Actu:Notre-Dame : une restauration de longue haleine
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15e siècle : une église romane, qui avait été érigée à côté d’un prieuré bénédictin, est entièrement reconstruite dans le style gothique flamboyant.
16e siècle : à l’achèvement des travaux, la flèche de Notre-Dame apparaît si grandiose que la légende attribue sa création à la fée Mélusine ! Pendant les Guerres de Religion, l’édifice subit d’importants dommages. Le culte reprend après l’Édit de Nantes.
17e siècle : les nefs latérales nord et sud sont agrandies de chapelles funéraires.
18e siècle : le chœur liturgique est déplacé à l’ouest, au motif que le bruyant marché du Petit Saint-Maixent gêne les cérémonies. Deux nouvelles portes sont percées sur la façade est. Pendant la Révolution, Notre-Dame est transformée en église républicaine, hôpital militaire et casernement, halle aux légumes, ce qui lui permet sans doute d’échapper aux destructions. Le culte est rétabli en 1795, même si un marché aux grains continue de s’y tenir jusqu’en 1801.
19e siècle : le cimetière attenant à l’église est désaffecté, une rue circulaire est aménagée (l’actuelle rue Bion). La rue de la Cure qui longe la façade sud est percée. Deux chapelles sont construites en façade ouest, ainsi qu’une sacristie à l’angle sud-ouest.
20e siècle : en 1908, l’ensemble de l’église est classé aux Monuments historiques. En 1910, le pilier sud-ouest s’effondre et entraîne dans sa chute plusieurs voûtes. En 1997, le chœur liturgique est rétabli à l’est. Les portes de la façade nord, murées au 18e siècle, sont rouvertes.
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