Patrimoine architectural:XVIIIe et XIXe siècles

La caserne Duguesclin (aujourd'hui centre Duguesclin) est en partie protégée. Les façades et toitures du bâtiment du XVIIIe siècle sont classées monument historique depuis 2002.

La construction du bâtiment qui borde la place Chanzy a commencé en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Boutteville, sur la place du vieux marché.

Les casernes se composaient d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Pendant plus de 160 ans, 43 régiments de cavalerie vont se succéder sur le site. A noter la présence du septième régiment de hussards qui marqua la vie quotidienne des Niortais de 1892 à 1919.

En 1940, les casernes sont temporairement occupées par les élèves de l'école militaire d'Autun. Puis, après la libération, vont y séjourner, pendant 11 ans, quelques familles sinistrées, et ensuite le centre d'apprentissage "école technique", ainsi que le personnel civil et militaire du centre mobilisateur de Poitiers.

Le 1er mai 1956 s'installe le centre d'instruction du 126° régiment d'infanterie. En 1958, l'armée d'Afrique apparaît pour la première fois dans les Deux-Sèvres avec le bataillon du 9° régiment de tirailleurs marocains. Le 1er avril 1963, le centre mobilisateur 114 est créé. La subdivision de Niort devient la délégation militaire des Deux-Sèvres.

Le 7 août 1974, une partie importante des bâtiments du quartier est cédée à la Ville de Niort. Le 30 juin 1979, le centre mobilisateur 114 est dissous et remplacé par le détachement de l'ENSOA de Saint Maixent l'Ecole, qui a assuré le service de documentation de l'armée de terre ainsi que l'entretien du matériel roulant jusqu'en 1995.

• Le centre Du Guesclin accueille aujourd'hui le conservatoire de musique et de danse, l'école d'arts plastiques, la médialudothèque, entre autres... + d'infos dans la rubrique Equipements

Les halles de style de Baltard, construites en 1869 par l'architecte Durand, sont protégées. Elles ont été inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987.

Le bâtiment, de fonte et de verre, formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et rue Brisson.

La porte d'entrée est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, Dieu du commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes...

Le guide conférencier Agnès Brillatz, partenaire de l'office de tourisme Niort Marais poitevin, propose des visites commentées des halles. Pour en savoir + :

• site internet d'Agnès Brillatz
• site internet de l'office de tourisme Niort Marais poitevin

La première préfecture est aménagée en 1800 dans l'ancien couvent des Cordeliers (place du Temple). L'actuel hôtel préfectoral est construit 1828 par l'architecte Pierre-Théophile Segrétain sur l'emplacement du jardin botanique créé trente ans plus tôt.

L'hôtel de la préfecture ouvre chaque année ses portes au public à l'occasion des Journées du patrimoine.

Pour en savoir +, téléchargez le document édité par la Préfecture des Deux-Sèvres.

L'église Saint-André est un édifice protégé. Elle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2015.

Juchée au sommet de l'une des deux collines de Niort, l'église Saint-André a été modifiée et agrandie à l'époque gothique, puis sous la Renaissance. Elle fut ruinée par les protestants en 1588, reconstruite et agrandie en 1685.

L'édifice actuel élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Segrétain, est considéré comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du XIIIe siècle. A l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. Les peintures murales du choeur et du transept (fin XIXe siècle) sont dues à Louis Germain, peintre niortais qui décora aussi l'église Saint-Hilaire.

L’église Saint-Hilaire est un édifice protégé. Elle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2015.

De style romano-byzantin, l’église Saint-Hilaire est une oeuvre de l’architecte niortais Pierre-Théophile Segretain.

Sa construction a débuté en 1862 dans le cadre de l’aménagement du quartier (édification de la gare et du lycée Fontanes). Elle a été financée par des fonds exclusivement publics, moitié par Napoléon III, moitié par la ville de Niort. Elle a ouvert au public le 14 janvier 1866, jour de la saint Hilaire.

+ d'infos sur eglise-niort.net

• Visite virtuelle

La maison d'arrêt de Niort est un édifice protégé. Elle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987.

