:Les volleyeuses du VBPN heureuses, quoique bousculées

Les volleyeuses pexinoises ont atteint un niveau historique. D’abord promues en N1, elles bénéficient de la fusion des divisions élite pour grimper de deux échelons. Mais attention au cadeau empoisonné, prévient le président.

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Les volleyeuses pexinoises ont atteint un niveau historique. D’abord promues suite à une saison fantastique en N2, elles bénéficient de la fusion des divisions élite pour grimper de deux échelons. Mais attention au cadeau empoisonné, prévient le président.

Les filles du VBPN évolueront cette année en DEF (Division élite féminine), deuxième échelon national. Du jamais vu. Voilà qui mérite une petite explication, en préambule.

La Fédération française de volley ball a entrepris une phase de resserrement de son élite. Elle s’est traduite cette année par une fusion de la DEF avec la Nationale 1. Le championnat national de volley est donc organisé ainsi aujourd’hui : Ligue A (clubs pros) – DEF – Nationale 2 – Nationale 3.

Plus vite que le projet
Aux termes d’une belle saison dernière, le VBPN a cru passer de la N2 à la N1. Mais non, il a en vérité gravi deux marches et se retrouve au deuxième échelon national. « Nous sommes évidemment très heureux d’être là, tout en sachant que ce n’était clairement pas notre projet, explique le président Jacques Chaboissant. On tablait sur le fait d’essayer de se maintenir dans cette division intermédiaire, qu’était la N1, entre les mondes pro et amateur. »

Un recrutement insuffisant
Le niveau, beaucoup plus exigeant, implique de renforcer son effectif en recrutant deux voire trois joueuses : « Nous sommes huit aujourd’hui, c’est plus que juste. » Une troisième devait arriver cet été, mais le club a dû renoncer au transfert par manque de moyens financiers.
Le niveau DEF est ouvert aux clubs déjà totalement professionnalisés et aux autres, en partie seulement. « Chez nous, seules les deux recrues de l’étranger auront ce statut de salariées (la Roumaine Bianca Balanescu et la Hongroise Timea Kovacs, ndlr). »

Se maintenir absolument
« Il faut être réalistes, nous ne serons pas de taille à lutter avec les meilleures et nous allons prendre de grosses branlées (sic). Certaines de nos adversaires auront un effectif de 11 joueuses. Nous espérons juste pouvoir lutter avec les moins bonnes, pour ne pas faire partie des huit reléguées (sur les 24 engagées), renchérit Jacques Chaboissant, avant d’ajouter : « sinon c’est la fin du volley féminin de haut niveau à Niort, et pour très longtemps ». Pourquoi ? « Selon le règlement, le club n’aurait plus le droit de faire signer des contrats pros en cas de descente en N2. Et je crains qu’à Niort - ville qui n’a pas de grosse université – on peine à attirer de nouvelles bonnes joueuses amatrices dans l’avenir.»

Sport peu médiatisé, le volley peine à attirer les gros sponsors privés. « Ce n’est pas faute de se démener pourtant. Quand il est féminin de surcroit, c’est encore plus difficile ». Le président compte explicitement sur le coup de pouce des collectivités.

Reprise du championnat le 21 septembre à 19h30 à Albi.
Premier match à Niort, gymnase Henri-Barbusse, pour la 3e journée, le 5 octobre à 20 h face à Argenteuil.

Le calendrier complet de la première phase ici. (DEF poule B)

(Le 9 septembre 2013)

 

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