PATINOIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
ÇA GLISSE AU PAYS DES MERVEILLES
Jean-Philippe Béquet
GLISSE, ANIMATIONS, MUSIQUE, LA PATINOIRE VOUS PROPOSE SES BONNES GLACES POUR LES VACANCES DE LA TOUSSAINT.
A la patinoire de Niort… on patine, mais pas seulement. Depuis un an, sa programmation s’enrichit d’animations qui la place dans le circuit des lieux de loisirs les plus prisés de la ville. Pour ces vacances de la Toussaint, la patinoire nous propose des activités pour tous les publics. Après la soirée DJ du 26 octobre avec la Rochelaise Nina Ly, quatre matinées de parcours ludique sont proposées aux familles. Les prochaines auront lieu les 5 et 6 novembre, de 10 h à 12 h, pour un patinage sécurisé tout en douceur. Jeudi 1er novembre, ce sera Halloween on ice avec la soirée “Sorciers et fées“. Chacun est invité à venir déguisé, la patinoire s’occupe de l’ambiance musicale. Jeudi 8 novembre, nouvelle matinée découverte, avec l’association niortaise des sports de glace (ANSG) qui, de 10 h à 12 h, invite à une initiation au patinage artistique. Pour clôturer ces vacances en beauté, l’esprit du roi de la pop fera fondre la glace. Samedi 10 novembre, dès 21 h, soirée spéciale Mickaël Jackson. Habillés à la manière de l’idole, vous danserez sur un choix de musiques et de vidéos retraçant l’ensemble de sa carrière. Dernier rendez-vous du mois, vendredi 30 novembre, où le DJ Alex Sanders prendra en main l’ambiance de la soirée, de 21 h à 23 h 30. Avec 41 000 entrées payantes enregistrées sur les neuf derniers mois, la patinoire affiche une bonne santé, qui pourrait devenir resplendissante grâce à la fermeture pour un an – au moins – de celle de Poitiers.
103 avenue de la Venise-Verte. Tél : 05 49 79 11 08.
LIVRE
Ouvrage de référence
DR
L’ouvrage qui vient de paraître chez Geste éditions fait déjà référence. Le Dictionnaire des peintres en Deux-Sèvres et des sculpteurs présente 280 artistes originaires ou amoureux des Deux-Sèvres et leurs oeuvres. Il se veut exhaustif, du peintre Gaston Abonneau (1925-1991) au sculpteur André-Hippolyte Vinet (1908-1963). Les deux auteurs ont contacté toutes les communes du département. Pour les peintres, François Wiehn, ancien avocat niortais, est parti du travail de Gérard Aubisse. Le travail consacré aux sculpteurs qu’a réalisé Daniel Courant, ancien conservateur aux musées de Niort, est inédit. Une rencontre est prévue à la Librairie des Halles le 16 novembre à partir de 18 h 30. Et à l’invitation du club Soroptimist, Daniel Courant donnera une conférence le 22 novembre à 20 h à l’Hôtel de Ville.
Rencontre à la Librairie des Halles, 16 nov. à 18 h 30, gratuit. Res. pour la conférence du 22 nov. jusqu’au 14 nov. : Martine Courant - 28 quai Maurice Métayer - Tél. 05 49 79 61 02 ou 06 83 64 32 01 - Courriel : martinecourant@wanadoo.fr
EXPOSITION
Deuxième Reflet au Pilori
“Reflet” est le grand thème qui accompagnera toute la saison du Pilori. Après les résurgences de l’enfance à l’âge adulte, traitées par Ericilcane, Frédérique Bouet aborde la chose à sa manière. À partir du 13 novembre, la photographe de la région rochelaise proposera son travail sur l’horizon, ligne de partage entre la réalité et le souvenir, le réel et son reflet. Mixant les techniques, photo et peinture, l’artiste montre que “tout est une question de frontière”.
Tracer l’horizon, du 13 nov. au 15 déc. Gratuit.
