:L'art au pied du mur avec Eric Surmont

Eric Surmont de la Winterlong Galerie, organisateur du festival de street art Le 4ème mur, répond aux questions d’Emma Castagné et de Nils Bricout, élèves de 3e au collège Rabelais.

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Il se dit « intermittent, tantôt régisseur, tantôt musicien, parfois graffeur ». Il est aussi l’organisateur du festival de street art Le 4ème mur qui se déroule actuellement sur les murs de la ville. Eric Surmont de la Winterlong Galerie répond aux questions d’Emma Castagné et de Nils Bricout, élèves de 3e au collège Rabelais.

Emma Castagné : Quel est le but du « 4ème mur » ?

Eric Surmont : Pour donner de la couleur à la ville ! D’autant plus que Niort se montre très accueillante pour ce type de projet. Il s’agit aussi de faire connaître la pratique du street art et du graffiti.

Nils Bricout :Comment choisissez-vous les murs et les endroits ?

E. S. : Dès fois je trouve un mur intéressant et je cherche un artiste pour le peindre. Et parfois c’est l’inverse, je cherche un mur pour un artiste. Par exemple, rue de Bessac, j’avais trouvé un endroit confiné avec un peu de verdure, l’endroit idéal pour Ericailcane, qui dessine principalement la nature, les animaux. Il y a deux ans, le grand mur du Moulin du Roc correspondait bien au travail des Anglais SheOne et O.Two.

E.C. :Comment avez-vous rencontré ces artistes qui viennent de l’Europe entière (Portugal, Italie, Espagne).

E.S. : J’ai voyagé. Je suis allé en Italie par exemple, et j’ai rencontré des artistes. Sinon je pratique une surveillance des travaux des graffeurs sur internet. Je choisis le bon moment pour les programmer.

E.C. :Qu’est ce que la Winterlong galerie ?

E.S. : On l’a créée l’année dernière. Ce n’est pas une galerie d’expositions mais plutôt une galerie d’idées. On ne travaille pas sur une technique particulière mais sur tout à la fois (graffiti, illustration, dessin…).

N.B. : L’exposition au Belvédère d’Ericailcane s’est-t-elle bien passée ?

E.S. : Oui très bien. On a enregistré plus de 1230 visites en deux semaines.

E.C. :Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

E.S. : Car selon moi je n’étais pas assez bon pour être médecin ou astronaute. Non, j’ai toujours été quelqu’un qui touchait à toutes les sortes d’arts.

(Le 24 octobre 2012)

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