Construite par l'architecte Segrétain, mise en service en 1853, la prison est de type "panoptique", c'est-à-dire qu'elle a été aménagée de telle sorte que le surveillant puisse voir chaque détenu dans sa cellule sans être vu lui-même.

Le Pavillon Grappelli est une ancienne école de dessin construite par l'architecte Georges Lasseron entre 1890 et 1892.

Il a accueilli le Museum d'histoire naturelle, puis l'école de musique de la ville, avant d'être intégré dans l'opération de restauration du quartier, lors de la création de l'Espace niortais.

Inauguré en 2006, le musée Bernard d’Agesci est installé dans l'ancien lycée de jeunes filles Jean-Macé, conçu par l'architecte Georges Lasseron.

Il est géré par la Communauté d'agglomération du Niortais

• + d'infos sur le musée Bernard d'Agesci
  

La ferme communale de Chey a été classée en 2003 lieu de mémoire entre Nouvelle France et Poitou.

Pour en savoir +

• site internet de l'association Le Chaleuil d'au pays niortais

Le lavoir de la Fontaine des Morts se situe sur le circuit n1 "Histoire et patrimoine des Sentiers de Sainte-Pezenne". Lire aussi en rubrique Environnement

L'Hôtel de la Roulière est un édifice protégé, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1990.

Cette maison bourgeoise de style néo-classique égyptisant a été construite vers 1828, pour Jean-Victor Chebrou de la Roulière, maire de Niort. Elle est sans doute l'oeuvre de l'architecte Pierre-Théophile Segretain. L'Hôtel de la Roulière a été occupé successivement par un lycée (de 1886 à 1897), la Chambre de Commerce (de 1900 à 1913), l’école pratique de commerce et d’industrie (1917), la Maison des associations (de 1956 à 1988). Il accueille aujourd'hui des logements meublés pour les jeunes, gérés par l'association L'Escale.

La Villa Pérochon est l'ancienne maison d'habitation de l'écrivain Ernest Pérochon qui y vécut entre 1930 et 1942, les douze dernières années de sa vie.

En 2002, Jean et Jane Debenest, petits enfants d'Ernest Pérochon, ont fait don à la Ville de Niort de la propriété de leur grand père.

Depuis mars 2013, la Villa Pérochon accueille un Centre d'art contemporain photographique.

• Voir aussi en rubrique Culture

Edifié au XIXe siècle, le château de Chantemerle présente pourtant une architecture du XVIIe siècle. Le côté théâtral et les effets de surprise de l'art baroque sont recherchés. Le balcon est soutenu par des consoles sculptées et la travée centrale est marquée par une triple baie ornée d'une guirlande. Quatre fausses tours d'angle donnent à ce château de taille modeste toute l'ampleur et le prestige des grands monuments.

Plusieurs bâtiments annexes ont également été conservés : une longue allée d'écuries et de communs, les restes d'une chapelle, une orangerie et un manège à chevaux.

Le château de Chantemerle a été acheté en 1990 par la Ville de Niort qui en fait un centre de loisirs.

Détruite pendant les Guerres de Religion, l'église Saint-Maixent de Souché a été reconstruite à partir de 1783.

+ d'infos sur eglise-niort.net

Le Palais de Justice a été construit par l'architecte Pierre-Théophile Segrétain entre 1829 et 1833.

La station de pompage du Pissot est un édifice protégé. Il  a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2015.

En 1822, une station de pompage est édifiée à l'emplacement d'un ancien moulin à blé et à chamois. Elle doit permettre d'alimenter les fontaines de la ville avec l’eau de la source du Vivier. Elle abrite une roue à aube et deux machines hydrauliques.

En 1857, une nouvelle usine est construite à proximité. Des machines à vapeur et des chaudières à charbon y sont installées.

Au fil des années, l’outillage hydraulique évolue et se modernise. La station de pompage du Pissot restera en fonctionnement jusqu'à la fin des années soixante-dix.

Des pompes électriques sont encore sur place.