DR
SPORT
Christophe Bernard
Les concours en images : http://bit.ly/equidiap
20 / N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT
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ÉCOUTEZ-VOIR
SPECTACLES
> Malik en son jardin secret
Clovis Couteaux
La radio associative D4B s’installe au Camji, jeudi 8 novembre, pour fêter ses 30 ans. Sur son gâteau d’anniversaire, D4B pose en guise de cerise Malik, le chanteur du groupe poitevin Moon Pallas, dont le projet solo oscille entre pop électronique et folk. Malik mèle sa voix singulière, androgyne, parfois éthérée, qui n’est pas sans rappeler celle de Robert Smith (The Cure), aux multi instruments dont il tient seul les manettes. Malik nous invite dans son jardin secret, un univers à la fois ésotérique et sibyllin, baigné par une pop froide, posée et rythmée. La soirée se déroulera à l’espace bar et, une cerise ne se dégustant jamais seule, l’entrée sera gratuite.
Au Camji, jeudi 8 nov. à 19 h. Gratuit.
> L’Acclameur… de rire
DR
On va s’en payer une bonne tranche. Tranche de rire, il s’entend. Les deux spectacles programmés à l’Acclameur ce mois de novembre sont estampillés humour. Véronic Dicaire ouvre la boîte à rire jeudi 22 novembre, avec un spectacle tout en voix et en danse. Son truc, c’est l’imitation des chanteuses célèbres. À son tableau de chasse elle épingle Céline Dion, Britney Spears, Madonna et une pléaïde de chanteuses françaises : Vanessa Paradis, Patricia Kaas, Maurane, et bien d’autres. À peine le temps de se reposer les zigomatiques, deux jours plus tard, samedi 24 novembre, voilà que Jamel Debbouze déboule avec son nouveau spectacle “Tout sur Jamel“. Un show dans lequel l’humoriste se dévoile et porte un regard drôle, mais sans concession, sur la société. Vous aurez trois semaines pour vous en remettre avant que Nicolas Canteloup débarque à son tour dimanche 16 décembre.
Réservations sur le site www.lacclameur.net
> Jaulin, son oeuvre, son nombril
DR
Yannick Jaulin nous revient comme souvent, plein de questions et de confusions. Cette fois, le célèbre raconteur d’histoires semble s’interroger sur son statut : alors Conteur ou pas conteur ? Le 21 novembre, il ouvrira sa besace remplie d’histoires, pour le plus grand plaisir de ceux qui ont réservé à temps au Moulin du Roc. Car le spectacle affiche déjà complet. Il subsiste une chance cependant de se laisser embarquer. Ce n’était pas prévu initialement, mais Jaulin sera présent le 20 novembre pour présenter Le Dodo. Gageons que le conteur fera part de quelques idées pour sauver son festival gâtinais “Le nombril du monde”, actuellement dans l’ornière.
Rens. au Moulin du Roc, tél. 05 49 77 32 32.
> Des obstacles et du spectacle
Ce mois-ci, le club hippique niortais organise deux concours de saut d’obstacles. L’un, du 9 au 11 novembre, rassemblera des cavaliers pros et amateurs. 240 partants sont attendus quotidiennement : du très haut niveau. Patricia Baronnet constituera l’un des espoirs locaux. Le concours du 25 novembre s’adressera aux cavaliers de clubs. Depuis janvier 2012, la structure niortaise est l’hôte des formations au diplôme d’État, pour les instructeurs en saut d’obstacles. 9 enseignants ont reçu leur certification, la deuxième promotion débute ce mois-ci.
Du 9 au 11 nov. puis le 25 nov. Entrée libre.
> Retour dans le grand bain
L’Entente 79, qui unissait le Cercle des Nageurs de Niort (CNN) et le Club Sportif Mellois Natation a vécu. Les deux clubs ont repris leur liberté, seul un rapprochement des équipes jeunes subsiste. Le CNN aligne donc sa propre équipe seniors dans la 4e division nationale (N 3) cette saison 2012-2013. Le club ambitionne de grimper dans la hiérarchie nationale et rêve de retrouver le lustre d’antan. Rappelons que le water polo Niortais a connu ses heures de gloire en 1994 quand il a atteint l’élite nationale. “On a fait quelques recrues, nos jeunes se sont aguerris, notre effectif a potentiellement un bon niveau. On espère jouer un peu plus haut que la 5 e place de l’an dernier. Et si on peut monter en N 2, pourquoi pas.” explique Jean-Luc Brondeau, entraîneur du club. Prochain match : samedi 17 novembre contre Albi, à domicile.
