:Toutes les couleurs des espaces verts

A Niort, les espaces verts en voient de toutes les couleurs, du printemps jusqu’aux gelées.

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Violets, les crocus qui fleurissent les pelouses. Bleues, les pervenches qui poussent au pied des arbres. Rouges, les bégonias qui ornent les massifs. A Niort, les espaces verts en voient de toutes les couleurs, du printemps jusqu’aux gelées.

77 700, c’est le nombre de plantes que le centre horticole municipal a produit l’an dernier pour embellir la ville, mais aussi décorer accueils et salles de réception. Près de 23 % sont des vivaces destinées à rester en place au moins cinq ans. Non seulement, elles refleurissent d’une année sur l’autre, mais elles sont aussi peu gourmandes en eau et demandent peu d’entretien.

Depuis quinze ans, la surface occupée par les vivaces et les graminées dans les espaces verts de la Ville a été multipliée par sept, passant de 970 à 6 845 m2. On retrouve Sauges, Gauras ou encore Delphiniums… dans les massifs des ronds-points (places Saint-Jean et du Roulage), dans les platebandes (avenues de La Rochelle et Saint-Jean-d’Angély), les rues piétonnes (rue Victor-Hugo), les terre-pleins centraux (boulevard de l’Atlantique), les jardins publics (parc Camille-Richard, Villa Pérochon).

Dans le même temps, la production de plantes annuelles (celles qui vivent moins d’un an) a fortement diminué. Mais pas question de s’en passer : elles offrent un choix inégalable de variétés, de formes et de couleurs. Pétunias, Cosmos, Bégonias… continuent donc d’être cultivés pour mettre en valeur à fort impact visuel comme l’Hôtel de Ville, le quai de la Préfecture, les Ponts-Main, le Jardin des Plantes... Semées, élevées sous abri dans les vastes serres municipales, elles sont plantées à la mi-mai dans les massifs ou les jardinières. Elles remplacent alors les bisannuelles (Pensées, Primevères, Myosotis…) qui ont occupé la scène de l’automne au printemps.

Les massifs à floraison estivale sont tous conçus en camaïeux de couleurs. Mais leur composition change chaque année et de nouvelles espèces sont introduites (environ 20 %). Des plans de plantation sont établis selon une règle bien précise : une alternance de dix plantes d’espèces différentes, qui se répète dans le même ordre sur toute la largeur du rang. C’est ce que les spécialistes appellent une « trame ». Les espèces fleurissent les unes après les autres, créant un décor qui évolue au fil des mois.

A la mi-octobre, lorsque les annuelles ont terminé leur cycle de vie, elles sont arrachées. Les vivaces et les plantes d’orangerie qui les accompagnaient sont quant à elles récupérées pour être divisées, taillées, rempotées et replantées l’année suivante.