Raphaël Brondeau est, à 14 ans, un jeune espoir du Cercle des nageurs de Niort. C’est à l’occasion d’un entraînement à la piscine de Champommier que nous l’avons rencontré. Petite discussion au fil de l’eau avec un jeune garçon bien décidé à aller très haut.
Niortais d’origine, Raphaël est actuellement en section sportive natation au collège Fontanes. Une section qui lui permet d’avoir des horaires aménagés pour ses entraînements quotidiens qu’il suit dans les piscines de Niort Agglo, à Champommier, à Niort, au centre aquatique des Fraignes, à Chauray et à la piscine Jean-Thébault, à Magné. Des équipements « tout à fait adaptés à une pratique sportive intensive de natation ou de water-polo ». On l’aura compris, ces deux activités forment son onde à lui. « J’ai très vite été plongé dans les sports d’eau grâce à un papa pratiquant. J’ai commencé à cinq ans avec la natation et à neuf ans, c’était la découverte du water-polo », un sport déjà pratiqué dans la Rome antique et dans lequel il excelle.
À Niort, l’équipe locale évolue en Nationale 3 et affiche dans les bassins une équipe assez jeune. Le water-polo est souvent comparé au handball avec une équipe composée d’un gardien de but, d’un arrière central, de deux joueurs formant la ligne extérieure, de deux ailiers et d’une pointe. « Mon rêve serait d’intégrer l’équipe de France en U15 (comprenez joueurs de moins de 15 ans) et je travaille dur pour atteindre cet objectif ». Si cela était le cas, le jeune homme aurait la possibilité de rester sur Niort, une ville qui l’a vu naître et qu’il apprécie tout en menant une carrière nationale : « C’est une ville à dimension humaine, qui rassure. En plus, il y aura bientôt la piscine Pré-Leroy, refaite à neuf ! » Comme tous les usagers des clubs aquatiques, Raphaël attend avec impatience la fin des travaux de réhabilitation menés par Niort Agglo qui en feront un équipement sportif et de loisir nouvelle génération, plus fonctionnel et convivial.
Mais pour être un bon joueur de ce sport collectif qu’est le water-polo, il faut aussi être un bon nageur et Raphaël l’est aussi. Il participe régulièrement à des compétitions régionales avec des résultats à la hauteur de ses ambitions. Quand on lui demande s’il veut devenir sportif de haut niveau professionnel, il acquiesce, mais reste réaliste : « Je garde en tête que tout peut s’arrêter assez vite et qu’il me faudra dans quelques années réfléchir à une solution de reconversion. Mais pour le moment je vis, dors et rêve natation et water-polo ».
Et si vous lui parlez de ses hobbies, il vous répond non sans malice : « Oui, la natation et le water-polo…. »
Nous lui souhaitons une belle carrière à venir.