Le calendrier complet de la saison 2012-2013 : http://bit.ly/wpniort
N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT / 21
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ÉCOUTEZ-VOIR
AU MOULIN DU ROC
“Roberto Fonseca”
Après le succès de sa tournée d’été en Europe, le jazzman sera à Niort le 14 novembre.
Présentation en détail : http://bit.ly/cacniort
AGENDA
QUARTIERS
CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, tél. 05 49 79 03 05.
Soirée Halloween, le 31 oct.
Forum de la solidarité et bourse puériculture, le 24 nov. toute la journée.
GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, tél. 05 49 08 14 36.
Bourse aux jouets, le 11 nov. de 9h à17h.
Café éco citoyen. “Le développement durable au quotidien”, le 23 nov. à 20h.
Soirée voyage immobile et repas, le 30 nov. à 20h.
SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean d’Angély, tél. 05 49 79 23 89.
Atelier images et Cie, les 17 et 24 nov. de 14h à 17h.
Goûter famille, le 21 nov. à 17h30.
SAINTE-PEZENNE
Maison de quartier, rue du Coteau Saint-Hubert, tél. 05 49 73 37 63.
Accueil de loisirs pour les 4/14 ans, du 29 oct. au 9 nov.
Stage vidéo pour les 11/15 ans, du 29 au 31 oct. de 10h à 12h et de 14h à 17h.
Atelier cuisine plaisir, le 16 nov. de 9h à 14h.
Atelier cuisine conviviale, le 23 nov. 9h à 14h.
Marche dans le quartier tous les ven. de 14h à 16h. Inscription par tél.
Groupe rando, les 2, 9, 16, 23 et 30 nov. Rdv à 13h45.
SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, tél. 05 49 24 50 35.
Atelier photo pour les enfants, animé par J-L Fouet, du 5 au 9 nov. à l’Espace Lambon.
ENFANCE ET JEUNESSE
BIBLIOTHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Rens. 05 49 79 12 23.
La ronde des mercredis, “La peur” le 21 nov. à 10h.
BIBLIOTHÈQUE DU LAMBON
Rens. 05 49 33 12 53.
La ronde des mercredis, “La peur” le 14 nov. à 10h.
MAISON DE QUARTIER CENTRE
7 avenue de Limoges.
Stage “Rêves d’architecte”, du 5 au 9 nov. (lire p.4)
MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, tél. 05 49 06 58 63.
Zoom (à partir de 5 ans) : découverte de jeux, tous les mercredis à 15h.
Jeux de figurines pour les plus de 12 ans, les 3 et 10 nov. entre 14h et 17h.
Soirée jeux en famille, le 30 nov. de 18h30 à 22h (à partir de 8 ans).
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 94.
Bébés lecteurs pour les moins de 3 ans, le 8 nov. à 10h30, sur rés. 05 49 78 70 73 ou 81.
L’Heure du conte (5-8 ans), les 14, 21 et 28 nov. à 16h.
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Musique. Berimba, les 28 et 29 nov. à 10h (à partir de 8 ans).
Cinéma. Le Jour des Corneilles de J-C Dessaint, jusqu’au 11 nov. (à partir de 7 ans).
Cinéma. Mon Tonton, ce tatoueur tatoué de K. von Bengtson, jusqu’au 11 nov. (à partir de 5 ans).
MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Musique au musée pour les Mômes : “La flûte de travers” par Mensa Sonora le 4 nov. à 11h.
“Les petites princesses” pour les 4/6 ans, découverte des bijoux peints dans les tableaux et atelier le 6 nov. à 14h30.
“Les petits oiseaux” pour les 4/6 ans, le 8 nov. à 10h30.
MUSÉE DU DONJON
Rens. 05 49 28 14 28.
“Le Donjon raconté aux enfants” pour les 6/9 ans, le 2 nov à 14h30.
