:Le SPN, un réseau bien connecté

Le SPN co-organise le salon Niort Numéric programmé le 19 mars à L’Acclameur. Que savons-nous de cette association ? Son président, Robert Crépeau, nous en fait la présentation.

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  • C’est quoi le SPN ?

Robert Crépeau :  L’association  « Seuil du Poitou Numérique » est née il y a 12 ans, en 2001. Elle a été créée par des entreprises de Poitiers et Châtellerault avec le soutien des collectivités locales. Le SPN s’est régionalisé en 2007 et a été renommé « Réseau des Professionnels du Numérique ». En région Poitou-Charentes, on compte 1800 entreprises dans ce secteur, toutes activités confondues. SSII, Réseaux et Télécommunication, conseil et formation, communication et arts graphiques… C’est très vaste ! Aujourd’hui nous sommes 115 adhérents dans la région ce qui représente environ 850 emplois. Le terme « réseau » nous correspond tout à fait ! Notre particularité est de travailler en complémentarité, d’unir nos compétences. Ça crée de l’émulation, du dynamisme !
 

  • Pourquoi les entreprises adhèrent-elles au SPN ?

Robert Crépeau : En fait on n’adhère pas au SPN pour faire du business, mais pour rencontrer des gens qui vont vous permettre de faire du business. La notion est différente ! On s’apporte mutuellement des informations, on échange, on se donne des astuces. Et notre réseau social interne nous permet d’aller encore plus vite, d’être très réactif.
 

  • Comment fonctionne le réseau ?

Robert Crépeau : La mission du SPN est d’aider les entreprises à intégrer, développer les TIC (Technologie de l’information et de la communication) dans leur fonctionnement. Tout un programme d’actions est mis en place. Une lettre mensuelle informe les adhérents sur ce qui va se passer dans la région. En plus des réunions que nous avons tous les 2 mois, nous organisons des rencontres « Apéro TIC » où chacun peut s’informer et débattre sur un sujet précis, par exemple les réseaux sociaux ou la virtualisation.
Ces rendez-vous, animés par des adhérents, sont ouverts à tous contrairement aux journées d’échanges thématiques réservées uniquement aux adhérents. Elles sont animées par un expert car des sujets très techniques y sont abordés. C’est vraiment intéressant.
 

  • Pour vous qu’est ce qui explique le problème de recrutement ?

Robert Crépeau :   C’est un fait, c’est un gros problème. Toutes les entreprises adhérentes au SPN ont du mal à recruter. Dans le numérique, on recherche en permanence des diplômés et dans des domaines très pointus, c’est extrêmement difficile à trouver. Pourquoi ? Il faudrait peut-être repenser l’enseignement de l’informatique dès le collège. Cela se développe, mais on est encore trop dans l’usage pas assez dans la technique. C’est important de comprendre l’intelligence de la machine pour bien l’utiliser. Je pense que formés plus tôt, les jeunes s’orienteraient plus facilement vers des études techniques en informatique.
 

  • Niort Numéric, qu’en attendez-vous ? 

Robert Crépeau : Il y a déjà un premier pari réussi ! L’Acclameur sera plein pour la venue de Richard Stallman. Concernant l’après-midi, il y a eu un engouement important des entreprises. Pour le job dating bien sûr, mais aussi pour les ateliers. Les jeunes vont pouvoir découvrir toute la richesse de la filière. Car il faut créer l’étincelle, une prise de conscience de la part de tous les acteurs, élus, entreprises ou formateurs. C’est ce qu’on attend de cet événement et nous souhaitons bien le voir se reproduire chaque année.

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Propos recueillis par Sylvie Tapon
(Le 14 mars 2013)

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