:L’Opah : accélérateur et accompagnateur de projets

Patrick Mercier est propriétaire-occupant d’une maison qui nécessitait d'importants travaux. Le deuxième volet de l’Opah lui a permis de l’isoler et d’en refaire entièrement l’électricité. Témoignage.

C’est une maison ancienne pour laquelle Patrick Mercier et sa famille ont eu un gros coup de cœur, en 2007, conscients cependant qu’elle nécessiterait beaucoup de travaux. Des travaux qu’ils ont entamés sitôt le bien acheté, jusqu’à ce que les revenus du foyer baissent fortement, renvoyant certains chantiers à des jours meilleurs. Mais les années passant, l’urgence s’est imposée, notamment sur l’électricité qui était à refaire entièrement. De même que l’isolation car, dans l’état, la maison était de l’espèce énergivore.

Début 2013, Patrick Mercier prend connaissance du lancement de l'Opah (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) qui étendait son champ d’action à l’ensemble du territoire communal. Légèrement excentré du centre-ville, le logement familial était donc éligible à l’opération. « C’était pour nous l’occasion de remettre ces travaux au goût du jour grâce aux possibilités d’aides proposées », explique le propriétaire occupant.
Dès janvier 2013, Patrick Mercier prend contact avec l’agence Urbanis qui pilote l’Opah sur la ville. « On s’est rencontré et on a monté un pré-dossier. Urbanis s'est ensuite déplacé chez nous et j’avoue qu’ils ont inspecté la maison de fond en comble, de la cave au grenier. On a pu constater que notre projet était sérieux et ils nous ont donné un éclairage complémentaire qui nous a permis de bien appréhender et sérier les travaux. » Avec au passage quelques bons conseils, comme la pose de robinets thermostatiques sur chaque radiateur, que Patrick Mercier avait oublié dans sa liste de travaux et qui permettrait d’augmenter sensiblement les économies d’énergie du foyer. C’est l’un des thèmes prioritaires de l’Opah.

Une avance de trésorerie à prévoir
Trois mois plus tard, le dossier était validé et Patrick Mercier savait qu’il pouvait compter sur une subvention à hauteur de 60 % du coût des travaux. Ce qui impliquait, malgré tout, de régler l’intégralité des factures à réception des travaux. Donc de prévoir cette avance de trésorerie en attendant le versement de la subvention qui interviendrait en deux fois. « Il faut anticiper et veiller à ne pas manquer de financement. Mais pour ça aussi, Urbanis prend toutes les précautions et propose un dossier de financement. »
Chez les Mercier, les travaux sont achevés depuis le mois de septembre. Urbanis est venu vérifier qu’ils ont bien été réalisés selon les termes du contrat et Patrick a payé les artisans. Il attend maintenant le premier versement de la subvention en fin d’année 2013, au plus tard début 2014. « Le second, c’est la participation de la Ville, qui arrivera, je pense, quelques semaines plus tard. »
Quid, si la famille n’avait pas été éligible aux aides de l’Opah ? « Nous aurions quand même fait les travaux parce qu’il y avait à la fois urgence et nécessité. Mais comme c’est un budget conséquent nous ne les aurions pas faits aussi vite et aussi bien. L’électricité, il fallait la faire rapidement, mais pour l’isolation et les ouvertures, on aurait étalé ça sur deux ou trois ans, au lieu des quatre mois que ça a duré là. Pour moi, l’Opah est un formidable accélérateur, un accompagnement technique et financier très intéressant ».

• Contact : Urbanis, 3 Grande rue Notre-Dame
  
  Tél : 05 49 04 84 70
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(Le 6 décembre 2013)