:Cap sur la biodiversité

Vendredi 14 décembre, lors de la 3è séance du projet pédagogique Vendée Globe, les élèves des écoles, Jules Ferry, Ferdinand Buisson et Paul Bert ont poursuivi leur voyage au long cours et découvert les richesses du monde marin.

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Vendredi 14 décembre, lors de la 3è séance du projet pédagogique Vendée Globe, les élèves des écoles, Jules Ferry, Ferdinand Buisson et Paul Bert ont poursuivi leur voyage au long cours et découvert les richesses du monde marin.

Les élèves attendaient ce 3è rendez-vous avec impatience. Depuis le départ du Vendée Globe, la mer est devenue leur terrain de jeu favori. Ils sont pratiquement devenus experts en stratégie météo ! Aujourd’hui, Gwendal Danguy des Déserts, animateur de Poujoulat, les invite à explorer l’éco-système marin sous un angle plus scientifique.

Ecole Paul Bert, il est un peu plus de 14 h et une certaine inquiétude se fait sentir dans la classe de CM1/CM2 de Stéphanie Gila. Gwendal Danguy des Déserts a un peu de retard. Et s’il ne venait pas ?  Mais non, le voici qui arrive alors vite, on sort les cahiers Vendée Globe, on ouvre grand ses oreilles et c’est parti !
A l’école Paul Bert, comme dans les autres écoles participant au projet pédagogique, la course est suivie de façon quotidienne. Parcours, classement, positions, tout est impeccablement répertorié. Les choix stratégiques des skippers sont analysés et les élèves s’aventurent même à faire des pronostics sur le classement final. Mais ils savent que rien n’est joué car les skippers ne sont pas à l’abri d’un problème technique qui mettrait un terme à cette belle aventure.

Gwendal, invite la classe à prendre un peu de distance avec la course et à observer les différentes espèces animales rencontrées par les skippers au cours de leur périple. Albatros, éléphants de mer, dauphins, baleines, requins, poissons volants, les enfants en dressent la liste sans difficulté. Ils en ont déjà parlé en classe. Stéphanie Gila a sensibilisé les élèves aux enjeux de la biodiversité. « Nous allons réaliser un travail par groupe sur chaque type d’animal, étudier leur mode de vie, leur alimentation, leur déplacement, leur milieu. C’est important de les connaître et de les situer dans la chaîne alimentaire marine ».

La biodiversité, leur dit Gwendal, c’est l’ensemble de la vie sur terre, la totalité des êtres vivants mais aussi les éléments naturels. Il y a une interaction entre eux. Si le krill disparaît, la baleine aussi.
Tess lève le doigt « Et l’homme il sert à quoi ? ». La question tombe à pic pour aborder le thème de la pollution marine et de la pêche excessive, de véritables menaces pour les océans. Mais, souligne Gwendal, l’homme n’est pas toujours néfaste pour la planète et en pratiquant une gestion raisonnée de ses richesses, il participe à maintenir son équilibre naturel.

Bernard Stamm, en embarquant un mini laboratoire sur son monocoque, a choisi d’aider les scientifiques à enrichir leurs connaissances. Les prélèvements et les mesures réalisés vont permettre de connaître l’acidité de l’eau, l’activité biologique ou encore la production de phytoplancton. La séance se termine par la projection de vidéos qui viennent enrichir les informations données par Gwendal. L’aventure se poursuivra le 11 janvier avec le thème du réchauffement climatique mais d’ici là, chacun est invité à suivre la course sur niortautourdumonde.com.

(Le 18 décembre 2012)