PATINOIRE MUNICIPALE (lire p.20)
103 av. de la Venise Verte. Rens. 05 49 79 11 08.
Parcours ludique, les 5 et 6 nov. de 10h à 12h.
Soirée “Sorciers et fées”, le 1er nov. de 20h30 à 23h.
Découverte du patinage artistique, le 8 nov. de 10h à 12h.
Soirée “Le roi de la pop”, le 10 nov. à 21h.
Soirée DJ, le 30 nov. à 21h.
VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. obligatoire au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Beaux-Arts du musée B. d’Agesci, le 7 nov. à 15h. Gratuit pour les enfants.
La place de la Brèche, le 21 nov. à 15h.
SPORT
Rens. Service municipal des Sports, tél. 05 49 78 77 91.
ATHLÉTISME
ASPTT Niort, Stade des Gardoux, rue de la levée de Sevreau.
Ekiden, le 4 nov. (lire p.19) Stade René-Gaillard.
Rencontre jeunes, le 10 nov. de 13h30 à 19h30.
BADMINTON
Salle de la Venise-Verte.
Tournoi régional, le 11 nov. toute la journée.
Tournoi national double, le 18 nov. tte la journée.
FOOTBALL
Stade René-Gaillard.
L2 : Chamois niortais/Monaco, le 2 nov. à 18h45.
L2 : Chamois niortais/Châteauroux, le 23 nov. à 18h45.
HANDBALL
Salle omnisports, 18 rue de l’aérodrome.
N2M : Niort Handball/Bruges le 17 nov. à 21h.
HANDIGOLF
Golf de Romagné. Rens. 05 49 09 01 41.
Découverte et compétition, le 3 nov. à 9h30.
HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, tél. 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacle, le 11 nov. et le 25 nov. toute la journée. (lire p.21)
HOCKEY SUR GLACE
Patinoire.
D3 : Niort/Neuilly, le 3 nov. de 17h30 à 20h45.
D3 : Niort/Limoges, le 24 nov. de 17h30 à 20h45.
RUGBY
Stade Espinassou, 57 rue Sarrazine, tél. 05 49 28 07 72.
Féd. 1 : Stade Niortais/Périgueux, le 11 nov. à 15h.
Féd. 1 : Stade Niortais/St-Nazaire, le 25 nov. à 15h.
TENNIS DE TABLE
Centre municipal de tennis de table, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
ProA F : Niort Souché/Kremlin Bicêtre, le 27 nov. à 17h.
Cinéma jeunesse. Mon tonton, ce tatoueur tatoué.
DR
22 / N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT
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Page 23
Vacances scolaires jusqu’au 12 novembre au matin.
VOLLEY BALL
Complexe Henri-Barbusse, 1 rue Gustave Eiffel. Rens. 05 49 79 20 57.
N3M : VB Pexinois/Royan le 3 nov. à 20h.
N2F : VB Pexinois/Manguio le 25 nov. à 14h.
N3M : VB Pexinois/Angers, le 25 nov. à 16h.
WATER POLO
Piscine Pré-Leroy.
N3 : CN Niort/Albi, le 17 nov. à 19h30. (lire p.21)
CONFÉRENCES ET ATELIERS
CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45.
Aux bars et caetera, le 15 nov. (lire p.4)
CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy.
Colloque. “L’intercoopération”, le 27 nov. toute la journée.
Conférence Sol Angélique, le 22 nov. à 18h30.(Lire p.10)
CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR. Rens. Valérie Mainchain, tél. 05 46 83 34 34.
Rajasthan, Ladakh, Cachemire par G. Bages, les 20, 21 et 22 nov.
HÔTEL DE VILLE
Conférence. “Peintres et Sculpteurs du département des Deux-Sèvres du XIIe au XXIe siècle”, par D. Courant, le 22 nov. à 20h. (lire p.20)
L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Conférence de Christophe André, le 14 nov. à 18h30. (lire p.4)
LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue Thiers, tél. 05 49 04 05 03.
Rencontre. M. Énard le 30 nov. à 18h30.
Rencontre. P. Mérigeau critique ciné, le 27 nov. à 18h.
