Enseignement:Une université en phase avec son territoire
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Étudiant à l’IAE du Pôle universitaire de Niort, Jean-Baptiste Rousseau a remporté la finale nationale du 52e concours national de commercialisation, catégorie bac + 4/5.
Chaque année, les Dirigeants commerciaux de France (DCF) organisent le Concours national de commercialisation (CNC) qui vise à faire émerger les meilleurs étudiants dans la spécialité et aussi jeter des ponts entre les mondes de l’entreprise et de l’enseignement.
Jean-Baptiste Rousseau, 23 ans, étudiant au Pôle universitaire de Niort en master 2 Management des projets marketing à l’IAE (Institut d’administration des entreprises), s'est lancé dans l'aventure.
Pour lui, tout a commencé par un devoir donné par le responsable de la formation, Thierry Duchamp, aux étudiants de master 2. « J’avais entendu que ce partiel ouvrait sur le concours, mais je n’y pensais pas trop. A l’issue de ce partiel de 4 heures, je me suis retrouvé qualifié au niveau départemental. Puis on a eu un grand oral où j’ai été retenu premier. Une nouvelle sélection a été faite au niveau régional et j’ai été sélectionné pour représenter le Poitou-Charentes à la finale nationale, que j’ai remporté dans la catégorie Bac + 4/5. » A l’entendre dire, ce fut presque une formalité… Il a tout de même battu deux étudiantes issues d’une grande école de commerce privée, ce qui en dit long sur la qualité de l’enseignement dispensé au sein de l’IAE de Niort.
L’alternance, le compromis idéal
Il faut dire que Jean-Baptiste Rousseau a le commerce dans la peau. Après un BTS MUC (Management des unités commerciales) en alternance, à Poitiers, il a enchaîné sur une licence MASERTIC (marketing des services et technologie de l’information et de la communication) à l’IUT de La Rochelle. Le voilà en Master 1, puis Master 2 à Niort, toujours en alternance, qu’il effectue au siège de la MAIF.
Pourquoi le choix de l’IAE, sachant qu’il y a pléthore d’écoles de commerce renommées, en France, à commencer par HEC (Hautes études commerciales) ? Pour Jean-Baptiste, c’est l’évidence même et ça tient à l’alternance. « Pour moi, c’est le compromis idéal, la meilleure façon d’allier la pratique à la théorie. On est deux semaines en entreprise, deux semaines en cours. On sait aujourd’hui que le premier frein à l’emploi des jeunes, c’est le manque d’expérience. Or, l’alternance permet justement d’en acquérir et d’en accumuler et ainsi de se lancer à vide sur le marché de l’emploi. Elle permet aussi de se forger un réseau, établir des contacts qui seront très utiles par la suite. »
Mis à part la fierté d’avoir remporté le concours national de commercialisation 2013, Jean-Baptiste Rousseau rencontrera prochainement le PDG d’Adecco-France avec à la clé un accompagnement vers un CDI.
(Le 20 novembre 2013)
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