eau-assainissement:Juste ce qu'il f... eau
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Pour se prémunir contre les risques de pénurie d’eau potable, le Syndicat des eaux du Vivier multiplie et sécurise ses captages tout en prélevant moins dans le milieu.
Souvenez-vous. Eté 2005, une sévère sècheresse impose des restrictions drastiques pour que l’eau potable continue de couler aux robinets niortais. On a frôlé la rupture de l’approvisionnement et la leçon a porté. Depuis, grâce à une gestion rationnalisée et circonstancielle de la ressource, le Syndicat des eaux du Vivier (SEV) prélève 40% d’eau en moins dans le milieu, la moitié de cette économie étant à mettre à l’actif des ménages qui ont appris et adopté les bons gestes citoyens. L’autre moitié provient de l’optimisation des 650 kilomètres de conduites souterraines du réseau de distribution (colmatage des fuites, changement des vieux tuyaux), des économies réalisées sur les procédés de traitement de l’eau et de la chasse au gaspi engagée par les services municipaux.
Sauf événement majeur, le SEV est aujourd’hui en mesure de garantir l’approvisionnement de ses abonnés. Ce, en dépit de la baisse récurrente de la ressource et des conflits d’usages, en particulier avec le monde agricole. « On est passé d’une situation extrêmement délicate, à une situation où on consomme moins et où on a plus de ressource », résume Marc Lambert, directeur du SEV.
Pour ce faire, le SEV a multiplié les points de pompage, passant d’un captage unique à trois (Vivier, Gachet 1 et 3) où sont prélevés 90% des volumes. Il a également rouvert le captage d’appoint de Chat Pendu qui assure les 10% restants et des études sont en cours sur les anciens sites de Chey et de Pré Robert en vue de leur remise en service. Enfin, pour « ajouter des bretelles à la ceinture », des interconnexions de secours ont été établies avec les syndicats du centre-ouest et du Lambon. Une situation certes confortable, qui n’exclut cependant pas la poursuite des efforts faits par chacun.
(Le 22 mai 2012)
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