Relégués à l’issue de l’exercice précédent, les handballeurs souchéens ont pris un coup. Mais le club ambitionne de remonter rapidement et poursuit sa structuration auprès des jeunes.
Une petite année. Les handballeurs souchéens n’auront tenu qu’une petite saison en Nationale 2. Aux termes d’un suspense tant sportif qu’administratif (un repêchage était espéré) ils repartiront en N3 (5e échelon national) cette année. Mais le club poursuit une ardente structuration.
Analyse d’une déconvenue
Les Dragons niortais ont eu quelques semaines pour digérer leur descente en Nationale 3. Ce ne fut pas simple car la déception fut grande, le 11 mai dernier, quand Nogent est venu chercher son salut à la salle Barra. « Il s’en est fallu de peu… Un tir sur le poteau à trois secondes de la fin, se souvient Fabien Durand, alors coach de l’équipe première. Mais bon, je ne crois pas au hasard, dans le sport encore moins. Si nous nous sommes mis dans cette situation c’est pour plusieurs raisons : on savait par exemple que notre effectif était plutôt jeune. »
Par ailleurs, le départ de Nicolas Tournat, grand espoir du hand français, pour le centre de formation de Nantes et vers l’équipe de France jeunes en cours de saison - a fait mal. « Un pivot, patron de la défense… nous avons reçu un renfort trop tardif. Ce fut un choc physique, il n’y avait pas assez de rotation dans l’effectif. »
Un nouveau coach pour la N3
Il s’agit donc de rebondir aussitôt. L’objectif assigné au nouveau coach François Davail est clairement de remonter. Mais une accession n’est jamais simple. « Je pense que notre équipe telle qu’elle est aujourd’hui, qui mixte maturité et jeunesse, se serait maintenue en N2. Il est plus facile de se maintenir que de monter, explique Fabien Durand. C’est sûr, nous allons tenir la route en N3. Nos jeunes ont acquis de l’expérience. Maintenant, il y aura de nombreux prétendants à l’accession. Je pense qu’il s’agira d’un championnat à 5. Saint-Nazaire qui récupère beaucoup de joueurs de Rezé (D1) sera très solide et briguera la première place. »
Et attention, cette année il n’y a qu’une place à prendre dans l’ascenseur pour une accession directe. Les deuxièmes des huit poules de la N3 devront s’affronter en barrages. « Dans ce contexte, nos joueurs d’expérience pourraient maîtriser la situation. »
De plus en plus pro
Outre l’élite à entretenir, la formation fait partie intégrante du projet. Loin de se démonter le club est plutôt reparti de l’avant en accélérant sa structuration. « Le NHBS, déjà reconnu pour ses méthodes de travail, veut devenir de plus en plus pro, annonce Fabien Durand. Il faut se rappeler que le club résulte d’une fusion de trois anciennes structures niortaises. Aujourd’hui, sept saisons plus tard, nous ne cessons de gagner des licenciés. »
Une filière d’élite jeunes
L’arrivée de François Davail laissera les coudées franches à Fabien Durand, pour s’occuper d’une équipe filière rassemblant les meilleurs jeunes deux-sévriens. « Nous voulons travailler avec les instances à la création d’une élite espoir locale. Nous avons déjà sept joueurs au pôle espoirs de Poitiers. Au niveau de la Ligue, on attend une labellisation régionale pour accompagner les jeunes talents », précise le technicien formateur.
Mais pour crédibiliser l’ensemble du projet, une locomotive est nécessaire. Et la présence en Nationale 2 de son équipe première serait plus conforme à son standing. « Mais je suis persuadé que le club a le potentiel pour jouer au plus haut niveau amateur. »
Début du championnat le 21 septembre à Guérande.
Premier match à Niort, salle Barra, le 29 septembre à 16h.
(Le 9 septembre 2013)