LES AMIS DES ARTS
CCI, place du Temple, tél. 05 49 73 30 48.
Art et société : un phénomène “Bohèmes” par S. Amic, le 15 nov. à 20h30.
LES AMIS DU MUSÉE
Musée d’Agesci. Rens. 05 49 25 70 14.
Rencontre avec l’artiste Simone Jean, le 4 nov. à 14h30.
“Marie d’Agoult” par Ch. Dupechez, le 13 nov. à 20h30.
Atelier cartonnage animé par G. Pétreau, le 23 nov. à 14h30.
MAISON DE QUARTIER DU CLOU-BOUCHET
Boulevard de l’Atlantique.
“Sommeil et relaxation après 60 ans”, animée par Siel Bleu, le 13 nov. à 14h30. (lire p.5)
MAISON DE QUARTIER DU PARC
Rue de la Tour Chabot.
Conférence-atelier sur le thème de : “Grandir sans brûler les étapes”, le 27 nov. (lire p.4)
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 81.
Conférence. “2012, l’année Jeanne d’Arc, un bilan” par Ph. Contamine le 3 nov. à 17h.
Lecture publique. “De la terre à l’amour, de la tierra hacia el amor”, le 9 nov. à 20h30.
Conférence. “Sanzay sans ayde : une généalogie fabuleuse et son manuscrit” par E. Surget, le 15 nov. à 18h30.
Rencontre littéraire. Éric Fottorino, le 22 nov. à 18h30.
POUR L’INSTANT
7 avenue de Limoges. Rens. 06 85 95 99 07.
Stage d’initiation à Photoshop, le 10 nov. de 10h à 17h.
Stage “Photographie au téléphone” par C. Mercadier, du 23 au 25 nov.
SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE DES DEUX-SÈVRES
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot. Rens. 05 49 09 58 76.
“Chantiers et projets des architectes Le Sauter à Niort, dans le contexte des Trente Glorieuses” par S. Tézière, le 21 nov. à 18h.
UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR. Rens. 05 49 73 00 59.
Conférence. “L’énergie dans le monde présent et futur” le 8 nov. à 14h30.
Sortie. “Paris à la carte” le 14 nov. tte la journée.
Conférence. “Responsable mais pas coupable”, par P-B Lebrun, le 15 nov. à 14h30.
Conférence. “Société française et société américaine comparées” par G. Hollman le 22 nov. à 14h30.
Atelier. “La musique classique et le bruit des batailles” les 23 et 30 nov. par M. Gaudin.
Conférence. “Le complexe de Barbe-Bleue : psychologie de la méchanceté” par J-A Meynard, le 29 nov. à 14h30.
SPECTACLES
CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45.
Electro/Folk. Malik, le 8 nov. à 19h. (lire p.21)
Rock touareg. Terakaft + Imidiwen, le 16 nov. à 21h.
Soul Jazz. Sandra Nkaké + Morgane Ji 17 nov. à 21h.
Les Inouïs du Printemps de Bourges, le 24 nov. à 20h.
CHAPELLE SAINTE-MARIE
144 avenue de Paris. Rés. 05 46 00 13 33.
Baroque. Concert flûte avec Mensa Sonora, le 6 nov. à 20h30.
L’ACCLAMEUR (lire p.21)
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Véronic Dicaire, le 22 nov. à 20h.
Jamel Debbouze, le 24 nov. à 20h30.
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Musique. Roberto Fonseca, le 14 nov. à 20h30.
Théâtre. Riviera de E. Robert-Espalieu, le 16 nov. à 20h30.
Humour. Le dodo de Yannick Jaulin, le 20 nov. à 20h30. (lire p.21)
Humour. Conteur ? Conteur de Y. Jaulin, le 21 nov. à 20h30. (lire p.21)
Chanson. Mina Tindle, le 22 nov. à 20h30.
PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière. Rens. 05 49 24 50 33.
Théâtre. Mouvement de foule présente Deux tickets pour le Paradis, les 2, 3, 9 et 10 nov. à 20h30.
SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Âne.
Concert d’Alain Ferry, le 16 nov à 20h.
