:Enseignement supérieur : une politique volontariste qui porte ses fruits

Le Schéma local de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SLESRI) 2024-2029 réaffirme l’ambition communautaire de développer les formations sur le territoire pour attirer 5 000 étudiants en 2030. Un enjeu social autant qu’économique qui contribue à l’attractivité du territoire.

Publié le 10/01/2025

La politique de développement de l’enseignement supérieur sur le territoire niortais définie dans le premier SLESRI 2018-2023 a permis de doubler le nombre d’étudiants qui a fait un bond de 56 % depuis 2017, en atteignant les 4 028 à la rentrée 2024. Principale raison : une offre de formations passée de 70 à 125 parcours possibles. Par ailleurs, la moitié des jeunes préparant leur avenir à Niort ne sont pas Deux-Sévriens. 24 % sont issus des territoires limitrophes (Vendée, Charente, etc.) et 24 % de territoires plus éloignés, nationaux ou internationaux. Le développement de l’enseignement supérieur répond donc à la fois à un enjeu social, en permettant aux jeunes locaux d’accéder aux études supérieures sans avoir la charge financière d’un loyer et d’une vie autonome hors du foyer parental, et à un enjeu d’attractivité, capital, notamment, pour le dynamisme économique du Niortais.

Dans la foulée du premier SLESRI, le schéma 2024-2029 SLESRI envisage de renforcer l’offre de formation de premier cycle (généraliste et d’orientation : licence, Bachelor), mais aussi de 2^e cycle (approfondissement et préparation au marché du travail : Master) pour préparer les futurs cadres des entreprises locales et anticiper les nombreux départs à la retraite qui se profilent. L’objectif est de continuer de mettre en place des filières qui répondent aux besoins du tissu économique local, entre autres, au secteur banques assurances qui est toujours très demandeur en termes de compétences en droit, numérique, comptabilité, management. Mais il s’agit aussi désormais de mieux prendre en compte les souhaits d’orientation exprimés par les jeunes du territoire recueillis sur Parcours Sup. Dans ce double objectif, une Licence STAPS et un Parcours d’accès spécifique santé (PASS) pourraient notamment être mis à l’étude prochainement.

CHIFFRES CLÉ : DEPUIS 2017