EXPOSITIONS
ARTISTES DE GARDE
Arts plastiques. Ouverture d’ateliers d’artistes, du 24 au 25 nov. et du 1er au 2 déc. (lire p.19)
BISTROQUET
Rue du Rabot.
Peinture. Sur le thème “Attitude” de P. Véniel, jusqu’au 21 nov.
ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue Thiers. Rens. 05 49 09 30 25.
Sculpture. “Des fois, j’aimerais être moi mais en plus joli”, de M. Prijent, jusqu’au 13 nov. Gratuit.
ESPACE LAMBON - SOUCHÉ
Rue de la Passerelle. Rens. 05 49 24 50 35.
Photo. Pistes Pix’sel, 3 artistes européens, jusqu’au 9 nov. le mer., ven. et sam. aux heures d’ouverture de la bibliothèque.
HÔTEL DE VILLE
Expo-vente d’Amnesty International, les 24 et 25 nov. (lire p.5)
LE GRAND FEU
14 rue de la Verrerie, tél. 05 49 32 38 06.
Portrait de mères et d’enfants du monde entier, de M. Santoire, du 1er au 30 nov.
LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé.
Rens. 05 49 78 73 82.
Graff. Mr Jago, jusqu’ au 3 nov. Gratuit.
Photo. Tracer l’horizon par Frédérique Bouet du 13 nov. au 15 déc. Gratuit. (lire p.20)
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
Découverte de l’Azerbaidjan, jusqu’au 2 nov.
Graff. Ericailcane, jusqu’au 3 nov.
MUSÉE D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Rétrospective des oeuvres de Simone et Henri Jean 1966 – 2009, jusqu’au 4 nov.
MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon. Rens. 05 49 28 14 28.
Expo permanente : Donjon, 1 000 ans d’histoire.
De la Préhistoire aux Romains, 100 000 ans d’armes et d’outils, jusqu’à mai 2013.
THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean d’Angély.
Soirée tango argentin, le 17 nov. à 20h30.
SORTIES
ENVIRONNEMENT
Rens. Ville de Niort, Direction projet Agenda 21, tél. 05 49 78 74 77.
Sortie nature “L’eau de là” le 17 nov. de 15h à 17h. Gratuit. (lire p.19)
PARC DES EXPOS DE NORON
Tél. 05 49 78 71 00.
Grande braderie, du 5 au 7 nov. toute la journée.
Salon des oiseaux, du 10 au 11 nov.
Soirée Zumba, le 17 nov. à 20h30.
Salon Capr’inov, du 28 au 29 nov. (lire p.4)
VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. obligatoire au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Le double Donjon, les 4 nov. et 2 déc. à 15h.
La place de la Brèche, le 19 nov. à 14h30 et le 25 nov. à 15h.
CINÉMA
MOULIN DU ROC
Rens. 05 49 77 32 32.
Amour de M. Haneke, du 29 oct. au 13 nov.
Au Galop de L. Do de Lencquesaing, du 31 oct. au 6 nov.
J’enrage de son absence de S. Bonnaire, du 31 oct. au 13 nov.
Augustine d’A. Winocour, du 14 au 27 nov.
Après Mai d’O. Assayas, du 14 au 27 nov.
La grande illusion de J. Renoir, le 27 nov. à 20h. Précédé d’une rencontre avec le critique ciné P. Mérigeau.
MÉGA CGR
Rens. 0892 688 588.
Le programme complet sur le site de la ville : http://bit.ly/agnov12
N°225 / NOVEMBRE 2012 / VIVRE À NIORT / 23
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Page 24
niort.mobi
L’ESSENTIEL DE NIORT DANS VOTRE POCHE !
Un concentré du site vivre-a-niort.com, compatible avec iPhone, Android ou Windowsphone
Les horaires (déchetteries, piscines, patinoire, mairie...)
Toutes les dernières actus de la ville
Les plans « sorties » de la journée et des jours à venir
Les pharmacies de garde en un clin d’oeil
La météo en direct
Une navigation simple et directe pour un concentré d’infos
Le plan interactif de Niort pour une expérience de navigation inédite
L’annuaire des services
Toutes les photos et vidéos du site
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